Ledécès par euthanasie de l'écrivaine Anne Bert, lundi 2 octobre en Belgique, met en lumière les limites de la loi française du 2 février
Opinions En continu Élections de mi-mandat aux États-Unis Le spectre de Donald Trump À environ deux mois des élections de mi-mandat aux États-Unis, l’ancien président Donald Trump est toujours aussi présent sur les scènes politique et médiatique. Il domine l’actualité américaine en raison de plusieurs sujets, comme les nombreuses enquêtes en cours, les controverses avec ses opposants politiques, sa domination sur le Parti républicain et la possibilité d’une nouvelle candidature à la présidence en 2024. Environnement Protéger nos lacs nous-mêmes Périodiquement, la protection des lacs constitue un enjeu. L’été 2022 n’y a pas échappé, car l’eau n’est pas seulement une ressource importante, elle joue un rôle vital ». À un point tel qu’à la veille de la campagne électorale, François Legault annonçait la création d’un Fonds bleu » si la CAQ était reportée au pouvoir, pour financer des initiatives existantes comme nouvelles. Économie Investir en technologie, ici L’inflation atteint des sommets historiques et une récession économique mondiale se dessine. Nous venons de traverser plus de deux années tumultueuses de perturbations pandémiques, et notre gouvernement aura besoin d’une croissance économique solide pour reconstruire notre système de soins de santé et payer les programmes sociaux que nous estimons tous. Témoignage J’ai côtoyé les anges J’ai choisi de vous écrire aujourd’hui pour vous dire que la vie peut basculer d’un instant à l’autre. Santé mentale L’accessibilité doit être abordée La campagne électorale sera lancée demain. Le sujet de l’accessibilité aux services en santé mentale et aux psychologues sera-t-il au cœur des enjeux électoraux ? L’enjeu du réalignement politique Dans la vie politique d’une société, il y a parfois des moments où l’histoire s’accélère. Où l’impression d’assister à une époque charnière est bien réelle. Six mois de guerre en Ukraine Les larmes de Marina Nous ne savions pas que nous voyagions à bord du même train en direction de Monterosso, station balnéaire sur la Riviera italienne, le même train qui allait tomber en panne au milieu d’un tunnel et recracher ses voyageurs deux stations trop tôt, à Manarola, en attendant que le service reprenne. Du crime organisé au crime désorganisé Avant de commencer mon texte, permettez-moi de vous dire que je suis très content de vous retrouver, chères lectrices et chers lecteurs. L’Ukraine devant la menace nucléaire militaro-civile En Ukraine, l’été nucléaire viendra-t-il avant l’hiver ? D’après l’évaluation de l’Institute for the Study of War ISW, les forces russes et ukrainiennes ont en effet échangé des accusations réciproques de tirs d’obus dangereux sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les Russes. Quel parti se souciera des 310 908 personnes assistées sociales ? Il y a 310 908 personnes assistées sociales au Québec ; 310 908 personnes dont le revenu est insuffisant pour couvrir des besoins aussi essentiels que se nourrir, se loger, se vêtir et se déplacer. Charte de la langue française Des gestes nécessaires pour des exigences pressantes Il y a 45 ans, jour pour jour, le Québec adoptait la Charte de la langue française loi 101. Pour permettre au Québec de répondre à de nouveaux défis, la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français loi 96 a été adoptée en 2022. Cette loi est loin d’être parfaite. Le commun s’érode L’équipe éditoriale de La Presse est heureuse d’accueillir David Santarossa parmi ses collaborateurs réguliers. Enseignant au secondaire depuis plusieurs années, il publiera à l’automne un premier essai qui portera sur les débats identitaires contemporains. Logement Une véritable priorité nationale Sortons le logement du cycle électoral et consacrons-lui toute l’attention qu’il mérite, au quotidien comme à long terme, en commençant par la nomination d’un ou d’une ministre de l’Habitation à temps complet. Étudiants disparus L’onde de choc de l’exigence de justice au Mexique Depuis le 19 août, une spectaculaire vague d’arrestations secoue le Mexique en plus de narcotrafiquants, l’ex-procureur en chef de la nation Jesús Murillo Karam, ainsi que 64 policiers et militaires ont été arrêtés et inculpés dans l’affaire des 43 étudiants de l’École normale rurale d’Ayotzinapa, disparus depuis le 26 septembre 2014. Élections au Québec Un appel au respect, à l’intelligence et à l’audace ! Bien que le déclenchement officiel ne soit pas encore chose faite, on sent depuis quelques semaines que la fièvre électorale au Québec est déjà bien installée. Pour en finir avec l’augmentation des droits de scolarité Depuis 2013, les droits de scolarité sont indexés en fonction du revenu disponible des ménages par habitant. La ministre Danielle McCann a été forcée d’intervenir pour éviter la majoration de 8,2 % que l’application de ce principe aurait entraînée cette année et limiter la hausse à 2,4 %.
