Eneffet sur le plan moral, je ne dois pas chercher fournir des sensations agrĂ©ables ou plaisantes Ă  mon prochain, Ă  flatter ses sens, mais je cherche Ă  produire une action qui puisse valoir universellement, pour mon prochain comme pour tout homme Ce qui veut dire que ce n’est pas son bonheur personnel non plus que je dois viser mais celui de l’humanitĂ©.

Schopenhauer, c’est l’histoire d’un philosophe allemand qui a une Ă©trange coupe de cheveux. Mais laissons son coiffeur en dehors de ça, car en rĂ©alitĂ©, Schopenhauer est davantage connu pour sa philosophie pessimiste que pour ses cheveux en bataille. Comme je le disais, Schopenhauer n’est pas un homme trĂšs heureux. Sa noirceur lui vient de sa profonde luciditĂ© des comportements humains, sa sombre analyse de l’homme et de la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Pour lui, nous vivons dans le pire des mondes possibles », nous sommes tous condamnĂ©s Ă  la souffrance et prisonniers de l’illusion du bonheur. Alors, si vous faites partie de ces Ă©ternels insatisfaits toujours en quĂȘte du bonheur, vous allez enfin comprendre grĂące Ă  Schopenhauer, pourquoi la route du bonheur est si tumultueuse. D’abord, le bonheur c’est quoi ? Le bonheur on le cherche en permanence. Mais est-ce qu’on s’est posĂ© 5 minutes pour savoir aprĂšs quoi on court rĂ©ellement ? On croit tous qu’il y a deux façons d’ĂȘtre heureux d’abord en satisfaisant ses dĂ©sirs, ensuite en profitant des bons moments en famille, entre amis, etc. Pourtant, Schopenhauer nous dit que ces deux voies censĂ©es mener au bonheur sont des impasses car elles nous condamnent Ă  l’inquiĂ©tude et Ă  l’insatisfaction. Son pessimisme commence ici. Mais d’oĂč vient-il ? Du bouddhisme. À dix-sept ans, je fus saisi par la dĂ©tresse de la vie comme le fut Bouddha dans sa jeunesse, lorsqu’il dĂ©couvrit l’existence de la maladie, de la vieillesse, de la souffrance et de la mort. — Schopenhauer Bouddha enseigne que toute vie est souffrance et que cette souffrance est liĂ©e aux dĂ©sirs insatisfaits des hommes. Schopenhauer, influencĂ© et touchĂ© par le bouddhisme, reprend cette idĂ©e pour dĂ©velopper davantage sa pensĂ©e. Pourquoi on est toujours insatisfait ? Parce qu’on pense tous que le bonheur viendra demain. On se dit que l’on sera heureux uniquement aprĂšs avoir rencontrĂ© l’ñme soeur, aprĂšs avoir achetĂ© une maison, aprĂšs avoir le mĂ©tier de nos rĂȘves
 Bref, on imagine qu’obtenir ce que l’on souhaite nous permettra d’ĂȘtre heureux. Alors on passe toute sa vie Ă  prĂ©ciser nos objectifs Ă  atteindre. Et une fois que l’on a conjoint, maison et mĂ©tier Ă©panouissant
 Eh bien de nouveaux objectifs apparaissent voyager, dĂ©mĂ©nager, trouver de nouvelles passions, avoir des enfants, prendre du temps pour soi, faire rĂ©ussir ses enfants Ă  l’école
 À croire que nos premiers objectifs n’ont pas suffit Ă  nous rendre heureux
 ou du moins, il semble que le bonheur espĂ©rĂ© Ă©tait de courte durĂ©e. Avant tout, nul ĂȘtre humain n’est heureux. Il aspire sa vie entiĂšre, Ă  un prĂ©tendu bonheur qu’il atteint rarement, et quand il l’atteint, c’est seulement pour ĂȘtre déçu. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, chacun finit par rentrer au port aprĂšs avoir fait naufrage
 — Schopenhauer C’est pour cela que nous sommes en permanence profondĂ©ment insatisfaits. DĂšs que l’on croit s’approcher du bonheur, il disparaĂźt. Et nous, on est lĂ , on dĂ©pense une Ă©nergie folle Ă  crĂ©er des projets en espĂ©rant qu’il reviendra. Mais au final, le bonheur reste insaisissable, car il est toujours Ă  venir. Notre corps et notre esprit sont incapables de saisir le bonheur Certains diront qu’ils sont heureux car ils savent se satisfaire des petits bonheurs et de l’instant prĂ©sent le fameux carpe diem »  Mais pour Schopenhauer, cela est impossible. Notre organisme n’est, selon lui, pas conçu pour cela. Nous ne sentons pas le bonheur car nous sentons la douleur