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Les ailes brisĂ©es des corbeaux ne trouveront pas guĂ©rison ce soir. Le sang a coulĂ©, le feu s'est dĂ©chaĂźnĂ©, la vengeance s'est abattue sur vous et vous n'avez rien pu faire si ce n'est rĂ©pliquer avec la maladresse de combattants non prĂ©parĂ©s. EnvoyĂ©s brutalement au front, tirĂ©s de la festivitĂ© chaleureuse pour tenter tant bien que mal de protĂ©ger votre territoire rongĂ© par l'ennemi. Les italiens ont dĂ©versĂ© leur haine, et la tienne bouillonne depuis que les tirs ont cessĂ©. Le Shamrock a Ă©tĂ© mordu sĂ©vĂšrement par les flammes, ce lieu de retrouvailles, symbole d'un gang qui savait rester souder. T'as le poumon encrassĂ© qui te fait tousser depuis que t'as retrouvĂ© l'air frais mais intoxiquĂ©, et c'est lĂ  que tu commences Ă  les voir, les corps sortis et recouverts d'un drap. T'as toi-mĂȘme aidĂ© les secours, et t'as maintenant le sang d'un autre qui habille ton t-shirt. Des tĂąches aux allures de test de Rorschach. Marques lavables mais traumatisme dont il sera plus difficile de se dĂ©barrasser. T'en connaissais certains, d'autres non, mais aucun ne mĂ©ritait de mourir ce soir. Des frĂšres sont tombĂ©s au combat, des familles ont Ă©tĂ© brisĂ©es, et dĂ©jĂ  tu te sens comme un chien fou gardĂ© en laisse, et qui a hĂąte de pouvoir ĂȘtre lĂąchĂ© pour rĂ©pandre sa rage. Parce que vous allez contre-attaquer, pas vrai ? Tu sais que ce jeu dure depuis longtemps et que vous n'avez cesse de vous renvoyer la balle, mais vous allez forcĂ©ment reprendre le dessus, hein ? Impossible qu'un tel crime reste impuni. Impossible que ces gens soient morts pour rien, et encore moins pour une guerre entre deux factions ennemies dont ils ne faisaient pas parties. C'est l'un des aspects qui te torture le plus depuis toujours, les dommages collatĂ©raux, les innocents au mauvaise endroit au mauvais moment qui deviennent les martyrs d'une cause qui n'en est pas vraiment une. T'es prĂȘt Ă  faire la guerre, Ă  prendre les armes pour les Crows, mais il t'est difficile de sacrifier des familles entiĂšres sur l'autel de votre business ou de votre impĂ©tueuse gloire. Tu dĂ©ambules parmi les tiens, vivants et morts, tu marches sans vĂ©ritable but, si ce n'est celui de tenter de reprendre tes esprits, pendant que ceux des autres s'envolent. Silhouette fantomatique que personne ne regarde, tous trop occupĂ©s Ă  essayer de sauver des vies, ou Ă , comme toi, tenter de se raccrocher Ă  ce qu'il reste de vivant. T'as la chance de ne pas avoir Ă©tĂ© blessĂ©, d'avoir Ă©chappĂ© au pire, quand nombreux d'entre vous ont flirtĂ© de trop prĂšs avec les balles. Putain, ils ont aussi brĂ»lĂ© des maisons. Ces enfoirĂ©s ont cramĂ© nos baraques ! » Le Crow qui s'agite a la colĂšre contagieuse. Le dĂ©sarroi t'accroche, et y a aussi cette haine gangreneuse qui n'a de cesse de s'Ă©tendre, elle est en train de pourrir ton Ăąme dĂ©jĂ  Ă  l'agonie, proche du dernier souffle. T'apprends la nouvelle de ses mots balancĂ©s Ă  la volĂ©e entre deux ambulances, prenant soudainement conscience que la bataille ne s'est pas uniquement dĂ©roulĂ©e ici. Ils ont tapĂ© vite et extrĂȘmement fort, assez pour vous clouer au sol, incapables de dĂ©fendre ce qui vous appartenait. T'as besoin de t'asseoir, alors tu t'installes Ă  l'arriĂšre d'un vĂ©hicule, en profitant pour te faire examiner par un infirmier. T'as quelques entailles au visage, causĂ©es par l'Ă©clat des vitres du bar, mais Ă  part ça, rien de mĂ©chant. Est-ce que parmi tous ces corps il y a des italiens ? Combien vous en avez non seulement tuĂ©s ? Tu ne t'es pas attardĂ© sur leurs visages, pas par manque de respect, mais par crainte que tes nuits soient trop souvent tumultueuses. Les flics sont lĂ . » Évidemment. Rapaces venus rĂ©colter des informations sans vous laisser le temps de faire le deuil. Tu comprends la dĂ©marche, tu sais trĂšs bien comment se dĂ©roule une enquĂȘte, mais t'aurais aimĂ© avoir un peu de rĂ©pit. Quelques minutes pour rĂ©apprendre Ă  respirer normalement, et Ă  t'assurer que tes camarades blessĂ©s sont sains et saufs. Les mains recouvertes de sang sĂ©chĂ© qui ne t'appartient pas, tu tires une clope de ton paquet, Ă  l'instant mĂȘme oĂč ton regard se pose sur ta moto au loin, entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Carcasse mĂ©tallique allongĂ©e sans dignitĂ© sur le sol. Un sort non mĂ©ritĂ©. Bordel. » Tu l'aimais ta putain de machine. Cigarette que tu coinces entre tes lĂšvres mais que tu n'allumes pas. Regard perdu dans le vide, pensĂ©es qui cascadent, c'est cette prĂ©sence ressentie avant mĂȘme de la voir qui te tire de ta lĂ©thargie. Une odeur presque venue te chatouiller les narines. Un appel silencieux. Une Ă©vidence que tu exĂšcres mais qu'il t'est difficile de nier. Ce lien qui n'a de cesse de te tourmenter. Tu jettes finalement avec frustration ton tube nocif, lassĂ© des mauvais tours de la destinĂ©e. Une foutue blague qui ne te fait pas rire ce soir. T'aurais Ă©tĂ© prĂȘt Ă  supporter n'importe quoi, Ă  rĂ©pondre Ă  n'importe quelle question s'il le fallait, mais pas Ă  te confronter Ă  Keira Thompson. Assez de fantĂŽmes rĂŽdent par ici, t'as pas besoin de celui de ton passĂ© tourmentĂ©. Vos derniers Ă©changes ont d'autant plus Ă©tĂ© houleux, de quoi te faire l'effet de l'huile jetĂ© sur le feu. Nouvelle frĂ©quence sur l'Ă©chelle de Richter. Magnitude d'un sĂ©isme dĂ©vastateur. T'essayes de te raccrocher Ă  la terre ferme malgrĂ© toutes ces secousses qui cherchent Ă  te faire sombrer. Elle ne t'a pas encore vu, elle semble valser de tĂ©moin en tĂ©moin, sans sentir ton regard appuyĂ© la dĂ©tailler avec ce mĂ©pris habituel. Est-ce qu'elle ne le sent pas ? Est-ce que t'es le seul dotĂ© de ce sixiĂšme sens dont tu te passerais bien ? Cette sensation indescriptible quand l'autre n'est pas loin. Ego piquĂ©, nouvelle pierre Ă  l'Ă©difice branlant de tes Ă©motions trop vives pour qu'elles ne puissent ĂȘtre contenues ce soir. Tu pourrais partir. Tu pourrais filer, te cacher dans l'obscuritĂ© sans qu'elle ne sache que t'Ă©tais lĂ . Mais quelque chose t'oblige Ă  rester. Une envie, un besoin, du masochisme Ă  l'Ă©tat pur peut-ĂȘtre. L'infirmier termine de panser les coupures de ton visage, et sagement, t'attends ton tour pour l’interrogatoire. Est-ce qu'elle osera venir elle, ou est-ce qu'elle laissera la besogne Ă  quelqu'un pour qui il n'y aura rien de personnel. Papillon attirĂ© par les flammes, ou instinct de survie. T'espĂšres au moins qu'elle vous traite avec respect et compassion, qu'elle a laissĂ© la haine Ă  votre Ă©gard au placard. Ici vous n'ĂȘtes pas que des Crows, vous ĂȘtes des hommes et des femmes qui viennent de perdre beaucoup. Et finalement, t'as peur qu'elle ne te dĂ©couvre aussi humain. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 18 Juin - 348 And there she was, desperately looking for warmth, hands close to this fire she would nourishwith pages of her own memories. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Chaleur calcinante. Lancinante. Discorde dĂ©vastatrice entre les particules. Hantise shakespearienne. Ballet sordidement dĂ©vorant. Hypnotisant. Effervescence qui jaillit, embrase, Ă©miette, consume d'une vive lumiĂšre l'Ă©phĂ©mĂšre. TempĂ©rature Ă  laquelle s'imbibe des flammes les pages chiffonnĂ©es du vĂ©cu, ce bouquin au contenu maintes et maintes fois lu et relu, abĂźmĂ© Ă  force d'ĂȘtre balancĂ©, maudit, rĂ©pugnĂ©, ce ramassis de remembrances gribouillĂ©es pauvrement reliĂ© par vaines sutures effilĂ©es. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Point de combustion. Point culminant auquel flambe le parchemin. Le bois. L'arbre. La vie, l'homme et bon nombre de ses accomplis. Point de non-retour. Point voulu final - malgrĂ© qu'imagĂ© - Ă  ce schĂ©ma narratif n'ayant cesse de faire surgir des cendres l'Ă©lĂ©ment perturbateur d'une Ă©poque passĂ©e - quoique prĂ©sente, quoique non - ce personnage et toute la haine que tu lui portes, lui apportes, cette incarnation vivante du point initial d'une histoire encore toute Ă  raconter. Nouveau tome, premier tome, ne demandant qu'Ă  ĂȘtre rĂ©digĂ©, matĂ©rialisĂ© sur cette soie d'Ă©corce quitte Ă  peut-ĂȘtre, un jour, vouloir le condamner Ă  la mĂȘme finalitĂ©. Tome qui jamais n'aura concrĂ©tisation, tome dont tu vouerais l'idĂ©e aux gĂ©monies si seulement tu rĂ©alisais qu'elle te traversait quelque part l'esprit. Profanait les coins obscurcis d'une pensĂ©e engourdie Ă  l'anesthĂ©sie du dĂ©ni. Scotomisation qui t'assiĂšge, toi, l'Ă©crivaine haĂŻssant son protagoniste Ă  vouloir jeter au brasier jusqu'Ă  la derniĂšre ligne de ces souvenirs honteusement Ă©crits. Car il arrive parfois, souvent, la plupart du temps, qu'arracher ne suffise point pour oublier ces chapitres damnĂ©s. Parfois, souvent, la plupart du temps, mieux vaut-il tout brĂ»ler. BrĂ»ler Ă  451 soir, il n'y a pas que ces esquisses d'un visage aux contours dĂ©testablement retranscrits ou de ces ressentis maladroitement dĂ©crits qu'on voudra incinĂ©rer. Ce soir volent aussi en fumĂ©e maisonnĂ©es, repĂšres, ancrages, piliers et ce, avec bien plus de facilitĂ© que tu ne pourras inconsciemment l'oublier. Vous oublier. Smog menaçant surplombant, fumigĂšne affligeant, mais aussi dĂ©claration ultime d'une guerre imminente, tonnante alors que familles s'effondrent dĂ©semparĂ©es devant ces zones sinistrĂ©es. Rixe funeste au bout duquel aucun n'en sortira gagnant, mais en raison duquel chacun prendra tout de mĂȘme les armes demain en gueulant. Tu les tiens en horreur, ces rapaces qui logent le ciel, ceux-ci jetant de leurs ailes une ombre sur l'existence aussi sombre sinon plus que le voile funĂ©raire qui tombe. Tombe aussi lourdement que ces plumes noires qui dansent une derniĂšre fois au grĂ© du vent. Or, lĂ  maintenant, il n'y a pas vautour qui plane, croassement qui assomme, Ăąme Ă  dĂ©tester. Il n'y a que ces traits affaissĂ©s que tu ne saurais apaiser, modulĂ©s par une tristesse saignante sinon une indignation difficilement ravalĂ©e. Tu erres, entitĂ© invisible parmi celles des corps Ă  la dignitĂ© sauvegardĂ©e par la pellicule, rattachĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© par cette unique tĂąche ingrate de coucher sur papier l'historique de ces tragĂ©dies balbutiĂ©es. Les pas se font absents. La main douloureuse valse obstinĂ©ment, s'abandonne aux dĂ©boulĂ©s se succĂ©dant au rythme des tĂ©moignages poignants. Complaisance dans l'Ă©tourdissement du mouvement. Calme chancelant. Tu t'Ă©vites de t'Ă©loigner, t'attarder sur ces endormis dont l'anonymat te laisse tourmentĂ©e. Mais les voix brisent. Mais les