Réponse(1 sur 2) : Oui. En France elle cause environ une centaine de décès par an, elle est particulièrement grave chez les enfants et les personnes âgées (voire lien 2) du fait de la déshydratation. La gastro-entérite tue jusqu’à 80 petits Français par an - -
Programmes scolaires français Histoire, Lettres - 3e, 1re • Équivalence canadienne Secondaire, 2e cycleIntroductionLe centenaire de la Grande Guerre permet un large renouveau des publications de productions écrites entre 1914 et 1918 d’une part, et sur cette période d’autre part. Pour les premiers carnets de guerre, souvenirs d’anciens combattants, relations épistolaires, parmi lesquels Ceux de 14, de Maurice Genevoix et Orages d’acier, de Ernst Jünger sont devenus des classiques de la littérature, ainsi que Generals die in Bed, de Charles Yale Harrison, né et décédé aux États-Unis mais élevé à Montréal, d’où il s’enrôla dans la force expéditionnaire canadienne. Si la combinaison de l’écriture et de l’expérience guerrière n’est pas nouvelle […], la Première Guerre mondiale introduit, comme dans bien des domaines, la nouveauté. [Ainsi] l’engagement des écrivains dans la guerre aboutit à de nouvelles pratiques témoigner tout en gardant les outils propres aux écrivains ». Cette guerre bouleverse donc les pratiques des milieux littéraires tout comme les contributions des gens de lettres et elle est la matrice d’un véritable phénomène des écrivains combattants écrivains devenus combattants, combattants devenus écrivains et écrivains de l’arrière ». Par ailleurs, les différentes formes d’écritures appartiennent à des genres variés tels que les lettres, les carnets mais aussi les articles de journaux. L’écriture constitue finalement un enjeu à la fois politique, stratégique, militaire, mais aussi humain et psychologique particulièrement articles de presseDurant la Première Guerre mondiale, la presse écrite est un média d’information essentiel. Pour les autorités, il s’agit de la contrôler afin de préserver le moral des troupes, des civils et le secret militaire. En France, le décret sur l’état de siège suspend la liberté de la presse le 2 août 1914. La censure s’exerce sur tous les journaux qui sont régulièrement distribués avec des espaces blancs correspondants aux articles retirés voir document 3. La presse devient aussi un outil de propagande au service de l’État les récits des combats que l’on trouve dans les journaux officiels diffèrent de beaucoup avec les témoignages, carnets et journaux des tranchées. Dans ces écrits, l’armée française est caractérisée par un vocabulaire valorisant, qui la montre invincible, alors que les Allemands sont rabaissés et ridiculisés, notamment par l’inefficacité de leurs armes voici par exemple ce que l’on peut lire dans L’Intransigeant du 17 août 1914 L’inefficacité des projectiles ennemis est l’objet de tous les commentaires. Les shrapnells éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure. » Dans Le Petit Parisien du 19 janvier 1915, on découvre dans une lettre de soldat que les obus allemands ne sont pas si méchants qu’ils ont l’air d’être ». Une autre lettre du front » publiée dans Le Matin du 15 septembre 1914, explique que les éclats d’obus vous font simplement des bleus ». Le soldat allemand est tantôt maladroit dans ses tirs L’Intransigeant, 17/08/1914, tantôt d’une barbarie inimaginable, tel que l’on peut le lire dans Le Matin de Paris D’après les informations du Corriere della Sera reçues via Londres et via Cologne, on confirme que les barbares vainqueurs d’Anvers ont supplicié les malheureux prêtres belges à cause de leur refus héroïque, en les pendant aux cloches comme des battants vivants, la tête en bas ! ». À l’inverse, le soldat français est d’un héroïsme à toute épreuve il se dispute avec ses camarades pour monter au front Le Matin de Paris, 15/11/1914 et supporte ses blessures avec gaieté et fierté L’Intransigeant, 17/08/1914. La baïonnette, souvent personnifiée, devient une arme qui permet des luttes épiques et chevaleresques » L’Écho de Paris, 10/07/1915. Le registre lyrique et exalté est privilégié pour évoquer l’armée française, comme en témoigne cet article du Journal 1915 J’en reviens ! Je les ai vus […]. J’en tremble encore […] ce que je vous rapporte, c’est le culte de l’homme ayant touché du doigt le summum des beautés morales auxquelles une race peut atteindre. Je rentre du monde idéal, et j’ai vu l’âge d’or ! […] Quand je suis monté vers Eux, je les plaignais ; quand je reviens, je les envie. » Certains journalistes vont jusqu’à souligner la beauté et parfois le pittoresque des champs de bataille. Du côté canadien, retenons La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d’un légionnaire le même temps, une presse critique fait son apparition pour dénoncer la propagande et porter un regard sur la guerre moins aveuglé par le patriotisme. La censure est caricaturée par le personnage d’Anastasie, représentée avec une immense paire de ciseaux. En 1914, Albert Londres, correspondant