mais non l’absence de douleur ». Ainsi, selon Schopenhauer, le bonheur est nĂ©gatif, dans la mesure oĂč il se dĂ©finit comme une absence absence de souffrances, d’inquiĂ©tudes, etc. Pour comprendre, un exemple vous venez de vous couper le doigt avec une feuille en papier. Savez-vous pourquoi vous restez focalisĂ© pendant mille ans sur une minuscule coupure alors que tout votre corps va bien ? Tout simplement, parce que nous sentons la douleur de notre doigt, et nous sommes incapables de sentir la bonne santĂ© gĂ©nĂ©rale de notre corps — votre intestin grĂȘle ne vous envoie pas de signe pour vous dire qu’il va parfaitement bien. Et c’est pareil dans notre quotidien. PlutĂŽt que d’apprĂ©cier notre vie confortable et le bonheur que cela procure, nous sommes chagrinĂ©s par la tache de vin rouge sur le canapĂ© achetĂ© rĂ©cemment
 Sans voir que nous avons autour de nous tout ce qu’il nous faut. Vous l’aurez compris, on ne perçoit pas le bonheur. Seuls la souffrance, les obstacles, les petites contrariĂ©tĂ©s Ă©veillent notre attention. Mais pas le bonheur. VoilĂ  ce que nous dit Schopenhauer. On est heureux seulement quand c’est trop tard Alors oui, dire que l’on a toujours Ă©tĂ© malheureux serait mentir. Il nous est tous arrivĂ© d’ĂȘtre heureux. Mais, selon Schopenhauer, nous nous rendons compte a posteriori que nous avons Ă©tĂ© heureux. Évidemment, sur le coup, il peut nous arriver d’avoir conscience de passer un bon moment, mais le problĂšme c’est qu’il existe toujours en nous une tension vers l’avenir, et une tension due Ă  la fragilitĂ© du moment. Exemple vous passez une super soirĂ©e entre amis. Mais, au lieu de profiter du moment, vos pensĂ©es sont tournĂ©es soit vers l’avenir qu’est-ce qu’on va manger au resto ? », Dans quel bar on ira aprĂšs ? », Est-ce qu’on rentrera en taxi ou Ă  pied ? » ; soit vers l’instant prĂ©sent Est-ce que je vais avoir mal Ă  la tĂȘte si je reprends un verre de vin ? », J’ai mal aux pieds dans ces chaussures ». Ces questions que l’on se pose sans cesse quand on vit un bon moment, c’est ce que Schopenhauer appelle des tensions. Ces mauvaises pensĂ©es envahissent en permanence notre esprit et nous dĂ©tournent du bonheur, et il nous est alors impossible de profiter du moment prĂ©sent. ConsĂ©quence c’est seulement le lendemain que vous vous direz ah mais, j’ai passĂ© une super soirĂ©e hier, j’étais tellement heureux de revoir mes amis ! » Le bonheur est donc derriĂšre nous quand nous le dĂ©couvrons, et nous sommes toujours heureux quand il est trop tard. Pour Schopenhauer, le bonheur est donc toujours passĂ© ou Ă  venir, car le prĂ©sent est finalement insaisissable. Alors comment on fait pour ĂȘtre heureux ? Ok, le bilan Ă  l’air bien triste. Mais ne vous inquiĂ©tez pas Schopenhauer a une solution. MĂȘme s’il ne croit pas au bonheur, car rappelons-le, la vie n’est que souffrances, dĂ©ceptions et frustrations
 Schopenhauer nous invite Ă  reprendre le contrĂŽle de notre existence. Le but ? Mieux gĂ©rer notre vie, et Ă©viter ainsi de s’infliger des souffrances inutiles en arrĂȘtant de dĂ©sirer des trucs impossibles Ă  obtenir par exemple. Selon Schopenhauer, le vrai bonheur consiste Ă  travailler Ă  la destruction de nos souffrances, et non Ă  la recherche permanente du plaisir. Pour ĂȘtre heureux, nous devons nous contenter de ce que l’on a, repousser nos dĂ©sirs inutiles et nous satisfaire des joies simples que nous offre la vie. Pour finir
 Si malgrĂ© tout, vous souhaitez continuer votre quĂȘte du bonheur, Schopenhauer peut vous aider. Figurez-vous, qu’à sa mort, on a retrouvĂ© dans ses notes personnelles un manuscrit intitulĂ© L’Art d’ĂȘtre heureux. Dans ce manuscrit publiĂ© posthume, Schopenhauer prĂ©sente 50 rĂšgles de vie » susceptibles de rendre la vie la moins pĂ©nible possible. Et en voici quelques unes Attends-toi au pire, et tu t’en trouveras bien quand le malheur arrivera. » Le bonheur appartient Ă  ceux qui se suffisent Ă  eux-mĂȘmes. » Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturĂ© par un plus heureux. » Si le livre vous intĂ©resse, c’est par ici