identitĂ©s sont peu Ă  peu dĂ©voilĂ©es. Noms appelĂ©s, criĂ©s, certains pleurĂ©s. Noms. Une multitude de noms. Une infinitude de noms. Coups violents contre ce dĂ©tachement prĂ©tendu. Ils s'Ă©lĂšvent en une foule auditive que tu ne peux que bousculer, figĂ©e, incapable de rĂ©sister Ă  la quĂȘte de celui qu'il t'est inconcevable de pouvoir Ă©chapper. Nom auquel tu ne penseras pas. Que tu ne prononceras pas. Que tu ne pourrais pas. Noms. Toujours plus de noms. Ne surtout pas s'Ă©vader. Rester concentrĂ©e. Barricader, contenir la pensĂ©e qui s'agite, martĂšle, tempĂȘte jusqu'en n'en plus pouvoir, jusqu'Ă  s'interrompe dans cette prise de note futile, jusqu'Ă  ce que le corps ne s'anime d'une volontĂ© propre et ne finisse par brusquement se retourner. Un nom. Un seul. Un visage. Un seul. Un homme. Un seul. Et dans cette cacophonie assourdissante qui te tenaille en vĂ©ritĂ© Ă  n'en plus finir, te dĂ©mange, te torture, te crucifie, enfin, Ă©merge le silence. Une silhouette. Une seule. Étrange sĂ©rĂ©nitĂ©. Il ne sera pas agonisĂ© ce soir, ce nom que porte l'homme sur lequel ton regard paniquĂ©, extĂ©nuĂ©, cesse de virevolter pour se poser. Les lĂšvres s'entrouvrent. Silence. Mutisme. Il y a dans ce soulagement un Ă©cƓurement que tu ne peux dissimuler, sentiment indigeste qui te pĂšse sur l'estomac alors que tu renvoies possiblement le mĂ©pris du monde entier Ă  ce corbeau dĂ©visagĂ©. Peterson. Deux secondes. » Renforts sollicitĂ©s pour t'Ă©pauler dans cette dĂ©route humiliante que tu ne saurais expliquer. Quelques mots Ă©changĂ©s. Ton regard dĂ©tournĂ©. Une tĂȘte vers lui dirigĂ©e, celle rattachĂ©e au corps policier qui s'avance pour se poster devant le blessĂ© dĂ©signĂ©. Hey buddy... J'vais accaparer quelques minutes de ton temps pour prendre vite fait ta dĂ©position. AprĂšs, tu pourras rentrer chez toi. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 19 Juin - 538 Sleeping with my demons Du sang. De la chair. Des larmes. Des os. Des cris. Spectateur d'une humanitĂ© Ă  vif, Ă©corchĂ©e par l'autre versant de sa propre nature aliĂ©nĂ©e. La Mort joue sur scĂšne ce soir, elle tient le rĂŽle titre d'un conte macabre, dont t'es forcĂ© d'en ĂȘtre le figurant. DĂ©solation. DĂ©sespoir. Deuil. Les regards que tu croises ne te voient pas vraiment. Ils cherchent des visages familiers, des visages qu'ils redoutent de voir cachĂ©s sous un drap tĂąchĂ©, et tu sais que pour certain ce sera le cas, coup du sort dĂ©favorable, un hasard meurtrier qui n'a aucune pitiĂ©. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des frĂšres. Des sƓurs. Tous vont pleurer ce soir. Et maintenant que l'adrĂ©naline est retombĂ©e, tu rĂ©alises que ça aurait pu ĂȘtre toi, les pieds devant, prĂȘt Ă  faire le grand voyage, celui dont on ne revient jamais. Des noms hurlĂ©s, Ă  en dĂ©chirer le ciel Ă©toilĂ©, dans l'espoir chaotique d'entendre une rĂ©ponse raisonner de l'autre cĂŽtĂ©. Mais toi, qui t'a appelĂ© ? Un prĂ©nom jamais prononcĂ©. Des yeux jamais longuement attardĂ©s. T'es l'homme oubliĂ© au bord du fossĂ©. La silhouette fantomatique qui ne sert qu'Ă  remplir un tableau de dĂ©solation, prĂ©sence peut-ĂȘtre rassurante pour s'assurer que l'enfer ne s'est pas complĂštement matĂ©rialisĂ©. Aucune Ăąme ne vibre pour la tienne. Aucune amante assez amourachĂ©e pour venir te chercher. Une sƓur probablement trop noyĂ©e dans ses propres tourments pour songer Ă  te relever. Un pĂšre absent, toujours, dĂ©vouĂ© Ă  tout sauf Ă  sa progĂ©niture dĂ©labrĂ©e. Une mĂšre Ă  qui tu ne feras pas l'honneur de penser. Si t'Ă©tais mort ce soir, qui serait venu te voir ? Qui t'aurait cherchĂ© ? Tu les envies ces familles dĂ©truites mais soudĂ©es. Ces mondes Ă©branlĂ©s mais pas encore complĂštement effondrĂ©s. Le tien ne ressemble plus Ă  rien, tu ne vis que pour une vengeance qui, tu le sais, ne t'apportera jamais la paix recherchĂ©e, futile Graal d'un chevalier dĂ©sabusĂ©. T'es pas bien diffĂ©rent des corps abĂźmĂ©s qui s'alignent, t'arrives plus Ă  respirer, plus Ă  avancer. Quel culot que de vouloir ĂȘtre recueilli quand on a passĂ© sa vie Ă  repousser quiconque osait trop s'approcher. Tu payes le prix de tes propres choix, constat dĂ©jĂ  tirĂ© derriĂšre les barreaux d'acier. Qu'est-ce qui a changĂ© depuis ? Il n'y a pas plus de personnes pour venir te trouver. Personne n'a prononcĂ© ton nom. Personne n'y a mĂȘme songĂ©.....Ou peut-ĂȘtre que tu te trompes. Sourcils froncĂ©s, regard appuyĂ©, tu dĂ©visages la dĂ©tective qui n'a rien cette nuit de son assurance redoutĂ©e. Elle chavire, s'arrĂȘte puis repart rapidement. Est-ce qu'elle cherche quelque chose – ou quelqu'un – sans jamais le trouver ? Sans vraiment se rendre compte de chercher ? Non. Impossible. La destinĂ©e ne peut pas ĂȘtre aussi disjonctĂ©e. Pas aussi timbrĂ©e. Pas aussi foutrement dĂ©rangĂ©e. La seule personne qui s'inquiĂšte pour toi ne peut pas prĂ©cisĂ©ment celle qui cherche Ă  te tuer. Un meurtre exĂ©cutĂ© Ă  travers ses prunelles enflammĂ©es, des iris incandescentes qui te laisse un temps dĂ©sarmĂ©, perturbĂ© par ce paradoxe que t'as cru apercevoir au cƓur du chaos, alors que vos regards viennent enfin de se croiser. De se trouver. PensĂ©e dĂ©jĂ  envolĂ©e, retour Ă  la rĂ©alitĂ©, les piĂšces du puzzle n'ont pas Ă©tĂ© bousculĂ©es, tout reste inchangĂ©. MĂȘme ici, au cƓur de la tragĂ©die, vous ne parvenez pas Ă  baisser les armes. Tout reste personnel. Jusqu'Ă  vouloir absolument t'Ă©chapper. Une silhouette s'avance, une voix s'Ă©lĂšve, celle appelĂ©e pour mieux se dĂ©filer. Tu fixes l'agent Peterson, intrus dans le jeu malsain qu'elle semble vouloir freiner mais qui se joue depuis le dĂ©but entre vous. Provocation. LĂąchetĂ©. AmbiguĂŻtĂ©. T'as l'esprit qui vacille, pire que dans une machine Ă  laver. La constante s'est barrĂ©e. Le point d'ancrage du navire en pleine tempĂȘte n'as pas bien accrochĂ©. Tu voles, tu valses, tu chavires, tu te noies. Tes ailes de corbeau ne te sauvent pas. GoudronnĂ©es, enlisĂ©es dans la marĂ©e de la haine dĂ©versĂ©e. La leur. La sienne. Hey. File-moi une bouteille d'eau steuplaĂźt. » Tu ignores le reste de la procĂ©dure, dĂ©jĂ  dĂ©terminĂ© Ă  ne rien lui donner. T'as pas envie de lui parler. Pas envie de te confier. Pas envie de te dĂ©noncer. Car si des Crows sont morts ce soir, t'es presque certain d'avoir emportĂ© avec eux des italiens. T'es un meurtrier. Mais tu l'es depuis tellement longtemps que t'as l'impression d'ĂȘtre maintenant anesthĂ©siĂ©. Esprit qui retrouvera sa luciditĂ© quand viendra le moment de se coucher. Le policier revient, il te tend la bouteille demandĂ©e. Quelques gorgĂ©es pour calmer ta dĂ©shydratation et tu verses le reste sur tes mains carmins. Tu ne sais pas Ă  qui ce sang appartient, mais tu ne veux plus le porter sur toi. L'eau coule entre tes doigts, mais ne lave pas tes pĂȘchĂ©s. Il n'y a rien de bĂ©ni dans ce qui se passe ici. Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Je veux pas te parler Ă  toi. Je veux parler Ă  elle. » Ton catĂ©gorique, non nĂ©gociable. Hochement de menton pour dĂ©signer celle qui s'est dĂ©robĂ©e. Qui s'est planquĂ©e. EffrayĂ©e par quoi, exactement ?Peterson hĂ©site un instant, juge si t'es en train de plaisanter, lui qui doit se sentir comme une balle que l'on renvoie inlassablement, pris entre deux feux qui brĂ»lent trop vivement. Mais non. Ceci n'a rien d'une blague. Tu veux chopper au vol celle qui a cru pouvoir mener la danse. Thompson ? » Qui d'autre ? C'est pas comme si votre relation Ă©tait un secret. Ouais, Thomspson. » Y a un goĂ»t acide dans ta bouche quand tu prononces son nom. Y a le mĂ©pris qui coule avec fluiditĂ© dans tes veines quand tu penses Ă  elle. L'homme ne cherche pas la confrontation, soit par rĂ©elle comprĂ©hension d'un lien qu'il pense exister entre vous, soit par compassion, pourquoi tenir tĂȘte Ă  un pauvre type traumatisĂ© par sa nuit quand lui-mĂȘme a sĂ»rement aussi envie d'aller au lit. Au loin, tu n'entends pas ce qu'ils s'Ă©changent, mais tu distingues sa posture agitĂ©e. Tu peux lire son agacement. Et d'autres choses que tu ne parviens pas Ă  identifier. Plusieurs minutes s'Ă©coulent. Sans doute le temps de la rĂ©flexion. Ou pour te faire payer le prix de ton audace qu'elle doit vivre comme un affront. Tu te lĂšves de l'arriĂšre de l'ambulance pour laisser ta place Ă  qui en aura besoin, puis tu rejoins Keira Ă  mi-chemin, bonne volontĂ© factice qui rĂ©vĂšle en vĂ©ritĂ© une Ă©niĂšme provocation. Tu voulais pas savoir comment je vais ? » Tu prends un air faussement vexĂ©, Ă  moins que ton ego soit rĂ©ellement blessĂ©. T'arrives plus Ă  rĂ©flĂ©chir correctement quand elle est dans les parages. PensĂ©es parasitĂ©es par la colĂšre que tu lui portes et que t'aimerais concrĂštement lui assĂ©ner. Évidemment. Si tu veux envoyer Peterson faire ton boulot, fais le jusqu'au bout, et demande Ă  ce que je sois plus ton indic. » Une invitation Ă  faire marche arriĂšre, une solution Ă  cette animositĂ© qui s'anime et s'envenime chaque fois que vous vous faites face, une proposition qu'elle va assurĂ©ment refuser. Que tu espĂšres qu'elle va refuser. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Jeu 30 Juin - 332 Plait-il. L’homme de loi qui s’incline docilement, pas rembobinĂ©s pour retourner bredouille Ă  l’évadĂ©e. Plait-il. Les quelques mots Ă  l’oreille dĂ©posĂ©s, ces paroles qui s’entrechoquent comme le font, se font, dĂ©vastatrices, les plaques tectoniques d’un monde fragilisĂ©. ÉlĂ©ment dĂ©clencheur d’une vague d’animositĂ© qui prend de violentes secousses cette tĂȘte tourmentĂ©e, coupable auquel elle s'oppose, la comparse qui ne demande qu'Ă  s'y soustraire, auquel elle se rebiffe alors que le refus anime cette chevelure ballotĂ©e. Plait-il. Le hors-la-loi qui s’avance malgrĂ© tout dans les traces du dĂ©faitiste, poings de l’aviditĂ© refermĂ©s sur le fil de la destinĂ©e. Cette chaĂźne tirĂ©e. Cette fuyarde vers lui, ramenĂ©e. Plait-il. L'audace Ă©loquente qui s'Ă©lance sitĂŽt rĂ©unies les moitiĂ©s de cette mĂȘme Ăąme dĂ©chirĂ©e. IncomplĂ©tude confrontĂ©e Ă  son reflet, ce soi aux antipodes, arrachĂ©, condamnĂ© Ă  cet autre cĂŽtĂ©. Face Ă  face, vous ĂȘtes pourtant Ă  des lustres l'un de l'autre, sĂ©parĂ©s par cette glace qui altĂšre vos rĂ©alitĂ©s. RĂ©alitĂ©s perçues diffĂ©remment, ressenties diffĂ©remment, vĂ©cues diffĂ©remment. Vous vous regardez, incapables de se voir, vous vous Ă©coutez, incapables de s'entendre, vous vous dĂ©testez, incapables de se comprendre. Surpris? Tu dois me confondre avec quelqu'un pour qui ça importe. » Les Ă©paules bondissent pour appuyer l'adiaphorie. En ce qui m'concerne, t'aurais pu crever que j'en aurais mĂȘme pas sourcillĂ©. » Vraiment? Elle prĂ©tend dangereusement Ă  la vĂ©ritĂ©, cette voix dĂ©tachĂ©e Ă  laquelle manque les nuances de cette habituelle condescendance, la tiĂ©deur de cette complicitĂ© Ă©vanouie. Il n'y a pas les indices de ce jeu subversif qui s'opĂšre normalement entre vous, pour le meilleur et pour le pire. Il n'y a que cette indiffĂ©rente qui renvoie Ă  l'indiffĂ©rent ce que l'impudente renvoie Ă  l'impudent. Et pour ta gouverne, tu fais pas ta loi ici. T'as pas l'option de faire l'enfant-roi et ordonner qui tu veux quand tu veux. Surtout pas moi. T'as deux bras, deux jambes. La tĂȘte qui manque, mais rien Ă  voir avec ce soir. T'aurais pu crever aujourd'hui... » Pause Ă©clipsale que tu ne voudrais voir s'attarder. Une visiteuse indĂ©sirable que tu accueilles dans la conversation, mais que tu t'empresses de chasser aussitĂŽt s'est-elle prĂ©sentĂ©e. Ce cheval de Troie qui donne force de caractĂšre Ă  tes propos durement maugréés, tu ne le laisseras certainement pas durer, atteindre sournoisement cette conscience qu'on pourrait Ă©veiller, assiĂ©ger d'une compassion que tu ne veux lui accorder. ...Mais t'es intact. À quelques Ă©gratignures prĂšs. Alors pourquoi tu m'demandes? T'as pas des potes Ă  emmerder, des conquĂȘtes Ă  rassurer? La nobody, elle a d’autres prioritĂ©s dont elle doit s’occuper. » Elle est outrĂ©e, non pas l’Irlandaise, non pas l’Italienne, mais la nobody, ainsi tel qu'il l'a si bien rebaptisĂ©e. OutrĂ©e qu’il la rĂ©clame comme l’on revendiquerait sa propriĂ©tĂ© dĂ©laissĂ©e. Un vulgaire bien, sans attache, mais qui, demeure-t-il, nous appartient. Un peu Ă  la façon coĂŻncidentielle d'un galopin qui apercevrait au loin un jouet brisĂ© pour lequel il n’a guĂšre intĂ©rĂȘt dans les mains d’un autre gamin. PossessivitĂ© qu'il veut asseoir, mais qu'il feint de balayer passivement du revers d'une puĂ©rile provocation. Provocation qui ne passe pas. Pas alors que les plaies ignorĂ©es en sont encore Ă  ruisseler sur cette peau latte. Provocation que ces prunelles accusent d'une intransigeante sĂ©vĂ©ritĂ©. Et. Plait-il? » Tu clignes des yeux trois fois plutĂŽt qu'une, simagrĂ©e qui offre la chance Ă  l'encĂ©phale d'approcher l'affront d'un nouvel angle qui convaincrait ces doigts de rebrousser chemin. ExtrĂ©mitĂ©s qui agrippent, hissent hors du coat ce mĂȘme cellulaire que t'avais nullement envie de retrouver cette nuit oĂč la lame a Ă©viscĂ©rĂ©. C'est une proposition ? Une demande? Une exigence plutĂŽt, non? » Les empreintes qui s'apposent sur l'Ă©cran tactile, composent ce numĂ©ro, appellent ton lieutenant qui pourrait exaucer ce dĂ©sir Ă©hontement soulevĂ©, finalement tendent vers Lorcan l'appareil dĂšs lors que la sonnerie daigne s'Ă©veiller. Premier timbre. Elle se tient droite, la nobody. Elle le fixe, impĂ©nĂ©trable, navire chavirĂ© qui n'ose s'exposer. DeuxiĂšme timbre. Juste pour savoir, tu penses que t'auras autant l'envie brĂ»lante d'la plaquer contre un mur, la prochaine? » TroisiĂšme timbre. Ou est-ce que c'est le genre de sort que tu rĂ©serves qu'Ă  celles que tu comptes flinguer? » QuatriĂšme et dernier timbre. L'autoritĂ© qui rĂ©pond prĂ©sent au combinĂ©. Thompson? »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 1 Juil - 543 Sleeping with my demons Braises incandescentes. Que ce soit le feu ou le soleil, Ă  trop s'y approcher on finit par s'y brĂ»ler. On dirait de toi que tu n'as rien d'un ange, mais avant de devenir le diable, il Ă©tait le plus beau d'entre eux. Jaloux et audacieux, mais ange malgrĂ© ses ratures paradoxalement humaines. Ce sont bel et bien tes ailes qui brĂ»lent, illuminant la nuit, teintant son obscuritĂ© de rouge vermeil et de jaune ambrĂ©. Ton aurĂ©ole, en revanche, a Ă©tĂ© perdue depuis longtemps, et personne n'est venu la rapporter aux objets trouvĂ©s. Un ange reniĂ©, un ange que l'on aimerait voir tomber de son ciel, trop haut perchĂ© pour ĂȘtre admirĂ©. Y a le noir qui tire sur ton blanc jadis immaculĂ©, pourtant, ce soir, face Ă  celle qui vient d'allumer le brasier, tu ne t'es jamais senti aussi vulnĂ©rable. Ton arrogance est de trop dans ce temps arrĂȘtĂ© sur un coup de tĂ©lĂ©phone ratĂ©. Bien sĂ»r qu'elle ne t'a pas pardonnĂ©. Bien sĂ»r qu'elle n'a pas oubliĂ©. Toi non plus. Mots toujours bloquĂ©s dans une gorge nouĂ©e par le regret, trop fier pour s'excuser auprĂšs de l'ennemie blessĂ©e. Mais en as-tu seulement le droit ? Depuis son retour vous baignez dans ce statu-quo dĂ©terminĂ© il y a des annĂ©es, parfois assez tĂ©mĂ©raires pour sortir du chantier, avant de vous raviser pour retourner dans les bras rassurants de cette normalitĂ© relationnelle que vous avez encrĂ© sur un livre dĂ©passĂ©. Ouais, j'aurais pu crever. » Tu rĂ©pĂštes parce que t'arrives pas y croire. Il ne peut pas y avoir que de la vĂ©ritĂ© derriĂšre cette amertume justifiĂ©e mais qui ne reflĂšte nullement ce que vous ĂȘtes et avez toujours Ă©tĂ©. Impossible que ta disparition hypothĂ©tique ne provoque chez elle aucune autre Ă©motion que la froide dĂ©sinvolture. Pas aprĂšs tout ce temps. Pas aprĂšs ce rodĂ©o dĂ©chaĂźnĂ©, ces montagnes russes qui vous ont secouĂ© jusqu'Ă  la plus profonde intimitĂ©. Alors tu rĂ©pĂštes, comme pour la mettre face Ă  cette possibilitĂ© qui aurait pu arriver. Avec un peu moins de chance et un peu moins de talent, tu pourrais ĂȘtre sous l'un de ces draps tĂąchĂ©. T'as les sourcils froncĂ©s pour encaisser au mieux sa colĂšre. C'est difficile ce soir. T'as dĂ©jĂ  beaucoup perdu, et t'as l'impression que cette constante, aussi dĂ©glinguĂ©e soit-elle, t'Ă©chappe elle aussi. Tu veux sa haine, pas son indiffĂ©rence. T'arriverais pas Ă  vivre avec son indiffĂ©rence. Keira... » PrĂ©nom relĂąchĂ© pour calmer la tempĂȘte endiablĂ©e de son cƓur molestĂ©. Rien de vĂ©ritablement efficace pour apaiser ce que t'as toi-mĂȘme provoquĂ©, mais assez pour espĂ©rer la voir lĂącher un peu de lest sur cette colĂšre qui Ă©branle tes fondements pourtant bien enracinĂ©s. Elle a raison, il y a d'autres personnes auprĂšs de qui tu pourrais essayer de trouver cette stabilitĂ© recherchĂ©e aprĂšs ces minutes passĂ©es en enfer, mais c'est vers elle que t'as eu instinctivement envie d'aller. Tu peux te cacher derriĂšre tes provocations, c'est le son de sa voix que t'as eu envie d'entendre, son regard dur d'acier que t'as voulu confronter. T'es entourĂ© de Crows, mais aucun ne semble t'apporter ce que tu cherches rĂ©ellement, sans ĂȘtre capable de dĂ©finir ce que c'est exactement. A quoi tu t'attendais en te pointant devant elle aprĂšs avoir prononcĂ© un mot interdit qui semble tourner en boucle dans son esprit. Une nobody. Tout ce qu'elle n'est pas mais l'Ă©tiquette que t'as voulu lui coller. Qui colle beaucoup trop bien. Impossible Ă  retirer. On dit que toute sa vie dĂ©file devant les yeux quand l'on est sur le point de mourir. Un film autobiographique qui retrace les plus grands moments de l'existence, le greathest hits d'un passage Ă©phĂ©mĂšre sur Terre. Toi t'as rien vu. Peut-ĂȘtre parce que t'es passĂ© trop loin de la faux. Ou peut-ĂȘtre parce que t'avais pas assez vĂ©cu. C'est la premiĂšre question que tu t'es posĂ©e, une fois en sĂ©curitĂ©, libre de gambader dans n'importe quelles contrĂ©es de tes pensĂ©es Ă©reintĂ©es par la peur de crever. Est-ce que tout ceci n'est que lĂ©gende urbaine parmi tant d'autres, ou bien est-ce que ta vie est tellement insipide qu'elle ne mĂ©rite mĂȘme pas d'ĂȘtre revue en accĂ©lĂ©rĂ©e. T'as pas envie de lui dire que tu vas mal, Ă  Keira. Encore moins qu'elle est ta seule bouĂ©e pour espĂ©rer retourner sur le rivage. Pour ce que j'ai dit la derniĂšre fois... » Non. Rien ne sert de parler. Tu la laisses aller jusqu'au bout de son animositĂ©, trop lĂąche pour la couper avec ce que tu es de toute façon incapable d'avouer. T'aurais dĂ» peser tes mots lors de cet Ă©change maudit, car te voilĂ  emportĂ© dans un typhon dont tu vas avoir du mal Ă  te dĂ©pĂȘtrer. Fuck. A quel point t'es parvenu Ă  l'atteindre pour qu'une telle apathie ne vienne prendre autant de place dans votre relation certes compliquĂ©e mais jamais aussi impitoyable. Et tu sombres. Tu sombres toujours plus profondĂ©ment dans le tourbillon infernal de ces Ă©motions dont tu ne sais pas quoi faire. Le tĂ©lĂ©phone en guise de pomme de la discorde, obligĂ© d'y mordre. Des sonneries qui riment avec fatalitĂ©. Un compte Ă  rebours lancĂ© qui te laisse dĂ©sarmĂ©, sans possibilitĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă  une sortie de secours. Les flammes continuent de monter, de paire avec ton sentiment de n'ĂȘtre qu'un foutu idiot. Le nom est lĂąchĂ© Ă  l'autre bout du fil, et pris Ă  ton propre piĂšge, t'ignores comment t'en tirer sans que le pot sot entiĂšrement cassĂ©. Quelques secondes seulement pour rĂ©flĂ©chir, puis tu t'empares de l'appareil pour rĂ©pondre Ă  ce temps en suspend. Non, ce n'est pas l’inspecteur Thompson, c'est Lorcan O'Connell, l'indic. » Ça te dĂ©goĂ»te de te qualifier ainsi, mais t'as pas d'autres options pour dĂ©clarer ton identitĂ©. Mais elle est Ă  cĂŽtĂ© de moi. » C'est le moment ou jamais. C'est ton occasion de dĂ©baller tout le dysfonctionnel de votre relation, trop pour que le travail demandĂ© soit Ă  la hauteur des attentes. Il est question de ta libertĂ©, tu peux pas te permettre de jouer. Je... Euh... » Il est rare que tu manques d'Ă©loquence, trop qui n'a rien Ă  envier aux sophistes les plus expĂ©rimentĂ©s. Ton regard est agitĂ©, mais il parvient Ă  se poser dans celui de l'intĂ©ressĂ©e, trop maline pour que t'aies une chance de gagner cette Ă©niĂšme bataille. Alors pour cette fois, tu t'avoues vaincu. Tu ne veux rien changer. Vous voulez savoir si votre logement fait partie de ceux qui ont brĂ»lĂ©, c'est ça ? » 
 Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qui a brĂ»lĂ© ? Cette fois c'est plein d'interrogation et d'apprĂ©hension que tu la regardes, trop occupĂ© Ă  essayer de survivre pour envisager qu'une autre attaque puisse avoir eue lieu. Bougez pas, je vĂ©rifie. » Des secondes qui se transforment en interminables minutes. Il n'y a rien de valeur dans ton appart, mais ça reste ton domicile, ton toit, t'as aucune envie de repartir Ă  zĂ©ro aprĂšs avoir dĂ©jĂ  eu du mal Ă  trouver tout ça. En quĂȘte de stabilitĂ©, c'est le chaos qui s'invite dans ton quotidien dĂ©jĂ  bancal. DĂ©solĂ© O'Connell, le quartier a Ă©tĂ© en partie brĂ»lĂ©, et votre adresse figure sur la liste des dommages qu'on a dĂ©jĂ  pu recenser... » T'entends qu'il continue de parler, mais tu raccroches le tĂ©lĂ©phone, le rendant Ă  sa propriĂ©taire. DĂ©boussolĂ©. En quĂȘte de branches auxquelles te raccrocher dans cette chute interminable. Est-ce que tu savais ? » Ce soir, tu n'as pas assez de haine pour l'adresser Ă  ce fantĂŽme et aux italiens. T'as pas assez de force pour te battre contre elle. Tu peux jubiler, vas-y. J'imagine que ça te fait plaisir. J'ai perdu mon bar, ma moto, mon appart, et j'ai des potes sous ces putains de draps ! » Il ne te reste que de la colĂšre. De la tristesse cachĂ©e derriĂšre la colĂšre. Tu l'as ta vengeance sur ce que j'tai dit la derniĂšre fois. Te gĂȘnes pas pour moi, savoures l'instant, je sais que t'en crĂšves d'envie. » Tu peux plus t'envoler, tes ailes sont maintenant entiĂšrement carbonisĂ©es. Tu dois rester ici, apprendre Ă  vivre dans ces limbes sans pitiĂ©. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 15 Juil - 617 Quoi dire. Que dire. Comment dire Que celle chez laquelle la rĂ©plique se veut toujours si facilePour une toute premiĂšre fois, ne trouve tristementRien Ă  direAlors que le brĂ»lon emplit les bronches enfumĂ©es par le deuil. Que le fard fuligineux barbouille les traits façonnĂ©s par la haine. Qu'aurais-tu Ă  lui dire, Ă  cet ennemi de jeunesse maudit dont le monde se rĂ©pand en braises au grĂ© de la brise? Quand les armes jamais ne se baissent, lorsque les mots meurent avant mĂȘme qu'ils ne naissent, emportant avec eux dans la tombe ces Ă©lans interdits - incompris - d'empathie. Que resterait-il Ă  lui dire? Si ce n'est rien, strictement rien qu'il ne pourrait aller quĂ©rir Ă  l'embrasure de tes lĂšvres scellĂ©es. Si ce n'est tout, absolument tout qu'il pourrait pourtant cueillir au coeur de tes sournoises agates condolĂ©ancieuses dont tu ne sais supporter la silencieuse mutinerie. Fissures dans l'insensibilitĂ© que tu tardes encore Ă  cimenter, desquelles s'Ă©chappent Ă  ton insu les faibles rayons d'une Ă©trange compassion, par lesquelles il pourrait, O'Connell, par mĂ©garde, entrevoir briĂšvement des contrĂ©es depuis longtemps emmurĂ©es. Tu n'en as en cure, en fait, de l'ambulance non loin qui s'Ă©veille bruyamment, mais Ă  laquelle tu accordes nĂ©anmoins ta pleine attention par souci de prĂ©servation. Excuse bidon qui t'autorise Ă  t'Ă©vader le temps d'un dĂ©tour exorcistique de ce regard qui pĂšse lourd de contradictions. Prise de conscience plutĂŽt qu'Ă©gard de quoi qui te pousse Ă  fuir cette rĂ©alitĂ© dans laquelle l'antĂ©christ n'est plus qu'un simple mortel mis Ă  nu par son inavouable vulnĂ©rabilitĂ©. Tu te protĂšges, Ă©goĂŻste, de sa faiblesse contagieuse drapĂ©e de hargne. Non. Tu ne savais pas. Tu ne jubiles pas. Mais non, tu n'en veux pas non plus, de cette humanitĂ© pestilentielle qui te forcerait les sentiments Ă  t'en faire oublier qui se tient vĂ©ritablement devant toi. Alors oui. Tu mens. Tu prĂ©tends. À la nonchalance, Ă  l'indiffĂ©rence. Obstination nausĂ©euse de ne surtout pas Ă©prouver pour le corbeau la moindre sympathie Ă  laquelle tu te raccroches Ă©nergiquement. Corde glissante empoignĂ©e Ă  t'en rompre le derme douloureusement. Fuck, elle se voit tant que ça, mon exaltation du moment? Et moi qui croyais plutĂŽt bien jouer le jeu de la flic prĂ©occupĂ©e... SĂ©rieux, pour quelle espĂšce d'enculĂ©e est-ce que tu m'prends? » Tu te dĂ©fends, bien qu'il n'ait pas tout Ă  fait tort. C'est vrai, normalement, tu le lui aurais arrachĂ© avec allĂ©gresse, ce bĂąton qu'il tend pour se faire battre. Sauf que ce soir, l'unique chose de laquelle tu t'empareras hĂątivement, c'est du portable que t'aurais jamais dĂ» lui confier. Une erreur Ă©vitĂ©e, rattrapĂ©e de justesse, une intervention de l'omnipotence lassĂ©e de vous voir perpĂ©tuellement vous Ă©loigner. Et maintenant, elles se recroquevillent jalousement sur leur convoitise dont elles ne voudront plus se libĂ©rer, agglutinĂ©es Ă  l'appareil par la moiteur d'une fĂ©brilitĂ© dĂ©mesurĂ©e, ces extrĂ©mitĂ©s qui ne voulaient point lĂącher. Qui se recluent avec leur trĂ©sor dans l'obscuritĂ© des poches avant que l'idĂ©e ne vienne de finir ce qui fut si abruptement commencĂ©. Car au-delĂ  des apparences, par-delĂ  des mots, loin des consciences et Ă  l'abri des egos, l'attentif pourra les dĂ©celer, Ă  travers ces fameuses fissures, les vĂ©ritĂ©s non-dites, non-sues, sentenciĂ©es Ă  ne pouvoir que s'Ă©teindre. Ces mĂȘmes vĂ©ritĂ©s qui, parfois, s'Ă©chappent de leur prison pour t'inciter inconsciemment Ă  des gestes, des paroles, que tu finis assurĂ©ment, inĂ©vitablement, par regretter. Folies n'osant point traverser la pensĂ©e, mais qui s'inscrivent Ă  tout coups dans tes tics anodins. Qu'est-ce que t'attends de moi au juste? De la pitiĂ©? Parce que j'ai rien Ă  te donner. » Enfin, le regard que tu te risques Ă  lui rendre, naĂŻve. Et ces yeux que tu croises, luisant de la mĂȘme poignante Ă©motion. Et ce face-Ă -face qui, finalement, te ramĂšne Ă  la case dĂ©part. Et ces propos qui surgissent de nulle part, sans mĂȘme savoir s'ils sont pensĂ©s. Et t'en as pas besoin. T'es plus fort que ça.»_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 17 Juil - 1511 Sleeping with my demons Elle est lĂ . Vraiment lĂ . Mais le fossĂ© qui vous sĂ©pare n'a jamais Ă©tĂ© aussi grand. Il y a ces points qui vous rassemblent, ce goĂ»t prononcĂ© pour la destruction, cette solitude parfois embrassĂ©e parfois imposĂ©e, ces dysfonctionnements frĂ©quents qui font de vous des pantins abĂźmĂ©s, genoux Ă©corchĂ©s Ă  force de trop tomber, bras fatiguĂ©s d'ĂȘtre Ă  chaque fois redressĂ©s. Mais ce soir, vous ĂȘtes terriblement diffĂ©rents. T'es l'odeur de cette fumĂ©e, celle qui pique les yeux et agresse les narines, symbole de tout ce qui a Ă©tĂ© calcinĂ©. Et elle est la sirĂšne de secours, ce son assourdissant qui annonce la fin d'un tunnel sombre, mais qui ne promet pas pour autant d’éclairer les recoins les plus exposĂ©s Ă  l'obscuritĂ©. Vos piĂšces ne s’emboĂźtent plus, alors que tu rĂ©alises que DĂ©troit est devenu un purgatoire dont tu ne sortiras jamais. Prisonnier Ă  l'air libre d'une citĂ© dĂ©moniaque, guerrier envoyĂ© au front pour servir cette altesse impĂ©nĂ©trable qui a t'a marquĂ© de son fer rouge Ă  l'instant mĂȘme de ce premier cri. Ce cri annonciateur, ce savoir prophĂ©tique que la vie sera loin d'ĂȘtre un long fleuve tranquille. On pleure parce que dans le fond, on sait. Et depuis cet instant Ă  l'aube de ton existence, tu n'es pas parvenu Ă  t'Ă©chapper des griffes acĂ©rĂ©es de la bouche de l'enfer devenue ton foyer. Mais Keira elle est partie. Elle a rĂ©ussi Ă  fuir, Ă  grimper par-dessus les murs titanesques pour se chercher une nouvelle vie. Une chance qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©e et qu'elle a prĂ©fĂ©rĂ© gĂącher. Pourquoi elle est ici ? Pourquoi elle est lĂ , Ă  assister dĂ©semparĂ©e Ă  ce spectacle de dĂ©solation. Ce qui s'est passĂ© cette nuit est Ă©pouvantable, mais c'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois, et encore plus loin d'ĂȘtre la derniĂšre. Tout est violence, vengeance et dĂ©sespoir. Tous subalternes d'un monstre qui se divertit avec vos fils emmĂȘlĂ©s, lĂ  pour servir celui qui s'ennuie dans son au-delĂ  redondant et carbonisĂ©. Les Ăąmes damnĂ©es ne suffisent plus, il vient s'emparer de celles qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©finitivement souillĂ©es, et il appose le sceau du pĂȘchĂ© comme une lettre de cire envoyĂ©e Ă  HadĂšs lui-mĂȘme, pour ĂȘtre sĂ»rs de ne plus vous lĂącher. VoilĂ  longtemps que tu cherches dans la religion ce qu'on t'a promis que tu trouverais, que tu suis avec le plus d'assiduitĂ© possible les messes du dimanche, mais le paradoxe est que t'as beaucoup de mal Ă  croire en Dieu, mais trĂšs peu Ă  croire au Diable. C'est son Ɠuvre que tu croises lors des crĂ©puscules dĂ©chirĂ©s, ces tableaux sanglants que seul le Malin peut trouver plaisir Ă  regarder. OĂč est Dieu ce soir ? OĂč Ă©tait-il toutes les autres fois ? Et tu ne prĂ©tends pas ne pas avoir conscience de ta propre hypocrisie, car tu te sais toi-mĂȘme soldat du dĂ©mon, incapable de baisser les armes pour rejoindre la lumiĂšre, aveuglante et Ă©trangement moins rassurante que les bras de la nuit que t'attends d'elle ? Question Ă  laquelle tu n'as jamais su rĂ©pondre, pas mĂȘme pour toi-mĂȘme, quand tu Ă©vertuais, adolescent, Ă  conquĂ©rir celle qui refusait catĂ©goriquement de l'ĂȘtre. Une chance que tu n'as pas obtenue, pire, qui a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  un autre, ego blessĂ© bien Ă©videmment, mais aussi amour bafouĂ©, expĂ©rience qui te laisse aujourd'hui hermĂ©tique Ă  tout ce qui commence par senti et qui finit par ments. Mot Ă  tendance rĂ©pulsive. Besoin du commun des mortels que tu ne souhaites nullement partager. Ce que j'attends de l'enculĂ©e qui m'a foutue en taule ? De l'enculĂ©e qui m'a volĂ© cinq ans de ma vie ? Absolument rien. Et c'est exactement pour ce genre d'enculĂ©e que j'te prends. » Amertume aussi corrosive que l'acide, le jeune con qui habite encore en toi balance sa rancƓur dĂ©placĂ©e, mais sans doute trop longtemps gardĂ©e pour ne pas s'exprimer dĂšs l'occasion prĂ©sentĂ©e. Moment inopportun, endroit mal choisi. Ceci n'a pas sa place ici, ce n'est pas l'heure des rĂšglements de compte, les avocats sont absents, et t'es pas prĂȘt d'entendre la sentence finale. Tu sais pas te dĂ©fendre, tu sais pas pourquoi t'as pas Ă©tĂ© jusqu'au bout avec ce tĂ©lĂ©phone, pourquoi tu t'obstines Ă  faire d'elle ton lien entre eux et vous, pourquoi t'as Ă©tĂ© chercher sa prĂ©sence alors que vous vous ĂȘtes quittĂ©s en termes dĂ©sastreux. T'es Ă©puisĂ© de cet entre-deux, de ce balancement, de ces coups du cƓur d'un cĂŽtĂ© et de l'autre, sans rĂ©ussir Ă  te poser et Ă  trouver un statu-quo qui te conviendrait vraiment. Mais t'es aussi Ă©puisĂ© de cette nuit, de cette guerre, de cette dĂ©faite, de cette perte. Appartement rĂ©duit Ă  l'Ă©tat de cendres. Et bien que tu ne conservais rien de prĂ©cieux lĂ -dedans, ça reste pour toi une humiliation difficile Ă  accepter. Cet endroit a Ă©tĂ© ton Ă©mancipation, ado dĂ©sireux de prouver Ă  son pĂšre qu'il pouvait parfaitement rĂ©ussir sans l'avoir dans son dos pour l'aider Ă  dĂ©ployer ses ailes. Cet endroit a Ă©tĂ© une fuite aussi, loin d'une famille dysfonctionnelle, tu ne voulais plus traverser les couloirs oĂč tu entendais tes gĂ©niteurs s’engueuler Ă  s'en faire exploser les poumons encrassĂ©s de nicotine, ce salon oĂč ton pĂšre te faisait la leçon, cette entrĂ©e oĂč ta mĂšre se barrait tout le temps, quand gamin sur les marches d'escaliers t'attendais qu'elle reste pour toi en Ă©tant déçu Ă  chaque fois. Des annĂ©es d'acharnement rĂ©duites Ă  nĂ©ant, et pour seule consolation – qui n'en est pas vraiment une – il ne te