de guerre du Matin, popularise l’expression bourrage de crâne ». En 1915, Le Canard enchaîné est créé et met peu à peu au point un langage codé en riposte à la propagande antiphrases, démentis qui valent confirmations, phrases à l’envers. Voici ce que l’on peut lire dans le Canard enchaîné du 10 septembre 1915 Le Canard enchaîné prend l’engagement d’honneur de ne céder, en aucun cas, à la déplorable manie du jour. C’est assez dire qu’il s’engage à ne publier, sous aucun prétexte, un article stratégique, diplomatique ou économique, quel qu’il soit. […] Le public veut des nouvelles fausses… pour changer. Il en aura. Pour obtenir ce joli résultat, la direction du Canard enchaîné, ne reculant devant aucun sacrifice, n’a pas hésité à passer un contrat d’un an avec la très célèbre agence Wolff qui lui transmettra, chaque semaine, de Berlin par fil spécial barbelé, toutes les fausses nouvelles du monde entier. »Les lettresL’acheminement du courrier est bien sûr difficile durant la Première Guerre mondiale le transport des lettres est non seulement ralenti par la saturation des centres de tri et de distribution, mais aussi par la censure. Cependant, l’échange avec les familles étant primordial pour le moral des troupes, la franchise postale est instaurée entre les soldats et leur famille dès le 3 août 1914. Afin de simplifier le traitement du courrier et la censure, l’administration militaire va par ailleurs créer des cartes pré-imprimées avec des phrases types les soldats n’ont plus qu’à rayer les phrases qui ne correspondent pas à leur situation. On retrouve le travail de la censure sur le courrier des soldats dans le roman La Vie tranchée, de Bénédicte des Mazery, qui cite par ailleurs d’authentiques lettres de soldats. Ces lettres, dont on peut aussi trouver des exemples dans le recueil Paroles de poilus, de Jean-Pierre Guénon et Yves Laplume, sont de précieux témoignages sur la vie au front ; Michel Litalien a lui aussi réuni un ensemble de ces écrits pour le Canada français. Malgré la censure, les poilus évoquent les effroyables conditions matérielles dans lesquelles ils se trouvent ils expriment leurs souffrances face à la boue des tranchées, au manque de nourriture, au froid, aux assauts ennemis, à la peur de la mort… tout en essayant de rassurer leurs proches. Certaines lettres, très émouvantes, sont écrites par des soldats sur le point d’être fusillés, souvent injustement, pour mutinerie ou désertion de poste. On peut ainsi citer la lettre que le caporal Henry Floch, fusillé en 1914, adresse à sa femme avant d’être fusillé voir document 1.Lettre du soldat Maurice Izambard à sa femme, 6 avril 1915. Archives départementales de la l’autre côté, les familles, essentiellement, les mères, les femmes et les filles, font parvenir au front de leurs nouvelles, souvent accompagnées de colis très attendus. Elles évoquent un quotidien bouleversé par le départ des hommes, notamment leur implication dans les travaux des champs. Enfin, la Première Guerre mondiale est à l’origine des marraines de guerre », qui apparaissent en 1915. Il s’agit au départ d’une institution patriotique des femmes ou des jeunes filles entretiennent une correspondance avec des soldats sans famille et livrés à eux-mêmes. En effet, pour ces derniers, les colis et les lettres affectueuses reçues par leurs camarades pèsent lourdement sur leur moral, et plus particulièrement au moment où la guerre s’enlise. Plus tard, le marrainage » s’étendra au-delà des soldats privés de famille, et se transformera souvent en relation sentimentale qui n’était pas prévue au journaux intimes et carnets du frontDe nombreux soldats tiennent des journaux personnels. Ils écrivent durant les périodes calmes du front, la nuit, au cours de moments de repos derrière les lignes. Ils consignent leur vie quotidienne dans les moindres détails en les illustrant parfois de croquis. Les sentiments et réflexions exprimés sont très variables enthousiasme et exaltation de l’engagé volontaire en début de guerre, panique et sentiments d’horreur pour d’autres mobilisés, résignation et stoïcisme des vétérans… Nombre de ces journaux nous sont parvenus grâce aux familles qui les ont conservés et certains de ces carnets sont même devenus de véritables œuvres littéraires on peut citer Le Feu, journal d’une escouade, d’Henri Barbusse, paru sous forme de feuilleton dans le quotidien L’Œuvre à partir du 3 août 1916, ou les différents livres du recueil Ceux de 14 écrits par Maurice Genevoix. Côté allemand, Ernst Jünger s’inspirera de ses carnets pour rédiger Orage d’acier publié en 1920. À l’inverse d’un récit rétrospectif, l’écriture de ces journaux se situe dans une immédiateté qui abolit la distance et parfois l’analyse. Cette écriture fait la part belle à l’expression de sentiments et d’émotions très variés exaltation, peur, colère, incompréhension, fascination, résignation, souffrance…, mise en valeur par de nombreux procédés d’écriture énumérations, accumulations, anaphores, phrases exclamatives et interrogatives…. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les auteurs ayant publié leurs souvenirs de guerre après la fin du conflit utilisent une écriture proche de celle du journal, notamment par l’emploi du temps présent c’est le cas de Erich Maria Remarque dans À l’Ouest rien de nouveau publié en 1929, ou de Jean Giono dans Recherche de la pureté » publié en 1939. Les écrits intimes de l’arrière ont connu une moins grande postérité. Ce genre est en revanche utilisé dans la fiction, qui cherche notamment à faire entendre la voix des femmes, qu’elles soient restées à l’arrière ou qu’elles se soient plus directement impliquées. Au Canada, plusieurs romans ont été produits par des femmes restées au pays, dont ceux de Nellie McClung The Next of Kin Those Who Wait and Wonder, 1917 et de Lucy Maud Montgomery Rilla of Ingleside, 1920 méritent attention. Le cas de Nellie McClung est particulièrement intéressant dans son roman, cette pacifiste d’avant-guerre abandonne ses principes, probablement suite au fait que son fils ait choisi de s’enrôler. On note par ailleurs que la plupart des romancières féministes canadiennes vont plus ou moins dans le même sens une fois la guerre déclarée et leur pays largement engagé dans le 1. Lettre du caporal Henry Floch à sa femmeComme 24 autres poilus injustement accusés d’avoir reculé devant l’ennemi, le caporal Henry Floch a été jugé et fusillé avec 5 autres de ses camarades à Vingré, le 4 décembre 1914. Voici sa dernière lettre, adressée à sa bien chère Lucie, Quand cette lettre te parviendra, je serai mort pourquoi Le 27 novembre, vers 5 heures du soir, après un violent bombardement de deux heures, dans une tranchée de première ligne, et alors que nous finissions la soupe, des Allemands se sont amenés dans la tranchée, m’ont fait prisonnier avec deux autres camarades. J’ai profité d’un moment de bousculade pour m’échapper des mains des Allemands. J’ai suivi mes camarades et ensuite, j’ai été accusé d’abandon de poste en présence de l’ sommes passés 24 hier au soir au Conseil de Guerre. Six ont été condamnés à mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un portefeuille te parviendra et ce qu’il y a te fais mes derniers adieux à la hâte, les larmes aux yeux, l’âme en peine. Je te demande à genoux humblement pardon pour toute la peine que je vais te causer et l’embarras dans lequel je vais te mettre…Ma petite Lucie, encore une fois, vais me confesser à l’instant, et espère te revoir dans un monde meilleur. Je meurs innocent du crime d’abandon de poste qui m’est reproché. Si au lieu de m’échapper des Allemands, j’étais resté prisonnier, j’aurais encore la vie dernière pensée, à toi, jusqu’au bout. Henry Floch. Lettre d’Henry Floch, in Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918, sous la direction de Jean-Pierre Guéno. © J’ai Lu, coll. Librio, 2. Lettre de Gaston Biron à sa mèreGaston avait 29 ans en 1914. Blessé le 8 septembre 1916, il meurt quelques jours 25 mars 1916 Ma chère mère, […] Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer ? Je me demande encore bien des fois s’il est vrai que je suis vivant ; pense donc nous sommes montés 1 200 et nous sommes descendus 300 ; pourquoi suis-je de ces 300 qui ont la chance de s’en tirer, je n’en sais rien pourtant j’aurais dû être tué cent fois et à chaque minute pendant ces huit longs jours, j’ai cru ma dernière heure arrivée. Oui ma chère mère, nous avons beaucoup souffert. À la souffrance morale de croire chaque instant la mort nous surprendre viennent s’ajouter les souffrances physiques de longues nuits sans dormir ; huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours au milieu d’un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille ; ah ! j’ai bien pensé à vous tous durant ces heures terribles, et ce fut ma plus grande souffrance que l’idée de ne jamais vous revoir. Nous avons tous deux bien vieilli, ma chère mère, et pour beaucoup, les cheveux grisonnants seront la marque éternelle des souffrances endurée ; et je suis de ceux-là . Plus de rire, plus de gaieté au bataillon, nous portons dans notre cœur le deuil de tous nos camarades tombés à Verdun du 5 au 12 mars. Est-ce un bonheur d’en être réchappé ? […] Gaston Lettre de Gaston Biron, in Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918, sous la direction de Jean-Pierre Guéno. © J’ai Lu, coll. Librio, 3. Une caviardée » du Canard enchaînéUne censurée du Canard Enchaîné n° 10 du 6 septembre 1916Strictement réservé à un usage en 4. Le film Entre les lignes Entre les lignes 3232 Hommage aux combattants canadiens de la Première Guerre mondiale, ce film fait la chronique du conflit à travers les mots de six participants. Entre les lignes des correspondances intimes adressées à des proches, on devine l'innommable, toute cette horreur censurée par la guerre et la par Claude Guilmain, produit par Anne-Marie Rocher© Office national du film du Canada, 2008 Document 5. Lettre ouverte de la Fédération nationale de la libre