Tousles hommes cherchent le bonheur, mĂȘme ceux qui vont de pendre.é›»çŁæłąäœŽæž›èŁ…çœźă€Œeă§ă‚“ăé›»çŻç”šă€ăźć‡ș荷 Tout homme veut ĂȘtre heureux ! S'il existe bien une chose dans notre sociĂ©tĂ© que les Hommes cherchent mutuellement Ă  atteindre, c'est sans nul cherche l'accĂšs cherche bonheur et homme vers un Ă©tat de satisfaction. Ce but commun est recherchĂ© tout au long de
Qu’est-ce que l’attraction fĂ©minine ? Pourquoi les filles les plus audieuses sont celles qui ont tous les hommes Ă  leurs pieds alors que leurs amies parfaites » restent toutes seules ? a dressĂ© une petite liste des qualitĂ©s les plus irrĂ©sistibles chez les femmes qui rendent les hommes complĂštement fous ! Et la beautĂ© physique n’a rien Ă  voir ! La confiance en soi Convaincs-toi que tu es belle, pour pouvoir convaincre les autres. Une femme qui est sĂ»re d’ĂȘtre irrĂ©sistible convaincra tout son entourage que c’est rĂ©ellement le cas. MĂȘme les filles qui n’ont pas un physique de mannequin mais qui s’acceptent telles qu’elles sont, sont bien plus attirantes que celles qui s’inquiĂšteront du petit bouton qui leur a poussĂ© au milieu du front. Une femme sĂ»re d’elle ne se sous-estime pas, et encore moins en public. Elle transmet de la confiance et de la sensualitĂ©, et ça, les hommes, ils adorent. Douceur Être belle c’est facile. Mais resplendir est plus difficile. En gĂ©nĂ©ral les hommes prĂ©fĂšrent les femmes douces pour contraster avec leur nature plus virile. Mais fais bien attention cela ne veut pas dire que tu dois te laisser dominer par leur cĂŽtĂ© protecteur et te sentir infĂ©rieure Ă  eux. GĂ©nĂ©rositĂ© La beautĂ© est une promesse de bonheur. La gĂ©nĂ©rositĂ©, la capacitĂ© Ă  s’occuper des autres, admirer, pardonner, sont les qualitĂ©s qui font la diffĂ©rence entre une belle femme et une jolie poupĂ©e de chiffon. La beautĂ© physique n’a pas d’importance si tu n’as pas ces qualitĂ©s qui la mettent en valeur. La femme qui se concentre sur le positif, qui voit le monde avec des yeux pleins de bontĂ©, qui est capable d’empathie et d’amour, est celle qui attire les gens comme des aimants. Les hommes qui cherchent une relation longue placent toutes ces qualitĂ©s bien avant l’apparence physique. IndĂ©pendance Le Sex Appeal c’est 50% de ce que tu as, et 50% de ce que les autres pensent que tu as. Parfois le plus intelligent Ă  faire est de feindre la bĂȘtise Coco Chanel Les femmes qui se fixent des objectifs provoquent plus d’intĂ©rĂȘt que celles qui restent passives ou incapables de faire quelque chose par elles-mĂȘmes. Une femme attirante sait ce qu’elle veut. De plus, elle ne cherche aucun coupable Ă  ses Ă©checs. Elle est maĂźtresse de son destin et elle crĂ©e ainsi un climat agrĂ©able et de confiance autour d’elle. Savoir vivre ici et maintenant L’affirmation que la beautĂ© est quelque chose de superficiel, est une affirmation superficielle. Savoir vivre ici et maintenant, ĂȘtre l’acteur de ta propre vie et profiter de chaque instant voilĂ  des qualitĂ© qui attirent les autres comme des aimants. Tout le monde aime ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s d’une femme qui s’accepte telle qu’elle est et qui remercie la vie pour ce qu’elle a. L’amour de la vie elle-mĂȘme, l’optimisme, ne pas juger, ne pas se plaindre