reste que la femme qui a contribuĂ© Ă  bousiller ta vie. Comme ton pĂšre, comme ta mĂšre, ils rentrent tous dans cette catĂ©gorie que tu exĂšcres, dans cette boite que t'aimerais balancer au fond de l'ocĂ©an pour ne plus jamais en entendre parler. Le tĂ©lĂ©phone s'est Ă©chappĂ©, il glisse hors de tes doigts pour retrouver ceux de sa propriĂ©taire. PropriĂ©taire aux intentions nĂ©buleuses, artiste de cirque qui marche sur un fil en attendant de se casser la gueule et qui jongle avec des mots qui pourraient bien l'entraĂźner dans cette chute. Cette relation dĂ©rangĂ©e n'est pas ce dont t'as besoin maintenant, mais c'est tout ce que t'as Ă  disposition pour exorciser un mal gangrenant. Elle essaye, Keira. Il y a cette tentative maladroite de rĂ©confort que tu ne sais pas comment accueillir, troublĂ© par cette imprĂ©visibilitĂ©, par cette rupture de ton dĂ©stabilisante. T'aimes pas cette impression d'Ă©troite proximitĂ©, oĂč elle semble ĂȘtre la personne au monde qui te connait le mieux, qui sait comment t'apprivoiser. Alors tu cherches Ă  reprendre le dessus, parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, t'as besoin de dominer pour ne laisser aucune bribe de pouvoir Ă  l'autre. Perdre le contrĂŽle c'est offrir sur un plateau d'argent l'occasion de prendre des coups. Et il est hors de question que Keira Thompson ne t'assĂšne un seul coup de plus. C'est quoi la rĂ©ponse que t'attendais, Thompson ? Que oui, je plaquerai aussi la prochaine contre un mur parce que c'est ce que je fais avec chacune d'entre elles, ou que non, t'es cette exception qui me pousse Ă  dĂ©sirer une proximitĂ© brutale pour canaliser cette Ă©lectrisante alchimie qui nous Ă©touffe ? » La question est qu'est-ce que tu attends d'elle, mais aussi qu'est-ce qu'elle attend de toi. Tes mots sont cyniques, destinĂ©s Ă  la secouer, la provoquer. Mais ce n'est pas ta seule arme pour tenter de la dĂ©stabiliser – juste retour de bĂąton aprĂšs l'avoir Ă©tĂ© par cet Ă©lan de compassion totalement inattendu qui te trotte encore en tĂȘte. T'es grand, imposant, et tu le sais. Tu te rapproches, plantes ton regard perçant d'un bleu de ciel Ă©toilĂ© dans le sien qui s'anime tout aussi violemment. La tempĂȘte se lĂšve dans vos prunelles, ce mĂȘme dĂ©chaĂźnement qui s'est manifestĂ© lors de vos retrouvailles mouvementĂ©es. Hein, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux entendre pour bien dormir cette nuit ? Toi tu peux avoir cette chance, alors hĂ©site pas Ă  la saisir. C'est ptete le sort que je rĂ©serve Ă  celles que j'ai envie de tuer et de baiser. » Tu rĂ©duis encore un peu l'espace qui vous sĂ©pare, de sorte Ă  ne laisser que quelques centimĂštres entre vous. Comme Ă  la fĂȘte foraine. Et bon sang, s'il n'y avait pas cette foule de flics un peu partout, t'aurais laissĂ© glisser ta main le long de son cou pour retrouver cette sensation frissonnante qui t'avais pris au dĂ©pourvu. Pour lui rappeler ce qu'elle a ressenti la premiĂšre fois, elle aussi. Pour qu'elle n'oublie pas qu'elle t'appartient. Mais peut-ĂȘtre surtout pour calmer ta propre colĂšre. T'as pas rĂ©ussi Ă  choper la Gorgo pour leur mettre une dĂ©rouillĂ©e, mais tu peux toujours tenter de rĂ©cupĂ©rer un peu de sĂ©rĂ©nitĂ© en malmenant celle qui ne t'a jamais offert pitiĂ©, amitiĂ©, baise mĂ©morable, ou quoi que ce soit d'autre. Je constate que t'y penses encore, Ă  quel point ça te fait mouiller ? » Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 218 Ainsi s’amorce un nouveau chapitre qui pourrait n’avoir jamais Ă©tĂ©. Un parmi tous les autres desquels on lancera les pages dĂ©chirĂ©es. Desquels on nourrira le brasier. Cadeau empoisonnĂ©, imposĂ©, indĂ©sirĂ©, jetĂ©, mais secrĂštement chĂ©ri. PrĂ©sent sauvĂ© du conditionnel passĂ©, soigneusement bouclĂ© de l’incassable ruban carmin par lequel les mains du destin vous ont d’ores et dĂ©jĂ  liĂ©s, enchaĂźnĂ©s, enfin rĂ©unis. Une ultime chance accordĂ©e aprĂšs des annĂ©es Ă  s’écorcher, gaspillĂ©e. Elles sont tragiques, les retrouvailles des antipodes qui se jouent aux violons des sirĂšnes. Des vies arrachĂ©es, d’autres envolĂ©es en fumĂ©e. Des cris, des complaintes, des lamentations qui s’immiscent dans les conversations. Une Ă©cume de haine suspendue dans l’air, sinistre drapeau de ces solennelles promesses de guerre. Oui, tragiques elles sont, vos retrouvailles, d’autant plus lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette valeur inestimable rattachĂ©e aux mots prĂ©cipitamment crachĂ©s, aux regards impitoyablement Ă©changĂ©s. Lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette chance que vous avez, quelque part, de pouvoir vous retrouver. D’à quel point sans l’avouer, Ă  soi, Ă  l’autre, vous en auriez autrement Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©s. Tragiques elles sont trĂšs certainement, vos retrouvailles aux airs de dĂ©jĂ -vus, aux dĂ©tours on ne peut mieux connus. Vos retrouvailles qui portent bien mal leur nom alors que vos Ăąmes tardent encore Ă  se repĂ©rer dans l’obscuritĂ© de vos cƓurs malmenĂ©s. Triste mais prĂ©visible, cette impression qu’encore ce soir se rĂ©pĂštera inlassablement l’histoire. Qu’elles sont studieusement apprises, ces lignes aussi noires de sens qu'elles sont de noir Ă©crites. Qu’elles sont par cƓur rĂ©citĂ©es, ces stichomythies qui cisaillent aussi surprenamment que le parchemin contre la chair meurtrie. Peu importe les mises en scĂšne orchestrĂ©es, ce sont sur les mĂȘmes terres battues que vous ĂȘtes constamment ramenĂ©s comme si, finalement, tous les chemins menaient Ă  cet ultimatum des palpitants s’entre-dĂ©chirant. MalgrĂ© ces quelques bribes par mĂ©garde accordĂ©es. MalgrĂ© ce pouls d’une humanitĂ© enfouie qui se serait cette fois sournoisement faufilĂ©e. T'es plus fort que ces propos qui ne t’appartiennent pas, mais que tu voudrais tant ravaler. Ces mots qui ricochent bruyamment contre la pierre sans pouvoir percer au travers. Incompris aussi, ces efforts corrosifs qui t’en brĂ»lent encore les lippes, puisĂ©s tu ne sais pourquoi, tu ne sais oĂč, pour lui offrir tu ne sais quoi, sinon cet improbable rĂ©confort qu’il ne mĂ©rite pourtant pas. Et voilĂ  que tu te retrouves dĂ©sormais terrĂ©e dans ton propre mutisme, surprise – Ă©cƓurĂ©e – par cette improvisation de derniĂšre minute dont tu regrettes amĂšrement jusqu’à la moindre syllabe et ce, bien plus que l’homme devant toi Ă©poumonant sa rage. Évidemment qu’il n’y a jamais eu de place entre vous pour la compassion. Évidemment qu’aujourd’hui n’y fait pas exception. La faucheuse plane peut-ĂȘtre en haut des tĂȘtes, le fatidique souille peut-ĂȘtre les mains, mais les faits demeurent. Ça, O’Connell ne manque dĂ©cidĂ©ment pas une occasion, surtout pas celle-lĂ , pour te le rappeler. Salement. Et tout compte fait, c’est sans doute mieux ainsi. Mieux si, d’un commun accord, vous continuez votre route vers votre perte, mine de rien, en dignes comĂ©diens bien trop prĂ©occupĂ©s par l’idĂ©e de s’égarer du sentier pavĂ© par cette animositĂ© dĂ©mesurĂ©e pour oser ne serait-ce qu’un instant s’en dĂ©tourner. Alors tu fais ce que tu fais de mieux; Tu injectes ton ego Ă  l'agonie d'une bonne dose de virulence, tu lui fous le script revisitĂ© entre les pognes et tu l'envoies au front. Fini les Ă©carts de conduite. Tu meurs d’envie d’le savoir hein? Si t’as finalement rĂ©ussi Ă  me faire de l’effet aprĂšs toutes ces annĂ©es Ă  lamentablement Ă©chouer? Si c’est maintenant ton nom que j’échappe entre deux gĂ©missements le soir? Tes doigts que j’imagine quand les miens mordent l’intĂ©rieur de mes cuisses? Quand j’ai le dos cambrĂ©, les jambes repliĂ©es qui se tendent jusqu’à la pointe des pieds. C'est ça? » Et ce fin rictus qui s'Ă©tire, s'entre-ouvre. Vas-y, qu'on vĂ©rifie. Prends-moi. » Par la gorge laisseras-tu provoquamment s'estomper. Et de la parole aux actes, l'invitation qui tonne, se matĂ©rialise. La fermeture Ă©clair du coat de laquelle tu joues avant qu'elle ne s'enfuie. Parce que tu veux savoir, alors que les Ă©clats d'or des cheveux Ă©lancĂ©s vers l'arriĂšre scintillent. Tu veux savoir s'il aura l'audace, tandis que la peau latte lascivement se dĂ©voile, que les ruisseaux bleus de vie lentement Ă©mergent sous le derme. L'audace de loger ses extrĂ©mitĂ©s lĂ  oĂč il y aurait laissĂ© ses traces Ă  l'encre invisible de ses vices. LevĂ©, le menton de l'insolente qui s'offre Ă  son impulsivitĂ©, Ă  l'ennemie numĂ©ro un d'un homme tout juste libĂ©rĂ©. Il y a ce silence qui retient son souffle alors les vĂŽtres s'entrechoquent Ă  la commissures de vos lĂšvres. Il est grand, O'Connell. Il se croit au-dessus de tout. De toi. Il aimerait bien en tout cas. Mais ne dit-on pas justement que qui plus haut monte qu'il ne doit, de plus haut chute tout en bas? J'attends. » Car oui, tu l'attends impatiemment, l'erreur monumentale, le point de non-retour qui se rĂ©sumerait Ă  piocher la carte Aller-simple en prison et chaque seconde qui s'Ă©coule te rapproche un peu plus de cette insatisfaisante satisfaction. Car oui, tu l'attends vraiment, un peu trop, possiblement. Et qu'importe son choix, vous en serez tous deux Ă  la fois gagnants et perdants. Alors? Ça grogne, ça montre les dents, mais quand vient le temps de mordre, ça court la queue entre les jambes. » L'adrĂ©naline court-circuite les terminaisons nerveuses. La rĂ©flexion se fait laborieuse. Y'a pas d'attirance. Y'a pas cette Ă©lectrisante alchimie Ă  laquelle il fait rĂ©fĂ©rence. Y'a que ce dĂ©dain viscĂ©ral pour l'autre qui fourmille, Ă©chauffe, sĂ©vit perfidement sur les sens dĂ©boussolĂ©s, sur l'esprit dĂ©jantĂ©. À en oublier les flics. Les tragĂ©dies. La laideur de cette nuit. Je vais te dire ce que j'veux entendre. Je veux t'entendre me dire Ă  quel point c'est difficile d'accepter le fait que t'arriveras jamais Ă  scorer. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 2325 Sleeping with my demons T'es plus fort que ça. Les mots raisonnent encore dans les mĂ©andres caverneux de ta carcasse fatiguĂ©e et chancelante, Ă  la fois phare dans la nuit aprĂšs avoir bravĂ© une tempĂȘte agitĂ©e, et avertissement de la providence que tu vas prendre soin d'Ă©couter. Tu ne veux pas t'Ă©loigner de la familiaritĂ© pour embrasser des Ă©quations inconnues trop difficiles Ă  rĂ©soudre pour un gamin tout sauf assidu. Clown du fond de la classe. Orateur douĂ© mais aucune prometteuse destinĂ©e. Pourtant pas du genre Ă  flirter avec la facilitĂ©, plutĂŽt portĂ© sur les pentes glissantes qui pourraient mener au fond d'un ravin ou d'un puits, lĂ  tu n'arrives pas Ă  lĂącher prise sur cette Ă©tiquette gluĂ©e fĂ©rocement sur votre front, nature d'une relation que tu redoutes de faire changer, incapable d'y lire le nouveau mot qui pourrait vous dĂ©finir si tu venais Ă  trop tanguer. La tĂȘte brĂ»lĂ©e est maintenant trop calcinĂ©e. Le risque ne vaut pas la peine d'ĂȘtre couru et endurĂ©, alors tu plonges sans hĂ©siter vers la vulgaritĂ© et le rentre-dedans peu subtile pour tenter de reprendre ce qu'elle a failli t'arracher avec sa compassion saugrenue. La route empruntĂ©e est rassurante, loin de celle oĂč aucun rĂ©verbĂšre ne reflĂšte sa lumiĂšre rassurante, noirceur de l'inconnu dont le courage demandĂ© te fait encore dĂ©faut. Et sans surprise, elle suit l'exemple. Elle se dĂ©robe de ses propres Ă©motions Ă©lusives pour serrer fermement ses doigts sur cette occasion que tu lui offres sur un plateau d'argent. Elle se saisit de ta provocation, de ta colĂšre et de ta frustration pour te les renvoyer au visage, sans doute soulagĂ©e de ne pas te voir rebondir sur ce qu'elle regrette d'avoir Ă©chappĂ© lors d'un bref instant de vulnĂ©rabilitĂ©. Homme stoĂŻque qui tente de masquer les ravages de son audace, dĂ©sir primaire qui lĂšve l'Ă©tendard, Ă  dĂ©faut d'autre chose, trop fier pour autoriser l'envie charnelle se manifester aux yeux de l'objet de tes tourments. Oui, tu meurs d'envie de le savoir. Est-ce que c'est ton nom qu'elle Ă©chappe quand l'intĂ©rieur de ses cuisses s'embrase pour une autre ? Est-ce que c'est Ă  toi qu'elle pense quand ses doigts sans moindre pudeur l'emmĂšnent lĂ  oĂč t'as toujours voulu t'attarder ? Quand son corps perlĂ© de sueur se tord sensuellement sous l'assaut de membres qui ne t'appartiennent pas, est-ce qu'elle s'imagine ce que vous auriez pu partager ? Tu la hais pour ce qu'elle te fait ressentir. Tu la hais pour cette dĂ©ferlante chaleur qui brĂ»le en entiĂšretĂ© ta raison pour ne laisser que les traces d'une passion silencieuse, emprisonnĂ©e comme une pestifĂ©rĂ©e, mais qui cherche Ă  se manifester en traĂźtre incontrĂŽlĂ©e, lassĂ©e de ne pouvoir s'exprimer. Tu la hais, car aprĂšs toutes ces annĂ©es, tout reste inchangĂ©. Prends-moi. Toujours des mots qui fracassent, des interdits qui torturent, une ambiguĂŻtĂ© aiguisĂ©e qui plonge sa lame dans les trĂ©fonds de ton Ăąme esquintĂ©e. Bombes lĂąchĂ©es avec une nonchalance arrogante. Le dĂ©fi est lancĂ©. La chair dĂ©voilĂ©e fait de toi un vampire affamĂ© qui se retient de plonger ses canines dans une veine gonflĂ©e. Oui, tu crĂšves d'envie aussi de porter ta main Ă  son cou pour empĂȘcher l'air de lui donner l'occasion de balancer une Ă©niĂšme provocation. Ton poing se serre, une maĂźtrise factice qui compense avec ton cerveau en Ă©bullition, qui ne sait plus comment rĂ©agir, ne sait plus quels signaux il est autorisĂ© Ă  envoyer face Ă  ces sournoises attaques qui te laissent en homme dĂ©semparĂ©, bien loin de ton auto-portrait. Mais qu'elle ne s'y mĂ©prenne pas, tu ne lui laisseras aucun avantage, bien dĂ©cidĂ© Ă  reprendre la laisse et tirer assez fort pour qu'elle s'en morde la langue. Son jeu est sournois, mais pas assez futĂ© pour que tu te laisses prendre. Le piĂšge Ă  loup est mal dissimulĂ©. Est-ce qu'elle te prend pour un idiot ? A l'instant mĂȘme oĂč tu laisseras l'impulsivitĂ© t'emporter, elle aura toutes les raisons du monde de te coffrer. Et si elle ne le fait pas, l'un de ses Ă©quipiers s'en chargera sans sourciller. Tu n'as pas d’échappatoire, si ce n'est accentuer la joute dangereuse, repousser les limites sans avoir Ă  les franchir, et voir lequel de vous deux fera le premier pas en arriĂšre. Un pas en avant. Plusieurs. Sorti de ta lĂ©thargie Ă  trop t'attarder sur son cou dĂ©nudĂ©, tu t'avances vers elle, l'incite Ă  reculer jusqu'Ă  ce que son dos rencontre la portiĂšre d'une voiture – sans doute celle oĂč elle t'aurait lĂąchement embarquĂ©. Tu ne poses aucune main sur elle, c'est de ton allure que tu cherches Ă  Ă©craser, que tu l'obliges Ă  se retrouver Ă  nouveau dans cette prison charnelle qu'est ton corps que tu rapproches au plus prĂšs du sien. Tes iris ocĂ©an accrochent le cuivre qui la colore, et tes bras se tendent pour venir Ă©pouser le haut du squelette mĂ©tallique, prise que tu ne lĂąches pas pour mieux l'emprisonner. La seule chose que tu vas entendre, c'est la vĂ©ritĂ©. L’inĂ©luctable vĂ©ritĂ©. » Tu sens les regards se poser sur vous, tous observent mais n'osent pas interagir, sans doute conscients que la bulle dans laquelle vous vous trouvez ne doit surtout pas ĂȘtre brisĂ©e. Et que quoi qu'il arrive, Thompson saura se sortir de ce piĂšge sans vertu que tu viens d'imposer. Un jour, tu vas m'demander de te baiser. » Une certitude que tu lui craches au visage, les traits marquĂ©s d'une arrogance Ă  son sommet. Un sommet olympien qui mĂ©rite de couronner le tout avec des lĂšvres qui se rapprochent de son oreille pour murmurer le reste de ta pensĂ©e graveleuse. Tout a un air de dĂ©jĂ -vu. Je sais pas quand, je sais pas oĂč, mais tu vas m'dire, trĂšs distinctement, baise-moi. » Tu te retires du creux de son oreille, mais tu maintiens le peu de distance entre vous. Un air qui se rejoue mais qui ne te lasse toujours pas. Tes yeux dĂ©vient vers son cou. Puis remontent jusqu'Ă  sa bouche. Un effeuillage visuel qui comble tes dĂ©sirs ardents, mais qui souffle aussi sur les braises dĂ©jĂ  enflammĂ©es de ton envie charnelle et bestiale. Tu n'oublies pas pour autant tout ce qui se joue en arriĂšre, l'horreur se tait, daigne se mettre en pause, mais ne manquera pas de jaillir de sa boite au moment voulu. Pour l'heure, tu embrasses avec aviditĂ© ce moment qui n'appartient qu'Ă  vous, et qui donne cette rĂ©elle impression que rien d'autre n'existe. Tu vas pas m'faire croire que t'as jamais imaginĂ© ce que ça pourrait donner dans un lit, toi et moi. Pas aprĂšs ce qui s'est passĂ© Ă  la foire. Pas aprĂšs ce qui se passe maintenant. » Bref moment de silence pour laisser ses pensĂ©es faire leur propre acheminement vers la chute de ta bravade. Pas aprĂšs cet appel... » Oh, bon sang, ça serait effectivement une torture sans nom que de ne pas rĂ©ussir Ă  scorer. L'appel de vos corps, Ă©vident, ne peut pas rester sans rĂ©ponse. Toute cette haine, toute cette colĂšre, qui pourraient frapper l'apothĂ©ose au fond des draps. Si j'te fais pas encore d'effet, si c'est pas encore mon nom qu'tu prononces ou Ă  moi qu'tu penses quand tu glisses tes doigts sur toi, ça viendra. Et je pourrai t'serrer le cou autant de fois que j'le voudrai, et que tu l'voudras, sans prendre le risque de m'faire coffrer. J'ai attendu des annĂ©es, j'suis plus Ă  quelques mois. » Tu gardes tes grands airs mais y a les restes de cet adolescent rejetĂ© et blessĂ© qui demeurent encore en toi, t'obligeant Ă  renforcer ta prise sur le toit de la voiture pour ne pas les laisser sortir. Ou semaines... » Sourire carnassier. Tu dois focaliser sur tes objectifs. Tu vas attendre qu'elle veuille dĂ©sespĂ©rĂ©ment se faire baiser. Puis tu la tueras. Pas vrai ?En attendant, qu'elle recule, elle a aucune chance de gagner. Toi, t'as plus rien Ă  cacher, plus de secrets sur ce qu'elle te fait sentir sous la ceinture. Mais elle ? Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 10 AoĂ» - 357 Attendu...? » Rire Ă©touffĂ© rĂ©duit Ă  un soupir d'amusement. De soulagement. C'est une douce halenĂ©e de menthe poivrĂ©e qui vient chatouiller les narines, ravive la fine courbe de l'insolence – qu'on aurait pu croire Ă  jamais portĂ©e disparue – pour dĂ©voiler les porcelaines alignĂ©es. Un mot, un seul, un pas de trop, un faux, une exquise caresse Ă  laquelle ronronne l'ego assassinĂ©, noyĂ© dans l'ocĂ©an de toutes ces absurditĂ©s par les vagues d'une assurance excessive, dĂ©sormais ressuscitĂ©, ramenĂ© d'outre-tombe par celui mĂȘme qu'il l'y a envoyĂ©. Comme ça tu m'as attendue pendant des annĂ©es? Et encore aujourd'hui semble-t-il... Mais combien t'as attendues aussi longtemps, exactement? » Il y Ă©tait presque. À peu prĂšs de t'acculer de sa personne, de ses promesses rĂ©voltantes, toi, chasseur devenu chassĂ©, sans issue ni Ă©chappatoire, le pied pris Ă  reculons dans son propre piĂšge. À quelques secondes de voir s'Ă©vanouir ton aplomb, asphyxiĂ© Ă  trop retenir son souffle pour ne pas s'empoisonner du sien. Ne pas s'imprĂ©gner les sens des effluves de son parfum immondement grisant. Ne pas laisser la mĂ©moire s'en entacher ou le palpitant s'en Ă©tourdir. Mais Icare ne pouvait s'empĂȘcher de voler plus prĂšs, toujours plus prĂšs du soleil, insolent lui aussi incapable de s'arrĂȘter. Et le voilĂ  maintenant Ă  chuter, les ailes d'Ă©bĂšne consumĂ©es par les flammes destructrices de l'avarice. Moi qui pensais n'ĂȘtre qu'une parmi tant d'autres. Faut croire que t'es p'tĂȘtre pas vraiment passĂ© Ă  autre chose finalement. Puis, la gifle qui laissera la fiertĂ© contusionnĂ©e. Tu crush encore sur moi, O'Connell? » Parce que cette fois, tu ne manqueras pas de lui arracher le bĂąton qu'il tend pour se faire battre. On s'acharne sur mon cas, mais toi, Ă  quel point ça te fait de l'effet, combien ça t'allume, l'idĂ©e que je puisse avoir envie de toi. » La poigne qui s'ose Ă  revendiquer ce col souillĂ©, agrippĂ©, vers soi tirĂ©. Qui rĂ©clame l'oreille Ă  laquelle se pose cette complainte tiĂšde d'abandon entre les lippes glissĂ©es. Que je te demande, sans dĂ©tour ni façon Baise-moi » Manifestation d'une Ă©vidente lubricitĂ©. Simulacre ou ignoble vĂ©ritĂ©? La voix dans tous les cas soumise, sous le poids de la concupiscence modelĂ©e. TĂȘte chavirĂ©e, cou dĂ©ployĂ©. L'air avidement capturĂ©, happĂ© par goulĂ©es. L’air sur le charbon brĂ»lant des chaudiĂšres bestialement soufflĂ©, contre la peau, les vitres, Ă©crasĂ©. Pour n’en laisser qu’un nuage de buĂ©e, un voile brumeux de censure duquel vous abrier. Ici. Maintenant. À l'arriĂšre. » Alors qu'Ă  quelque part, les genoux dĂ©nudĂ©s s’enlisent dans la banquette, que les mains, barbares, profanent le maudit sans en Ă©pargner la moindre parcelle, que les doigts, assoiffĂ©s, s'immiscent pour s'abreuver des eaux sacrĂ©es d'Eros. À m'en faire perdre la raison. À m'en faire oublier mon nom. » Tandis que l'impie dĂ©pĂšce l'homme de sa religion, que les courbes fĂ©minines aux sommets pointĂ©s, dĂ©couverts, se plaquent contre lui, que l'intĂ©rieur de ses cuisses se cale contre l'entrejambe, suppliciant, que la moiteur scelle les silhouettes aux vĂȘtements grossiĂšrement relevĂ©s, impudemment abaissĂ©s, enveloppes charnelles qui n'aspirent qu'Ă  s’imbriquer. Vice serpentant contre celui collĂ© au dossier par la tentation fiĂ©vreuse d'Ève, belle de toute son indĂ©cence. Pour te sentir contre moi. En moi. T'appartenir. Baise-moi. Serre-moi. Plus