penséeLe document suivant est une lettre ouverte, c’est-à -dire une lettre adressée à un destinataire précis mais dont la publication dans un journal ou sur Internet permet à tous de prendre connaissance de son contenu et, éventuellement, d’y le Président de la République, M. le Premier ministre, MMM. Les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, Lors de la célébration du 80e anniversaire de l’Armistice de 1918, le Premier ministre déclarait à cette occasion que les mutins de 1917 devaient réintégrer pleinement notre mémoire collective nationale ». Propos de circonstances ? Près de quatre ans après, force est de constater que les choses sont restées en l’état. Pourtant, qui pourrait s’opposer aujourd’hui à cette mesure d’élémentaire justice, alors que les responsables de leur triste sort n’ont jamais été inquiétés ? Les mutins de 1917 n’étaient pas des déserteurs. Ils n’abandonnaient pas leur poste. En mai 1917, après les offensives meurtrières du Chemin des Dames et du plateau de Craonne, ces soldats exprimaient ainsi leur refus du sacrifice inutile, de l’acharnement sanglant, monstrueux et sans limites qui leur était imposé… À ceux-là il faut ajouter, notamment, les soldats fusillés sans preuve pour abandon de poste en présence de l’ennemi » ou sur le fondement de certificats médicaux attestant des mutilations alléguées à tort comme volontaires, pour fuir les combats. Quels que soient les chiffres dont on dispose aujourd’hui, chacun s’accorde à dire que la répression a été féroce. Les fusillés pour l’exemple sont devenus un des symboles de la justice expéditive et de l’arbitraire. Il est vrai que certaines mesures individuelles sont intervenues après le conflit nouveau procès, réhabilitation, etc. Cependant, la République n’a jamais officiellement reconnu l’injustice criminelle dont, collectivement, ils ont été les victimes. Rien n’est venu effacer l’opprobre dans lequel l’histoire les a rejetés. […] La République se grandirait en affrontant courageusement son passé. En d’autres circonstances, elle a su réaffirmer son devoir de mémoire. Il n’existe donc aucune raison pour écarter plus longtemps les fusillés de l’exemple de la réhabilitation dont ils ont été privés jusqu’ici. L’Angleterre, quant à elle, n’a-t-elle pas accompli récemment ce pas décisif ? C’est pourquoi, Monsieur le Président, notre association, soutenue dans sa démarche par la Fédération nationale laïque des associations des amis des monuments pacifistes, souhaiterait connaître votre sentiment à l’égard de cette criante injustice et, le cas échéant, ce que vous envisagez pour y mettre fin. Notes bibliographie - sitographieBecker Jean-Jacques, Les Français dans la Grande Guerre, Paris, Robert Laffont, Paule du, Le Journal d’Adèle, Paris, Gallimard Jeunesse, 1995 nouv. présentation 2007.Bourlet Michaël, Nicolas Beaupré, Écrire en guerre, écrire la guerre, France, Allemagne 1914-1920 », Revue historique des armées [En ligne], n° 248, Catherine, La Marraine de guerre, Paris, Hachette, 2002 nouv. éd. Le Livre de poche jeu-nesse, 2014.Jean Giono, Recherche de la pureté », Préface de Lucien Jacques 1914-1945, Carnets de moleskine, Paris, Gallimard, 1939 nouv. éd. 2014.Guénon Jean-Pierre, Laplume Yves dir., Paroles de poilus, Paris, [Tallandier, 1998] éd. Librio Sophie, Infirmière pendant la Première Guerre mondiale. Journal de Geneviève Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918, Paris, Gallimard Jeunesse, Jean-Noël, Les rumeurs les plus folles », L’Histoire, n° 267 Les hommes et la guerre. Héroïsme et barbarie, juillet 2002, p. Jean-Noël, Rumeurs, le plus vieux média du monde, Paris, le Seuil, 1987 dernière éd. augm. Points, 2010.Kupferman Fred, Rumeurs, bobards et propagande », L’Histoire, n° 107 14-18 mourir pour la patrie, janvier 1988, p. Arthur Joseph, Souvenirs et impressions de ma vie de soldat 1916-1919, Garand, Michel , Écrire sa guerre. Témoignages de soldats canadiens-français 1914-1919, Montréal, Athéna, des Bénédicte, La Vie tranchée, Paris, Éditions Anne Carrière, 2008 dernière éd. Pocket, 2013.Martin Florent, La poste pendant la Première Guerre mondiale » sur le site Histoire Maurice, La Guerre psychologique, Paris, PUF, coll. Que sais-je ? », n° 713, [1956] 3e éd. Erich Maria, À l’Ouest rien de nouveau, dernière éd. française, Paris, Le Livre de poche, Béatrice édition et commentaire, La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d’un légionnaire canadien-français 1914-1917, Québec, Presses de l’Université Laval, Béatrice, Quelle guerre raconter ? Le dilemme du légionnaire Paul Caron », Revue de la Société historique du Canada, Vol. 21, n° 1, 2010, p. Thomas-Louis, Journal de guerre 1915-1918, texte établi et annoté par Marcelle Cinq-Mars, Montréal, Athéna, 2006. La Première Guerre mondiale. Propagandes et rumeurs 1914-1918 » sur le site Cliotexte. Le Journal, 8 novembre 1915 » sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France. © Réseau Canopé, 2015