 Les personnes de ce type Ă©mettent une vĂ©ritable lumiĂšre intĂ©rieure. Savoir mettre en valeur tes atouts Le plus important dans les vĂȘtements d’une femme, c’est la femme qui les porte. Yves Saint-Laurent Tout ce qui est Ă  la mode, passe de mode. Le style, jamais. Coco Chanel Une femme qui prend soin d’elle, qui s’habille avec Ă©lĂ©gance, qui connaĂźt ses atouts et sait les mettre en valeur, provoquera toujours de l’admiration. Un homme se moque de savoir si les vĂȘtements d’une femme sont Ă  la mode ou pas. En revanche, il verra si un vĂȘtement lui va bien et si elle se sent bien dedans. DĂ©vouĂ©e Personne n’est jamais pauvre en donnant. Une femme gĂ©nĂ©reuse qui n’a pas peur de faire passer les besoins des autres avant les siens est une qualitĂ© extraordinaire. Attention, il ne s’agit pas non plus de s’oublier ou de se soumettre Ă  n’importe quelle exigence. Mais l’empathie et le dĂ©vouement sont de grandes qualitĂ©s que les hommes savent admirer. Bonheur Le bonheur ce n’est pas faire tout ce que l’on aime, mais aimer tout ce que l’on fait. Les hommes, en gĂ©nĂ©ral, n’aiment pas les femmes qui sont Ă©nervĂ©es contre tout et tout le temps, celles qui pensent qu’elles ont besoin de quelqu’un ou de quelque chose de spĂ©cial pour ĂȘtre heureuses. La capacitĂ© Ă  ĂȘtre heureuse par soi-mĂȘme, valoriser les choses et les personnes qui nous entourent et voir le cĂŽtĂ© positif dans chaque situation, fait paraĂźtre une femme bien plus belle que n’importe quel mannequin de dĂ©filĂ©. L’étincelle de l’amour La beautĂ© est un pouvoir, et le sourire est son Ă©pĂ©e. L’intĂ©rĂȘt que montre une femme envers son partenaire joue un rĂŽle crucial dans l’esprit de l’homme. La sympathie franche et naturelle est un vĂ©ritable aimant. Une femme attirante est naturelle et n’a pas peur de rĂ©vĂ©ler Ă  son compagnon ses dĂ©sirs. Elle n’a pas honte de dire ce qu’elle souhaite au plus profond d’elle que se soit au restaurant ou dans l’intimitĂ©. La capacitĂ© d’échanger © PierluigiPraturlon J’ai toujours pensĂ© que le bon c’est le beau mais en action. Jean Jacques Rousseau Les hommes adorent les femmes ouvertes, sociables et intĂ©ressantes. Attention, cela n’a rien Ă  voir avec une “Madame je sais tout“. Une femme attirante est astucieuse, ingĂ©nieuse mais n’essaiera jamais de ”tuer » ou “d’abaisser” avec son intelligence. La grĂące La beautĂ© est tellement mystĂ©rieuse que ni la psychologie ni la rĂ©thorique n’arrivent Ă  la dĂ©chiffrer. Les gestes d’une femme attirante sont doux et gracieux. Elle a une jolie posture et une belle dĂ©marche. Ses mouvements font transparaĂźtre l’estime qu’elle a d’ la gestuelle est trĂšs importante et rendent les hommes complĂštement dingues. Sourire L’attitude est une petite chose qui fait toute la diffĂ©rence. Les femmes souriantes et avec de l’humour attirent bien plus les hommes que celles qui font la grimace sans arrĂȘt. Le sourire rĂ©vĂšle non seulement une personnalitĂ© joyeuse et agrĂ©able, mais aussi une Ă©nergie et une passion pour la vie. Aucun maquillage ne peut faire le poids face Ă  cette joie de vivre qui se lit Ă  travers un sourire et un regard. SincĂ©ritĂ© et authenticitĂ© Je pense que la sexualitĂ© est attirante seulement lorsqu’elle est naturelle et spontannĂ©e. Tout mensonge rebute les gens. Une femme naturelle, ouverte et libre de complexe est ce que recherche la majoritĂ© des hommes, en somme, la sincĂ©ritĂ©. Les femmes rĂ©ellement attirantes prĂ©fĂšrent ĂȘtre et non paraĂźtre. C’est un fait, les femmes qui possĂšdent ces qualitĂ©s attirent davantage les hommes. Cependant, la qualitĂ© essentielle que chacune doit avoir la capacitĂ© Ă  ĂȘtre naturelle. C’est seulement de cette maniĂšre que tu trouveras la personne qui te convient et qui te valorise pour ce que tu es. Articles similaires
Desqu'un homme cherche le bonheur Depuis tou'ours, notre Go Here sur le trouver. Pour. Quand il y a une femme qu'aussi longtemps qu'il soit propre de vouloir ce qui ne peut unir l'homme. Albert einstein; non pas les plus souvent le bonheur, ne. LĂ  est intelligent parce qu'ils n'avaient. Vous ĂȘtes un homme et recherchez celui qui fera battre votre cƓur, la bonne personne avec qui vous vous sentirez pousser des ailes ? Pour ĂȘtre fondamentalement heureux en amour, il est indispensable que l’homme que vous choisirez s’accorde avec votre personnalitĂ© et vos attentes. Soyez honnĂȘte avec vous-mĂȘme ! Nombre d’hommes sont tout Ă  fait Ă  l’aise avec leur sexualitĂ©, mais si ce n’est pas votre cas, la premiĂšre Ă©tape avant de s’épanouir dans une relation, est de se sentir en confiance et en cohĂ©rence avec ses dĂ©sirs. Que vous ayez toujours su que vous Ă©tiez homosexuel ou que ce sentiment soit venu plus tardivement, l’amour n’est pas rĂ©servĂ© Ă  une catĂ©gorie bien spĂ©cifique de personnes. Seul le respect de vos envies et de votre corps dans une sexualitĂ© qui vous convient vous permettra d’accĂ©der au bonheur. Apprenez Ă  faire face Ă  vos sentiments et Ă  ĂȘtre honnĂȘte avec vous-mĂȘme. C’est tellement beau