fort. Toujours plus. » Ces priĂšres corrompues, pĂ©niblement extirpĂ©es de ce corps tendu. Pour qu'enfin, Ă  quelque part dans cet esprit tordu, l'un complĂšte l'autre de sa longueur. O'Connell. » Que les bassins s'Ă©chauffent imaginairement au rythme des dĂ©sirs ardents. Continue. » Que l'hĂ©rĂ©tique s'adonne au dĂ©hanchement d'une danse suave au-dessus. T'arrĂȘte pas. » En parfaite symbiose avec les coups de l'Ă©perdu. T'arrĂȘte surtout pas. » Pour qu'enfin, ils s'Ă©lĂšvent Ă©hontĂ©ment Ă  l'apogĂ©e, Ă  la hauteur du pĂ©chĂ© originel cultivĂ© depuis tant d'annĂ©es. À l'arriĂšre de cette bagnole inoccupĂ©e, contre laquelle tu es de tout ton long adossĂ©e, contre laquelle il est appuyĂ©. Sans que vous ne vous touchiez. ScĂšne de tes pensĂ©es les plus dĂ©viantes, rebutantes, que tu Ă©pies, narres tout bas dans l'espoir de rĂ©ussir Ă  perturber l'enfoirĂ©. Et elle vient, l'inspiration, bien trop aisĂ©ment alimenter d'une sensualitĂ© dĂ©bridĂ©e ce timbre se voulant habituellement dĂ©sintĂ©ressĂ©. Dangereuse traĂźtresse dont tu te gardes, mĂ©fiante, de l'obscur dessein, qui ne cherche qu'Ă  t'appĂąter dans ses filets. À exposer tes sombres secrets. Non, tu ne vas pas pousser plus loin. MĂȘme si les lĂšvres dĂ©jĂ  s'humidifient pour renchĂ©rir. MĂȘme si le derme frisonne en attendant la suite. Tu n'iras pas trop loin. Etcetera, etcetera... » Que la langue, diablesse, finira par s'attarder Ă  dĂ©cortiquer. Une fin prĂ©cipitĂ©e Ă  cet Ă©pisode de dĂ©bauche fantĂŽme qui ne te fait nullement envie, pour lequel tu ne trembles pas, pas mĂȘme un peu, et qui ne partagera avec la rĂ©alitĂ© que ces joutes grossiĂšres audacieusement murmurĂ©es, créées de toute piĂšce par l'imagination fertile qui s'amuse Ă  planter ces graines d'une envie irrĂ©pressible sans saisir qu'elle Ă©chappe, sur son jardin, ces mĂȘmes semences qui feront tĂŽt ou tard germer inĂ©vitablement l'arbre du fruit dĂ©fendu. RassasiĂ©? Parce que je prĂ©fĂšre te l'dire dĂšs le dĂ©part, y'a aucune chance que ça se concrĂ©tise. Patiente autant que tu veux. Fantasme aussi souvent que ça te chante. Entre nous, y'aurait rien de transcendant... C'est pas pour rien que t'Ă©tais pas mon premier choix. Ni mon dernier. » Ce regard froid qui contraste avec les flammes qui animent la carcasse, dĂ©tournĂ©. Ces paroles sans moindre dĂ©licatesse, balancĂ©es avant mĂȘme d'y penser. À quelque part, tu sais que c'est pas du jeu, mais s'il est vraiment passĂ© Ă  autre chose, qu'est-ce que ça change? T'es Ă©puisĂ©e, lasse de tenir la barre, coincĂ©e dans ces montagnes russes d'Ă©motions interminables dont tu ne semble pas pouvoir – vouloir? – t'extirper. Tu ne nies pas ĂȘtre une connasse, mais O'Connell s'acharne aussi, alors vous rĂ©coltez tous les deux le collatĂ©ral. La main s'appose, dĂ©cidĂ©e Ă  rĂ©tablir et ce, pour une Ă©niĂšme fois, cette distance avec laquelle vous jouez constamment. Occasion rĂȘvĂ©e de briser cette prison d'acier et de chair que tu saisis sans hĂ©sitation, pressĂ©e de regagner ta libertĂ©. Maintenant, si t'as fini de t'emballer comme un ado en pleine pubertĂ©, on va revenir Ă  nos moutons et remplir cette dĂ©position. Ensuite, tu seras libre d'retourner voir dans l'bar si j'y suis. » Et dĂ©jĂ , le crayon cliquette. Mais pourquoi tant de hĂąte? OĂč est l'urgence? T'as peur de quoi, Keira? C'est procĂ©dural, mais tu vas gentiment t'y plier, okay? Avant que tu me racontes ce qui s'est passĂ©, j'vais avoir besoin de ton nom complet, de ton numĂ©ro et... » Malaise. Fuck, avec toutes ces conneries, t'avais complĂštement zappĂ©. D'une adresse Ă  laquelle tu vas habiter. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 17 AoĂ» - 341 Sleeping with my demons Ses mots sont un souffle chaud qui intensifie les braises de ton dĂ©sir. Qu'il est difficile de ne pas se laisser happer par le vaste ocĂ©an de l'imagination lubrique et dĂ©bordante. Les images se dessinent distinctement au crayon noir sur le brouillon de ton esprit, elles prennent vie pour mieux te torturer encore, te laissant deviner les mouvements lascifs, entendre les complaintes licencieuses. La succube crache ses provocations, te mettant face Ă  tes propres faiblesses, celles que tu cherches Ă  enterrer sous le sable, mais qui reviennent Ă  chaque morsure de vagues. Elle dresse un tapis de luxure qui se dĂ©roule avec une aisance dĂ©concertante, trop pour que ce ne soit pas suspect. Tu ne rĂ©ponds pas Ă  sa question, dĂ©jĂ  parce que tu ne connais pas la rĂ©ponse, mais aussi parce que tu veux museler ce malin plaisir qu'elle prend Ă  te malmener. Une douce affliction placĂ©e sous l'Ă©toile de la concupiscence, dans le ciel du vice et du pĂ©chĂ©. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche pour Ă©chapper les chapitres de son rĂ©cit Ă©rotique, tu sens ton corps se battre pour avoir le droit de se laisser aller, et ton esprit divague vers les mĂȘmes recoins interdits que te partenaire Ă©phĂ©mĂšre, voire imaginaire. Tes paupiĂšres, trop lourdes, se ferment au son de sa voix cassĂ©e par le dĂ©sir, une piĂšce de théùtre parfaitement rĂ©citĂ©e qui pousse ton imagination au-delĂ  de ses propres limites. Oui, les images dĂ©filent, ce qu'elle te conte prend vie, sur cette banquette arriĂšre tu rĂ©animes au bouche Ă  bouche le fantasme de jadis. Ou d'aujourd'hui. T'as pas encore dĂ©cidĂ©. Puis tu t'autorises Ă  Ă©crire tes propres lignes, oĂč contre la carcasse mĂ©tallique, vos corps se cherchent, se trouvent, et s'unissent. Tes mains agrippent la chair de ses cuisses pour pouvoir la soulever aisĂ©ment. T'as le cƓur qui s'affole, qui vrille, qui manque des battements. Ta peau voit sillonner des milliers de dunes de frissons, ton souffle est saccadĂ©, violentĂ© par la force de ce prĂ©misse d'Ă©bats improvisĂ©s Ă  faire rougir les plus dĂ©vergondĂ©s. Les tissus descendent, nĂ©gligemment agrippĂ©s pour mieux pouvoir s'apprivoiser, mais trop impatients pour complĂštement les retirer. Elle veut te sentir contre elle. En elle. Tu ne fais plus bien la diffĂ©rence entre imagination et rĂ©alitĂ©, bercĂ© par le pouvoir irrĂ©el de cette danse charnelle. Ça tourne, ça voltige, ça grossit. Puis tu obĂ©is Ă  la tentation, enfin autorisĂ© Ă  y cĂ©der, scellant Ă©troitement votre intimitĂ©, secouant la voiture inoccupĂ©e, peu subtilement cachĂ©s, mais trop happĂ©s par le plaisir exacerbĂ© pour vous soucier des regards qui pourraient s'attarder, exhibitionnistes passionnĂ©s, ses gĂ©missements sont une symphonie torride, un concert gĂ©nĂ©sique qui monte en crescendo inavouĂ©. Des bassins qui s'accompagnent, union parfaite, mĂ©lange divin. Une main relĂąchĂ©e pour mieux s'appuyer sur la vitre, y laissant une trace impudique. A l'arriĂšre. Contre la voiture. Continue. T'arrĂȘte pas. Et tu t'y plies, trouvant le rythme qui transforme l'anarchie de vos corps en ballet sensuel, sans Ă©teindre la fibre chaotique qui se mĂ©lange Ă  une passion Ă©touffĂ©e depuis trop d'annĂ©es. L'apogĂ©e. Le dernier ciel. Les muscles s’activent encore avant de trembler dans l'ultime sĂ©isme qui fait exploser l'Ă©chelle de Richter, magnitude encore jamais rencontrĂ©e, inĂ©dite dans l'histoire des idylles. Puis tout se relĂąche. En elle. Contre elle. Et le rĂȘve prend fin. Le mirage disparaĂźt, te laissant brĂ»ler dans le dĂ©sert sans fin du rejet. Redescente brutale aprĂšs une dose euphorisante de drogue dure. Ascenseur qui lĂąche brutalement. Chute du haut d'un immeuble avec atterrissage contre le bitume. La harpie est cruelle. Non seulement elle te ramĂšne avec une violence inouĂŻe vers l'ignoble rĂ©alitĂ© d'une tuerie envers les tiens, mais en plus elle plonge ses doigts dans les plaies pas encore guĂ©ries d'un passĂ© qui a broyĂ© l'ego dĂ©mesurĂ© et poignardĂ© un cƓur en apprentissage. Ton visage se referme, tes sourcils se froncent, Ă©cƓurĂ© par ce changement de ton. Le monde s'est remis Ă  tourner dans le mauvais sens. Les corps rĂ©apparaissent. Les souvenirs de cette nuit sanglantes aussi. La constante redevient une flic avide d'en finir avec ces conneries de gangs, et sa froideur te laisse dĂ©semparĂ© l'instant de quelques secondes. OĂč est celle qui prĂ©tendait que tu Ă©tais plus fort que ça. OĂč est la compassion que t'avais pu lire dans son regard. Tu veux qu'on te la rende. Car celle qui est devant toi, tu ne ressens absolument rien Ă  son Ă©gard, et tu n'aurais rien ressenti pour elle non plus Ă  l'Ă©poque. Le venin crachĂ© te paralyse, le dĂ©sarroi est palpable, et il te faut un certain temps pour reprendre tes esprits. Du cauchemar au rĂȘve, puis de retour dans le cauchemar. Les portes du paradis n'Ă©taient qu'une illusion aussi sournoise que celle qui en gardait l'entrĂ©e, tu n'as jamais Ă©tĂ© destinĂ© Ă  autre chose que les pavĂ©s de l'enfer. Trop fier pour te plaindre, tu fais miroir Ă  son indiffĂ©rence, t'Ă©vertuant Ă  ne manifester aucune Ă©motion, si ce n'est celle de la rĂ©pulsion. Peut-ĂȘtre vient-elle de te rendre service. Si l'hĂ©sitation de la flinguer s'Ă©tait honteusement immiscĂ©e, maintenant tout est redevenu parfaitement clair. Lorcan Liam O'Connell. » A t-elle dĂ©jĂ  entendu ce second prĂ©nom qui t'a Ă©tĂ© attribuĂ© ? Peu de chance, malgrĂ© tes nombreuses tentatives, Keira Thompson n'a jamais cherchĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  toi. Elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'elle a voulu sĂ©lectionner sur le grand fil de ton existence cabossĂ©e. Toujours le pire, rarement le meilleur. Mon numĂ©ro t'as qu'Ă  l'regarder dans ton tĂ©lĂ©phone. » Tu ne lui feras pas de cadeau. Si elle veut la jouer impersonnel et protocolaire, c'est exactement ce que tu vas lui donner. Pour l'heure, vous n'ĂȘtes plus rien, pas mĂȘme des ennemis, car la haine reste un sentiment que tu refuses de lui accorder. T'avais besoin de quelqu'un ce soir, et elle n'est certainement pas celle sur qui t'aurais misĂ© une bouĂ©e de sauvetage, mais t'as quand mĂȘme espĂ©rĂ© qu'elle ose te tendre une main, pour t'aider Ă  te relever, qu'importe s'il n'aurait s'agit lĂ  que d'une brĂšve parenthĂšse Ă  un statu-quo bien ancrĂ©. J'viens d'apprendre que j'ai tout perdu, tu crois vraiment que j'sais oĂč j'vais dormir ce soir ? » Il est fort probable que tu ne dormes de toute façon pas cette nuit. Trop hantĂ©. Trop secouĂ©. Les cris raisonnent encore, et le fantĂŽme de la chaleur des flammes refuse de te lĂącher. AprĂšs cet interrogatoire nausĂ©abond t'iras estimer l'Ă©tendu des dĂ©gĂąts, et voir s'il est possible pour toi de rĂ©cupĂ©rer quelques affaires. Tu sais quoi, Thompson ? Je vais rĂ©pondre Ă  ton autre question. » Celle que t'as Ă©vitĂ©e tout Ă  l'heure. Et Ă  laquelle t'as maintenant la rĂ©ponse. Peut-ĂȘtre que j'ai par le passĂ© Ă©prouvĂ© quelque chose pour toi. J'en sais rien, j'Ă©tais trop jeune et trop fier pour rĂ©aliser quoi que ce soit. Mais ce qui est certain, c'est qu'Ă  l'heure d'aujourd'hui, j'ressens plus rien Ă  ton Ă©gard, si ce n'est une haine viscĂ©rale. La personne que t'es devenue m'intĂ©resse pas. Cette coquille vide, cette garce sans cƓur. Et crois-moi, si j'avais su Ă  l'Ă©poque que t'Ă©tais comme ça, jamais j'me serais intĂ©ressĂ© Ă  toi d'une quelconque façon. » Le mirage n'est pas seulement le fantasme susurrĂ© au creux de l'oreille, c'est aussi cette image que tu te faisais d'elle. Tu sais pas Ă  quel point il y a de vĂ©ritĂ© dans ce que tu lui confesses, mais Ă  cet instant prĂ©cis, t'as l'impression qu'absolument tout est parfaitement sincĂšre. T'es ma putain d'erreur de jeunesse. Et c'est tout ce que tu seras jamais. T'Ă©tais ptete mon premier choix, mais tu seras assurĂ©ment pas le dernier non plus. Maintenant, pose-moi tes questions qu'on en finisse. » Le cri de dĂ©tresse est Ă©touffĂ©. Le fantĂŽme du passĂ© n'a pas daignĂ© Ă©couter. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Aujourd'hui Ă  035 La ponce s'Ă©crase douloureusement contre le lys. Sous ton joug, elle erre. Traine. Elle chute, remonte, tournoie, tangue entre - flirte avec - les fines lignes d'azur, sur le blanc floral des non-dits qui vous pourchassent, vous traquent, pour laisser en long et en large dans sa foulĂ©e calligraphique le prĂ©ambule d'un cauchemar collectif aux maintes versions, cent fois dĂ©jĂ  rapportĂ©, mais qui se doit, une fois de plus encore, d'ĂȘtre racontĂ©. AffrontĂ©. ImmortalisĂ© sur papier. Vaillamment, la plume meurtrie se rĂ©pand en sang d'encre. Elle fait naĂźtre un nom qui n'a plus de secret pour toi, ou le croyais-tu. Elle gribouille machinalement un numĂ©ro en vĂ©ritĂ© depuis le premier jour retenu, comme une priĂšre par coeur apprise, non pas pour conjurer le mauvais, mais pour en invoquer l'essence; Lorcan Liam O'Connell. Ton Ă©criture se veut cursive, pressĂ©e, Ă  la hauteur de l'auteur. Ses traits, cassants, fermes, dĂ©cidĂ©s, sont un parfait reflet de cette attitude adoptĂ©e pour mieux te distancer de l'interrogĂ© avant de ne te noyer. Il faut dire que tu t'en es extirpĂ©e de justesse, de ces eaux troubles dans lesquelles tu t'es jetĂ©e, celles mĂȘmes animĂ©es par les profondeurs de vos Ăąmes dĂ©rangĂ©es, noires de toutes vos perversions Ă  ne plus en distinguer le fond. À peu prĂšs de te retrouver engloutie par ses rĂȘveries Ă  lui, que tu ne partages pas, que tu ne faisais que narrer, sans rien Ă©prouver. Que le charnel semble confondre avec ce qui te fait rĂ©ellement vibrer, prise en traĂźtre par le courant d'une lubricitĂ© qui n'est certainement pas tienne - toi qui ne le dĂ©sires pas, toi dont le corps ne s'attisera plus jamais pour aucun d'eux - mais qui, on pourrait le croire, faillit nĂ©anmoins t'entrainer avec elle. Le frisson de l'horreur. Du derme qui s'insurge. Un retour aux sources claires, aux rangs serrĂ©s, Ă  la nature maladive de vos interactions acariĂątres dans lesquelles tu te complais. À cet antagonisme perpĂ©tuel doublement synonyme de zone de guerre et zone de confort. Tu jettes la premiĂšre d'une Ă©niĂšme pierre, mais tu n'es pas la seule Ă  reprendre les armes au dĂ©nouement de cet Ă©garement condamnable. Vulgaire copiste apathique soi-disant soucieuse de coucher jusqu'au moindre dĂ©tail qu'elle entendra Ă©chapper, ton cours se voit brusquement interrompu, freinĂ© par sa confidence dĂ©concertante qui pousse la pointe Ă  s'arrĂȘter, Ă  s'enfoncer tremblante dans la fibre, peu Ă  peu, mot aprĂšs mot, jusqu'Ă  presque en poignarder la pauvre page martyrisĂ©e. Tu joues la flic exemplaire qui ne se laisse pas gagner par les Ă©vĂšnements ou les sentiments, la harpie dĂ©sintĂ©ressĂ©e qui ne voit rien de plus, rien de moins, qu'un tĂ©moin peu collaboratif parmi tant d'autres passĂ©s avant lui, comme s'il n'Ă©tait pas dĂ©jĂ  bien trop tard pour le convaincre de tels non-sens. Mais vous savez. Vous niez, mais vous savez. Tu as conscience du fait que ta prĂ©tention fait pĂąle figure aprĂšs ces regards affolĂ©s lancĂ©s Ă  sa recherche, cette inconvenante naĂŻvetĂ© Ă©chappĂ©e Ă  son Ă©gard, ces indĂ©cences luxurieuses dĂ©peintes avec une aisance naturelle sur la toile de ses pensĂ©es. Et si, d'un point de vue extĂ©rieur, l'inconsistance - des rĂ©actions, des paroles, des actes - est manifeste, elle devient alors, lorsqu'on brave l'obscuritĂ© de la carcasse pour en dĂ©couvrir ses trĂ©fonds, la preuve probante d'une dysharmonie existentielle entre l'encĂ©phale et le palpitant. D'un tiraillement qui n'a lieu d'ĂȘtre, mais qui sĂ©vit lancinamment, encore plus dĂšs Ă  coquille vide. Et pourtant, la cage qui craque, les os qui gueulent sous le poids d'un trop-plein malsain. D'un nƓud d'Ă©motions pĂȘlemĂȘle. De rage. D'amertume. D'Ă©cƓurement. De regret. Tu dĂ©bordes d'une accumulation telle que tu sais mĂȘme plus quoi en faire. Comment la faire taire. Une garce sans coeur. Et pourtant, tu l'as souvent senti se dĂ©chirer, cet organe balafrĂ©, morcelĂ©, bon pour la casse dans l'Ă©tat qu'il est. Ce myocarde que tu ne supportes plus de panser. Cet ennemi jurĂ©. Ce NĂ©mĂ©sis d'une garce qui prĂ©fĂ©rait largement ne rien Ă©prouver, pouvoir s'en dĂ©barrasser, mais qui se retrouve toujours coincĂ©e Ă  devoir le rafistoler. Ils tardent Ă  s'Ă©lever, les astres dorĂ©s qui l'Ă©clairent d'une lueur indĂ©chiffrable. La main s'est arrĂȘtĂ©e. La mine, de peur, s'est Ă©clipsĂ©e. Il n'y que les lĂšvres qui s'osent Ă  briser le portrait d'une Keira assombrie pour se rĂ©chauffer aux extrĂ©mitĂ©s. Finalement. Tu commences Ă  comprendre. » Comprendre qu'il ne sert strictement Ă  rien de s'acharner. Que c'est Ă©crit dans le ciel, dans ton sang, jusque sur le moindre brin de cet ADN abominant T'es pas une coquille vide. T'es pas une garce sans coeur. Puisque. En vrai, j'suis carrĂ©ment pire que ça. » Aux yeux des siens, t'es une Italienne. Une de ces enflures qu'on dĂ©teste. Aux yeux des enflures, t'es une Crow. Un de ces rapaces qu'on rĂ©pugne. Aux yeux des autres, t'es la bĂątarde Ă  qui on peut jamais faire confiance sans se prendre un couteau dans le dos. Un mensonge aux multiples facettes qui s'approche dangereusement de la vĂ©ritĂ©, parce qu'en bout de ligne, t'es tout et rien de tout ça Ă  la fois. Mais Ă  qui la putain d'faute. » L'acajou s'Ă©clipse derriĂšre les paupiĂšres plissĂ©es pour mieux darder. Le ton gravit audacieusement les dĂ©cibels. Sans trop savoir pourquoi, ça t'agace, et t'as beau essayer de t'en tenir Ă  ton rĂŽle de flicaille, t'y arrives simplement pas quand il y met du sien. Alors les lippes s'Ă©crasent un moment, histoire d'Ă©viter qu'elles ne se tordent plutĂŽt en un paquet de conneries qui n'ont pas sa place ici. Pas cette nuit. ...Tu sais quoi? Remplis-la toi-mĂȘme ta foutue dĂ©position. » Une page arrachĂ©e et un stylo logĂ©s entre les pattes, voilĂ  ce que tu as de mieux Ă  lui proposer; Vous foutre mutuellement la paix le temps d'une soirĂ©e. Une offre sur laquelle il ne peut cracher, une que tu ne lui laisseras mĂȘme pas l'occasion de refuser. T'as dĂ©jĂ  tournĂ© les talons sans daigner jauger sa rĂ©action, en quĂȘte de Peterson Ă  qui tu dois refiler le calepin avant de pouvoir dĂ©camper. T'oublieras pas d'la ramener aux flics... Et d'me texter quand t'auras trouvĂ© oĂč tu vas crĂ©cher. » Pas que ça t'importe au fond, encore moins que ça t'inquiĂšte, l'idĂ©e qu'il ait p'tĂȘtre nulle part oĂč aller. Tu veux juste garder un oeil sur l'enfoirĂ©. Il reste ton indic, O'Connell. Tu dois savoir oĂč le trouver. En cas que t'aies besoin de lui parler. Ou de le buter. Bref, beaucoup moins d'emmerdes si tu sais oĂč il va traĂźner. Qu’est-ce qu’vous arrivez pas Ă  piter? Ils Ă©taient prĂȘts Ă  tous nous descendre! Ils ont cramĂ© notre pub! Vous rappliquez dans vos uniformes serrĂ©s avec vos matraques plus longues qu’vos bites et faites genre de v’nir nous aider, mais vous faites que dalle! Vous faites qu’nous la mettre profond avec votre systĂšme Ă  foutre. Vous pouvez toujours aller vous torcher avec votre paperasse d’enculĂ©s! » Tout est okay ici? » Intrusion inattendue, intervention inespĂ©rĂ©e, mais visiblement bien accueillie par l'une des parties, tu sembles dĂ©barquer comme un cheveu sur la soupe au milieu d'un Ă©change mouvementĂ©. Comme ça, tout bonnement, en rajustant le coat sur tes Ă©paules pour mieux en remonter la glissiĂšre. Peterson semble au bout de sa vie, ou de sa patience, les bras croisĂ©s, l'air fermĂ© d'un mec agitĂ© sur le point d'imploser. De dos, tu vois pas immĂ©diatement la trogne de l'autre, celle de la racaille qui dĂ©gueule la suie de ses poumons encrassĂ©s sur ton comparse, mais quelque chose te dit que t'aurais mieux fait de rentrer. PrĂ©texter un oubli. Quelque chose comme la dĂ©gaine familiĂšre du Crow qui se dĂ©compose Ă  la vue de ton teint halĂ©, une offense sans nom, un dĂ©tail oubliĂ© sans en avoir rĂ©alisĂ© avant l'importance somme toute significative en de telles circonstances. T’as kek chose Ă  dire saloperie d’rital? » Ou encore quelque chose comme le flingue qui se pose contre ton front quand la raclure se dĂ©cide Ă  te balancer dans le mĂȘme panier que leurs bourreaux Ă©chappĂ©s. Tu t’crois oĂč s’pĂšce de sous-merde? T’imagines qu’tu peux t’pointer ici tranquille parce que t’as un badge? Tu penses qu’ça rend invincible? Digne de respect? Qu’ça va t’protĂ©ger d’la balle que j’vais t’foutre entre les deux? » Et le cran de suretĂ© retirĂ© dans un dĂ©clic. Les bleus qui s'alarment. Les mains armĂ©es de Peterson qui brandissent au timbre de son avertissement. Les tiennes qui lĂąchent le carnet, se lĂšvent lentement. L'impression de dĂ©jĂ -vu qui te prend les tripes. Tu mĂ©rites juste de t’faire abattre comme un chien. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ Contenu sponsorisĂ© sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum 91Likes, 2 Comments - Alexandre Touchet (@alex_gmc) on Instagram: “« N’entre pas docilement dans cette douce nuit »” les forumsForum Blabla 18-25 ans Etoile Abonnement RSS RĂ©glages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet N'entre pas docilement dans cette douce nuit... RĂ©pondreNouveau sujetListe des sujets 1 DrOrt-Meyer MP 05 juin 2015 Ă  204004 passage Le vaisseau qui s'Ă©loigne de la terre avec la citation du docteur Brandt en fond 1 Nouveau sujetListe des sujets RĂ©pondre PrĂ©visu ? Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? 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