MONTRÉAL– L'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, lance aux députés de l'Assemblée nationale un appel à la conscience au moment où ils s'apprêtent à voter sur le projet de loi 52 sur l'aide médicale à mourir. Dans une lettre ouverte publiée lundi, veille de la reprise des travaux des parlementaires, l'archevêque de Montréal leur demande []
"Quand il n’y a plus de qualitĂ© de vie, qu’on s’acharne, il vaut mieux partir." Line Renaud et le dĂ©putĂ© Olivier Falorni, rapporteur gĂ©nĂ©ral de la proposition de loi sur la fin de vie unissent leurs plumes dans les colonnes du Journal du Dimanche datĂ© du 21 aoĂ»t 2022. Dans un texte, ils appellent l'exĂ©cutif et les parlementaires Ă faire Ă©voluer la lĂ©gislation afin de garantir aux Français le droit de mourir dans la dignitĂ©, une nouvelle libertĂ©. "Pourquoi vouloir rester jusqu’au bout quand vous savez que vous ĂŞtes condamnĂ© Ă court terme et que vos souffrances physiques et psychiques seront, en dĂ©pit des progrès de la mĂ©decine et du dĂ©vouement des soignants, rĂ©fractaires Ă tout traitement thĂ©rapeutique ?, demandent-ils. Pourquoi endurer une cruelle agonie quand la mort peut vous dĂ©livrer d’une vie qui n’est plus qu’une survie douloureuse sans espoir de guĂ©rison ? Ces questions existentielles, nous sommes tous amenĂ©s Ă nous les poser un jour, pour nous-mĂŞmes ou pour nos proches." Line Renaud reconnaĂ®t que plusieurs rĂ©formes ont eu lieu ces dernières dĂ©cennies pour tendre vers ce droit. Cependant, les techniques employĂ©es pour guider les patients vers la mort sont susceptibles de causer d'inutiles souffrance. Pointant du doigt une certaine hypocrisie, Line Renaud et Olivier Falorni appellent Ă ne pas plus simplement laisser mourir pour activement provoquer la mort dans les meilleures conditions. "La sĂ©dation profonde et continue jusqu’au dĂ©cès ... soulève des questions, expliquent-ils. Dès lors que l’arrĂŞt de la nutrition et de l’hydratation du patient peut le placer dans une situation Âsusceptible de durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines, peut-on sincèrement considĂ©rer cela comme humainement tolĂ©rable ?" Dans cette lettre ouverte destinĂ©e aux Français, aux Ă©lus et, surtout, aux membres du gouvernement et Ă Emmanuel Macron, Line Renaud rapporte les situations dangereuses dans lesquelles se placent certaines mĂ©decins qui pratiquent dĂ©jĂ , clandestinement, des euthanasies. "Selon une Ă©tude de l’Institut national d’études dĂ©mographiques Ined, on en compterait entre et par an. Pire les deux tiers de ces euthanasies clandestines seraient rĂ©alisĂ©es Ă l’insu des patients et de leurs proches", s'alarment-ils dans le journal. L'exemple belgeLine Renaud appelle la France Ă s'inspirer d'un Ă©tat voisin, qui partage de nombreuses valeurs culturelles avec la France. Un pays qui, lui, a une lĂ©gislation plus souple sur la question de la fin de vie la Belgique. "La lĂ©galisation de l’euthanasie en Belgique n’a pas entraĂ®nĂ© sa prolifĂ©ration. En revanche, elle a permis d’en amĂ©liorer le suivi et le contrĂ´le, car elle avait dĂ©jĂ cours, lĂ -bas aussi, de façon illĂ©gale, exposent les signataires. En matière d’accompagnement des patients en fin de vie, la Belgique, contrairement Ă la France, n’a pas fait le choix d’opposer les soins palliatifs et l’aide active Ă mourir. En 2002, elle a adoptĂ© successivement trois lois une première pour lĂ©galiser l’euthanasie, une deuxième pour dĂ©velopper les soins palliatifs et une troisième pour prĂ©ciser les relations entre les patients et le corps mĂ©dical." La Belgique n'est pas le seul pays Ă servir d'exemple Ă Line Renaud. "MĂŞme des pays Ă forte tradition catholique comme Âl’Espagne ou le Portugal ont lĂ©galisĂ© l’aide active Ă mourir ou s’apprĂŞtent Ă le faire. Demain, les Français pourront se rendre toujours plus nombreux dans plusieurs pays voisins pour mettre fin Ă leurs jours en Ă©tant accompagnĂ©s sur le plan mĂ©dical", fait-elle remarquer. L'opinion publique très favorableDerniers alliĂ©s de choix pour Line Renaud les Français. La chanteuse rappelle les rĂ©sultats des enquĂŞtes d’opinion qui "montrent avec constance, et de façon claire, que l’immense majoritĂ© des Français – 96 % d’après un sondage publiĂ© par Ipsos en 2019 – sont favorables Ă la lĂ©galisation de l’euthanasie". La proposition de loi dĂ©fendue par Olivier Falorni a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©battue Ă Âl’AssemblĂ©e nationale le 8 avril 2021. Son article premier a Ă©tĂ© votĂ© par 83 % des dĂ©putĂ©s. Mais la loi n'a jamais Ă©tĂ© rĂ©inscrite Ă l’ordre du jour du Parlement. C'est cette inertie que la tribune entend combattre. Et Line Renaud de rappeler Ă Emmanuel Macron ses promesses Ă©lectorales "Le 31 mars dernier, Ă Fouras, en ÂCharente-Maritime, Emmanuel Macron a rĂ©pondu Ă une citoyenne qui l’interrogeait sur ce sujet 'Je suis favorable Ă ce qu’on Ă©volue vers le modèle belge.' C’est justement le sens de cette proposition de loi qui s’inspire profondĂ©ment de la loi belge. Les ÂFrançais attendent ce droit Ă leur ultime libertĂ©. Il est donc temps, monsieur le PrĂ©sident, mesdames et messieurs les parlementaires, d’avoir enfin une loi, ici et Âmaintenant." L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂ®te mail. Grâce Ă votre compte RTL abonnez-vous Ă la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă la Newsletter RTL Info