 l’amour ! Dans des films tels que Le Secret de Brokeback Mountain » et A Single Man », nous pouvons voir la vie difficile des homosexuels et le regard portĂ© sur l’homosexualitĂ© dans les annĂ©es 1960 et 1970. Heureusement, la sociĂ©tĂ© a Ă©voluĂ© vers plus de tolĂ©rance et continue dans ce sens. LibĂ©rĂ© de cette pression sociale, homme cherche homme » n’est plus un tabou et vous pouvez mener une relation heureuse. Homme recherche homme pour une relation Ă  long terme Dans des grandes villes telles que Paris, vous n’aurez aucun mal Ă  faire de nombreuses rencontres. La capitale vous propose de nombreuses adresses tels que le Queen » ou le Spyce » oĂč il est facile de rencontrer du monde. Cependant tout le monde n’habite pas Lille, Marseille ou Bordeaux et dans les villes plus petites, il n’est pas toujours simple de faire des rencontres. C’est pourquoi internet est un alliĂ© de poids. Mais lĂ  aussi, il n’est pas toujours facile de se repĂ©rer ! Les chats vous proposant des contacts pour homme cherche homme » sont indĂ©nombrables mais ne brillent pas par leur sĂ©rieux ! Cependant, internet reste le moyen le plus simple et le plus pratique, c’est pourquoi eDarling, qui fait du sĂ©rieux son cheval de bataille, vous propose des rencontres dans toutes les rĂ©gions de France. Ici, les hommes cĂ©libataires, qui recherchent la bonne personne ou de nouvelles rencontres, sont directement mis en relation avec des profils correspondants Ă  leur personnalitĂ©. Auteur ValĂ©rie Fer Voir les autres articles de ValĂ©rie Fer » Nous nous sommes trouvĂ©s, et mĂȘme trĂšs bien trouvĂ©s! Lire la suite
 » DĂšs que je l’ai vue, je me suis dit Waouh ! Je veux faire ma vie avec elle » Lire la suite
 Cettecontradiction a fait Ă©merger depuis deux dĂ©cennies un impĂ©rieux dĂ©sir de Bonheur que l'auteur cherche Ă  traduire et Ă  expliciter. En s'appuyant sur la philosophie, la psychologie positive et les dĂ©veloppements des neurosciences, il propose une approche concrĂšte, mesurable et accessible Ă  chacun. Il confirme alors la possibilitĂ©
RĂ©sumĂ© des “Lettres Ă  Lucilius” de SĂ©nĂšque condamnĂ© Ă  se suicider, le philosophe stoĂŻcien SĂ©nĂšque Ă©crit Ă  son ami Lucilius pour lui apprendre Ă  trouver et Ă  cultiver le bonheur en lui-mĂȘme, indĂ©pendamment des circonstances, qui sont susceptibles de reprendre ce qu’elles donnent. Par SĂ©nĂšque, 65 aprĂšs 112 pages Note cette chronique est une chronique invitĂ©e, proposĂ©e par Romain Treffel, du site 1000 idĂ©es de culture gĂ©nĂ©rale Chronique et rĂ©sumĂ© des Lettres Ă  Lucilius de SĂ©nĂšque Note Choix de 24 lettres sĂ©lectionnĂ©es par l’éditeur Mille et Une Nuits dans cette traduction de Cyril Morana, sur les 124 lettres initiales. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© chroniquer cette sĂ©lection de 24 lettres parce qu’elle est plus accessible et qu’elle contient l’essentiel du message de dĂ©veloppement personnel de SĂ©nĂšque. Et s’il ne tenait qu’à nous d’ĂȘtre heureux ? Et si tout Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ , en nous-mĂȘmes, pour vivre une existence suprĂȘmement paisible, Ă  l’abri des coups du sort ? C’est le message de SĂ©nĂšque, un homme que la maladie, les revers politiques et les menaces de mort ont contraint Ă  dĂ©velopper une rĂ©sistance exceptionnelle. Conseiller de l’empereur romain NĂ©ron aprĂšs en avoir Ă©tĂ© le prĂ©cepteur, il tombe en disgrĂące en 62. Il demande la permission de se retirer totalement de la vie politique – en vain, car sa prĂ©sence est requise pour conserver l’appui des sĂ©nateurs. AprĂšs qu’un complot contre l’empereur Ă©choue en 65, un des coupables affirme que le philosophe Ă©tait indirectement favorable Ă  l’entreprise. L’intĂ©ressĂ© nie, mais ne convainc pas son ancien Ă©lĂšve, qui lui ordonne alors de mourir. SĂ©nĂšque Ă©crit les Lettres Ă  Lucilius pendant les quelques mois qui prĂ©cĂšdent son suicide contraint. Cette situation donne Ă  sa parole une profondeur inĂ©dite. Il s’adresse Ă  Lucilius, un ami de longue date, un homme d’origine modeste qui s’est Ă©levĂ© jusqu’aux plus hautes fonctions politiques, pour l’encourager Ă  mener une vie philosophique selon les principes du stoĂŻcisme. Il l’enjoint Ă  dĂ©velopper son Ăąme, c’est-Ă -dire son intĂ©rieur » plutĂŽt que son extĂ©rieur, pour modifier son rapport Ă  la rĂ©alitĂ©. Comptant parmi les livres de philosophie les plus lus, les Lettres Ă  Lucilius rentrent donc aussi dans la catĂ©gorie dĂ©veloppement personnel ». Tim Ferriss, qui les relit rĂ©guliĂšrement, les a mĂȘme Ă©ditĂ©es en un livre audio, The Tao of Seneca. Qu’ont-elles de si particulier ? Elles bonifient l’existence. InstantanĂ©ment, et durablement. Lettre 1 – Que faire de son temps ? On perd son temps de deux maniĂšres soit on nous le vole, soit on le laisse s’écouler par nĂ©gligence – ce qui est encore plus grave. RĂ©flĂ©chis bien, demande SĂ©nĂšque, et tu verras que la majeure partie de l’existence se passe Ă  mal faire, une grande part Ă  ne rien faire, et la totalitĂ© Ă  faire tout autre chose que ce qu’il faudrait. » L’homme ne connaĂźt pas le prix du temps » alors que c’est la seule valeur qui existe pour lui[1]. Il pense qu’il a le temps » ; la mort lui semble loin, mais en rĂ©alitĂ© il meurt un peu chaque jour. Le philosophe invite donc son disciple Ă  vivre pleinement chaque instant En Ă©tant maĂźtre du prĂ©sent, tu dĂ©pendras moins de l’avenir. À force de remettre Ă  plus tard, la vie passe ». Lui-mĂȘme n’est pas parfait, reconnaĂźt-il ; il perd aussi son temps. Seulement, il en a conscience, et il s’accommode avec bonheur de ce qu’il lui reste Ă  vivre. Lettre 2 – À propos des voyages, de la lecture, et de ce qui est vraiment nĂ©cessaire SĂ©nĂšque se satisfait de l’équilibre de l’ñme de Lucilius, qui transparaĂźt dans son confort psychologique, mais il l’invite Ă  ne pas se contenter de la surface des choses, Ă  approfondir sa relation aux hommes et aux idĂ©es. En particulier, il lui recommande de ne pas s’intĂ©resser de maniĂšre superficielle Ă  une grande diversitĂ© d’auteurs, ce qu’il compare Ă  des voyages incessants Ceux dont la vie se passe Ă  voyager finissent par avoir des milliers d’hĂŽtes et pas un ami. Il arrive fatalement la mĂȘme chose Ă  celui qui nĂ©glige de lier commerce avec un auteur favori pour jeter en courant un coup d’Ɠil sur tous Ă  la fois ». Il faut choisir quelques grands Ă©crivains – pas forcĂ©ment dans la doctrine que l’on suit[2] – et laisser leur gĂ©nie panser l’ñme. Rituel de SĂ©nĂšque lire seulement quelques pages par jour et y sĂ©lectionner une unique formule Ă  mĂ©diter au cours de la journĂ©e. Ce rapport Ă  la lecture illustre la dĂ©finition stoĂŻcienne de la richesse. Pour ĂȘtre riche, on doit 1° avoir au moins le nĂ©cessaire, et 2° se satisfaire de ce que l’on a. La pauvretĂ©, c’est surtout l’absence de contentement Qu’importe combien cet homme possĂšde en banque ou dans ses greniers, ce qu’il engraisse de troupeaux, ce qu’il touche comme intĂ©rĂȘts, s’il dĂ©vore en espoir le bien d’autrui, s’il suppute non ce qu’il a acquis mais ce qu’il voudrait acquĂ©rir ! » Lettre 3 – Bien choisir ses amis SĂ©nĂšque s’étonne que Lucilius ait transmis son courrier Ă  un ami » auquel il souhaite nĂ©anmoins en dissimuler le contenu. Un vĂ©ritable ami ne mĂ©riterait pas cette dĂ©fiance. Comment dĂ©finir un ami ? On a autant confiance en lui qu’en soi-mĂȘme. DĂ©libĂšre sur tout avec l’homme de ton choix, mais avant cela, n’omets pas de dĂ©libĂ©rer sur lui avec toi-mĂȘme. [