Ellevoit l'un des siens en train de mourir et elle ne peut rien faire. On administre la mort à quelqu’un qui n’est pas mourant. On provoque la
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Lami qui l’a aidé a été relaxé. En 2019, un homme atteint de la maladie de Charcot s’est donné la mort en absorbant un produit létal fourni par un ami vétérinaire. Poursuivi en justice, ce dernier a été relaxé début mai. Une décision judiciaire rare, qui relance le
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche can die may die may kill can kill Écoute, si on assouvit pas cette faim, on peut en mourir. Look, if we don't feed the hunger, we can die for that. Si une femme accouche en dehors d'une maternité, il va de soi qu'elle peut en mourir. If a woman gives birth outside of a maternity ward, it is obvious that she can die. Si cette déshydratation devient trop importante, la personne infectée peut en mourir. If the dehydration becomes too severe, the infected person may die. Il a sorti une ambulance de la route et ma femme peut en mourir. He ran an ambulance off the road, and my wife may die because of it. Si vous la punissez trop, elle peut en mourir. If you punish her too much, it may kill her. Donc si on reste ici plus longtemps, on peut en mourir. What you're saying is if we stay here much longer, we could die. Si on le réveille quand il marche, il peut en mourir. If you wake him up when he walks, he could die. Dr Garvey, le prochain détenu que vous privez de traitement, simplement parce que c'est trop coûteux, peut en mourir. Dr. Garvey, the next inmate you deprive of medication... simply because it's expensive, may die. Il peut en mourir ou... ou au moins faire de sacrés dommages à plusieurs organes vitaux. He may die o-or at least do extreme damage to several major organs. Ne coupez pas avec une paire de ciseaux, car la pousse sera écrasée à l'interface et peut en mourir. Do not cut with a pair of scissors, as the shoot will be crushed at the interface and may die as a result. Le nouveau-né atteint du tétanos peut en mourir avant son premier mois de vie. The newborn child affected by tetanus can die before its first month of life. Si on ne la soigne pas à temps, dans les heures qui suivent, on peut en mourir. I mean, if you don't catch it in time, within a few hours, you could die. Un enfant peut en mourir même avec une petite quantité. A child can die with the smallest dose! Moi, je sais que si on ne se bat pas pour sa liberte, on peut en mourir. I know if we don't fight for freedom, we can die. Idéalement, nous ne voulons pas utiliser de piles pour alimenter ces systèmes médicaux, car s'il y a une fuite de lithium, le patient peut en mourir », explique Grajal. "Ideally you don't want to use batteries to power these systems, because if they leak lithium, the patient could die," Grajal says. Il convient également de noter que tous les types de wallisneria n'aiment pas la présence de rouille dans l'eau Si vous avez soudainement un aquarium avec une armature en métalet peut en mourir. It should also be noted that all types of wallisneria do not like the presence of rust in water If you suddenly have an aquarium with a metal frame, and may die from this. Environ une personne sur dix qui contracte la maladie peut en mourir et une personne sur dix qui s'en rétablit souffrira de certains effets à long terme comme la surdité. About one in ten persons who develop the disease may die and one in ten who recover will suffer some long-term effects, such as deafness. Et pourtant, vous ne vous inquiétez pas du fait que si quelqu'un est frappé avec le pain que vous servez, il/elle peut en mourir ! Yet u ignore that if someone got hit with the bread u serve he/she could die! La chanson dit "J'avais dans ma maison un puits avec, au dedans, une source d'eau fraîche... je pensais que les choses de l'amour étaient comme un jeu mais je découvre maintenant que l'on peut en mourir". The song says "I had a well in my house with a spring of fresh water in it... I thought that the matters of love were like play things but now I discover that you can die from them." On peut en mourir ! Because you can die that way. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 53. Exacts 53. Temps écoulé 236 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
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Mourirdans de telles conditions ne suscite ni louanges ni condamnation et n'appelle aucun jugement de la religion. Ce jugement porte sur les actes des gens responsables. Le fait de mourir dans un endroit donné ou à un moment déterminé ou d'une manière particulière ne dépend pas du mort car il ne peut en décider . Dès lors cela ne fait