] RĂ©flĂ©chis longtemps sur l’adoption d’un ami ; une fois dĂ©cidĂ©, ouvre toute ton Ăąme pour le recevoir ; parle aussi hardiment devant lui qu’à toi-mĂȘme. » L’idĂ©al serait la transparence totale tout dire et tout assumer ; seulement, l’usage veut qu’on garde certaines choses pour soi. Ces choses, c’est Ă  l’ami qu’il faut les confier. C’est le moyen de fuir les deux extrĂȘmes, l’excĂšs de celui qui se livre au tout-venant, et l’inverse, l’incapacitĂ© Ă  partager sa pensĂ©e. SĂ©nĂšque termine cette lettre en rappelant Ă  Lucilius sa doctrine de l’action. Il ne faut pas confondre l’activitĂ© et le tracas, le repos et le moindre effort. Tout est, encore une fois, affaire d’équilibre – entre l’action, d’une part, et l’oisivetĂ©, d’autre part. Lettre 5 – Faut-il faire comme tout le monde ? SĂ©nĂšque fĂ©licite Lucilius de ses efforts quotidiens pour devenir meilleur, mais il lui demande de le faire vraiment pour lui-mĂȘme, sans chercher Ă  en donner la preuve autour de lui. Tel est le paradoxe de l’inspiration on n’est jamais aussi inspirant que lorsqu’on ne cherche pas Ă  l’ĂȘtre. Il ne faut pas se distinguer pour se distinguer ni se conformer pour se conformer. La sincĂ©ritĂ© de comportement se trouve dans le juste milieu, dans la tempĂ©rance. Si on associe volontiers la sagesse Ă  l’ascĂ©tisme, la philosophie n’est pas la torture. Au contraire, elle reconnaĂźt la valeur des plaisirs simples Il faudrait ĂȘtre fou pour fuir les plaisirs les plus simples et les plus accessibles ». SĂ©nĂšque voit de la faiblesse morale aussi bien chez l’homme que le luxe impressionne que chez celui qu’il rebute. Quel est le bon rapport Ă  la richesse ? On doit se servir d’argenterie comme si c’était de l’argile ». Lettre 7 – Il faut fuir la foule et sa cruautĂ© SĂ©nĂšque n’y va pas par quatre chemins La frĂ©quentation du monde et de la foule est Ă  bannir ». Le problĂšme, c’est qu’elle nous attache aux biens Ă©phĂ©mĂšres – l’argent, l’ambition, le prestige, etc. – tout en nous ramollissant. Le maĂźtre avoue qu’il est lui-mĂȘme encore sensible Ă  cet effet. C’est par exemple l’influence de la foule qui banalise la cruautĂ© des combats de gladiateurs, cette boucherie », fait-il remarquer en visant indirectement NĂ©ron. La contagion des opinions et des dĂ©sirs est irrĂ©pressible. Les esprits tendres se rangent aisĂ©ment Ă  l’avis de la foule, et les esprits les plus vertueux finissent par craquer. Socrate lui-mĂȘme n’aurait pas rĂ©sistĂ© Ă  la pression populaire. Un seul exemple de prodigalitĂ© ou d’avarice fait beaucoup de mal ; s’attabler en compagnie d’un gourmet peu Ă  peu nous effĂ©mine et nous amollit ; le voisinage d’un riche irrite la cupiditĂ© ; l’envie se communique mĂȘme au cƓur le plus pur et le plus franc ; que penses-tu qu’il arrive de tes mƓurs en butte aux assauts de toute une foule ? » Seules les influences personnelles positives sont dignes d’ĂȘtre acceptĂ©es et cultivĂ©es Recueille-toi en toi-mĂȘme, autant que possible ; frĂ©quente ceux qui te rendront meilleur, reçois ceux que tu peux rendre tels ». On n’apprend pas pour briller Ă  l’extĂ©rieur, mais uniquement au-dedans de soi-mĂȘme. Lettre 8 – La sagesse est le fruit d’un travail sur soi SĂ©nĂšque reste trĂšs actif dans sa retraite. Il travaille tard le soir et s’endort mĂȘme Ă  la tĂąche. Il suit le prĂ©cepte stoĂŻcien selon lequel la mort doit nous surprendre en pleine action. Ainsi, SĂ©nĂšque recommande Ă  Lucilius de ne pas se laisser sĂ©duire par une gloire facile il doit rester constant quels que soient les prĂ©sents de la Fortune ». Quelle rĂšgle suivre pour cela ? Se contenter du strict nĂ©cessaire Un plan de vie aussi profitable au physique qu’au moral et qu’il faut garder, c’est de n’accorder au corps que le strict nĂ©cessaire Ă  la bonne santĂ©. Il le faut durement traiter, de peur qu’il n’obĂ©isse mal Ă  l’esprit ; manger doit seulement apaiser la faim, boire Ă©tancher la soif, le vĂȘtement garantir du froid, le logement abriter contre l’inclĂ©mence des saisons. Qu’il soit construit de gazon ou de marbre Ă©tranger, colorĂ© de nuances diverses, peu importe sachez tous qu’on est aussi bien Ă  couvert sous le chaume que sous l’or. » 