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021. Des médecins qui administrent l'aide médicale à mourir montrent des signes d'exaspération face aux agissements de la Commission des soins de fin de vie, que certains assimilent à de l'inquisition. Le ministre Barrette tente de la calmer le texte de Davide GentileLouis Roy a contribué au débat qui a précédé l'adoption de la loi sur les soins de fin de vie. Le médecin était même formateur au Centre hospitalier universitaire de Québec avant son entrée en il y a quelques semaines, il a décidé de ne plus participer à l'aide médicale à mourir. J'ai besoin de prendre un recul, parce que ça devient angoissant », que, comme d'autres collègues, il a reçu plusieurs lettres de la Commission des soins de fin de vie. Certaines remettent en cause l'aptitude du patient à consentir. D'autres portent sur l'indépendance des médecins envers les patients dont ils doivent approuver les médecins ont même été questionnés pour savoir si les patients étaient bel et bien mourants. Ça donne l'impression que la commission se pose presque en commission d'inquisition », affirme Louis [la Commission des soins de fin de vie] vient remettre en cause l'intégrité professionnelle des médecins. Leur capacité de respecter ce qui est précisé par la Roy, médecinIl est étonné du ton des lettres envoyées par la commission. Vous mettez en cause que j'ai osé poser un geste aussi grave que l'aide médicale à mourir et que je l'aurais fait sans le consentement explicite d'un patient? », s'indigne-t-il. Le Collège des médecins semble aussi inquiet du ton et de la teneur des lettres envoyées aux médecins. Assez pour organiser avec le Commission des soins de fin de vie une rencontre vendredi après-midi pour tenter de calmer le compétence et l'impartialité de la commission remises en causeÀ micro fermé, plusieurs médecins se questionnent quant à l'approche de la commission. Certains, comme Alain Naud, remettent carrément en cause sa compétence. Quand on analyse les 11 membres de la commission, les milieux desquels ils originent, ces gens-là n'ont aucunement la compétence, l'expertise pour juger de la prise en charge des médecins et de l'administration des aides médicales à mourir », fait-il est anormal, selon lui, que seuls 2 des 11 membres de la Commission des soins de fin de vie soient des médecins. Il remet même en cause l'impartialité de certains des y a des rumeurs persistantes dans le monde médical qui veulent que certains membres de la commission aient une opposition de fonds avec l'aide médicale à mourir. Je pense que ces rumeurs-là méritent d'être Naud, médecinSon collègue Louis Roy estime, lui, que certains membres de la commission sont ouvertement opposés » à l'aide médicale à mourir. Alors là , tout à coup, la notion d'objectivité et d'indépendance peut se questionner. »Barrette en arbitreLe ministre de la Santé, Gaétan Barrette, semble prêt à tendre l'oreille aux critiques formulées à l'endroit de la Commission des soins de fin de vie. S'il advenait que le ton et la façon de procéder de la commission aient cet effet-là , on a un problème », dit-il. Il souhaite que des ajustements soient apportés si l'approche de la commission éloigne certains médecins de l'aide médicale à s'ajoute au flou provoqué par l'adoption de la loi fédérale, plus permissive. Le débat entourant cette loi aurait donné des espoirs à des patients qui ne sont pas admissibles en vertu de la législation la loi fédérale a aussi ajouté des contraintes, comme la nécessité d'attendre 10 jours entre la formulation de la demande et sa concrétisation. Ou encore l'obligation de faire signer non plus un, mais trois témoins. Ça devient très lourd », affirme Louis Roy, qui estime que la procédure totale prend entre 8 et 12 heures. Une situation qui, globalement, pourrait éventuellement induire une réduction de l' de demandes, moins de médecinsIl y a peu de médecins qui acceptent les demandes d'aide médicale à mourir. Plusieurs sources indiquent que, cet été, dans certaines régions, on a cherché pendant des jours des médecins qui acceptent de participer à l'aide médicale à situation risque donc de se compliquer. Surtout que, selon Louis Roy, le nombre de demandes d'aide médicale à mourir augmente de mois en estimaient en décembre 2015 qu'une cinquantaine de malades par année auraient recours à l'aide médicale à mourir. Mais en juillet, plus de 160 malades avaient déjà obtenu l'aide médicale à mourir. Des sources estiment que le nombre total de cas dépassera les 250 d'ici la fin de l' aussiLe droit à l'euthanasie à travers le mondeBefore You GoPopular in the CommunityCet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support
Rc0Ossi. 5r9etj7v20.pages.dev/3755r9etj7v20.pages.dev/705r9etj7v20.pages.dev/2095r9etj7v20.pages.dev/1375r9etj7v20.pages.dev/795r9etj7v20.pages.dev/2625r9etj7v20.pages.dev/3685r9etj7v20.pages.dev/1835r9etj7v20.pages.dev/335
on peut en mourir a la fin en 10 lettres