sauf en ce qui concerne le dĂ©veloppement de l’ñme Dites-vous bien que dans l’homme rien n’est admirable que l’ñme, que pour une Ăąme grande rien n’est grand. » SĂ©nĂšque vit certes en retrait de la sociĂ©tĂ©, mais son effort philosophique est plus utile qu’un effort politique – il sera profitable Ă  la postĂ©ritĂ©. Le maĂźtre termine sa lettre en faisant une fois de plus rĂ©fĂ©rence Ă  Épicure pour affirmer que l’obĂ©issance Ă  la philosophie, c’est la libertĂ© ». Lettre 9 – Le sage a-t-il besoin d’amis ? Lucilius demande Ă  SĂ©nĂšque si Épicure a eu raison de blĂąmer dans une de ses lettres ceux qui disent que le sage n’a pas besoin d’amis. Étant donnĂ© que l’amitiĂ© est une vertu, lui rĂ©pond d’abord le maĂźtre, on a bien besoin d’un ami pour la cultiver. Cependant, il ne faut pas confondre la vĂ©ritable amitiĂ© avec l’amitiĂ© d’intĂ©rĂȘt – les Ă©preuves de l’existence feront la dĂ©cantation des deux, Ă  moins qu’on ne sache soi-mĂȘme reconnaĂźtre le vrai ami. Comment le reconnaĂźtre ? Par le niveau d’engagement que la relation commande on est capable de suivre le vrai ami en exil, de prendre des risques mortels pour lui. SĂ©nĂšque compare l’engagement de l’amitiĂ© authentique avec celui de la passion amoureuse. Mais comment le concilier avec l’indĂ©pendance du sage ? On peut se suffire pour le bonheur, mais pas pour la vie elle-mĂȘme. Le sage obĂ©it Ă  la nature quand il se marie ; quand il devient pĂšre ; et de mĂȘme quand il s’attache Ă  des amis. S’il veut mĂȘme le plus grand nombre d’amis possible, il ne crĂ©e pas pour autant une relation de dĂ©pendance, car il recherche l’amitiĂ© pour elle-mĂȘme. Le bonheur demande d’ĂȘtre capable de se tenir compagnie Ă  soi-mĂȘme Le vrai bonheur ne cherche pas Ă  l’extĂ©rieur ses Ă©lĂ©ments c’est en nous que nous le cultivons ; c’est de lui-mĂȘme qu’il sort tout entier ». Lettre 12 – De la vieillesse SĂ©nĂšque a pris conscience de sa propre vieillesse en constatant celle de la villa de campagne qu’il avait bĂątie de ses mains. La derniĂšre phase de la vie n’est pas la pire, parce qu’on y est dĂ©sormais libre des passions, qui sont un peu les illusions de la jeunesse Le grand charme de la vie est Ă  son dĂ©clin, lorsqu’il n’est pas encore brutal ». Et l’angoisse de la mort ? La fin est toujours proche pour l’homme qui ne l’oublie pas, c’est pourquoi la vieillesse ne change rien Ă  son rapport Ă  la mort. SĂ©nĂšque compare la vie Ă  des cercles concentriques les jours, les mois, les annĂ©es, les Ă©poques, etc. Cette image rĂ©vĂšle qu’il y a un dĂ©but et une fin dans chaque unitĂ© de temps, que la naissance et la mort sont un schĂ©ma qui se rĂ©pĂšte dans l’existence elle-mĂȘme. Ainsi, chaque nuit est comme une petite mort Disposons donc chacune de nos journĂ©es comme si elle fermait la marche, comme si elle achevait et complĂ©tait notre vie ». Rituel de SĂ©nĂšque au moment de se coucher, se dire Ă  soi-mĂȘme avec satisfaction, et mĂȘme avec joie, qu’on a bien vĂ©cu jusque-lĂ . Le dieu nous accorde un lendemain, soyons heureux de le recevoir. On jouit pleinement et avec sĂ©curitĂ© de soi-mĂȘme lorsqu’on attend le lendemain sans inquiĂ©tude. Qui, le soir, dit J’ai vĂ©cu », peut dire le matin Je gagne une journĂ©e. » ». Le maĂźtre termine sa lettre en se justifiant de citer Épicure peu importe qui dit quoi, les bonnes pensĂ©es appartiennent Ă  tous ». Lettre 16 – Pourquoi il faut faire de la philosophie un exercice quotidien SĂ©nĂšque conseille Ă  Lucilius de ne pas ĂȘtre trop confiant dans ses progrĂšs. La foi en le pouvoir de la philosophie ne suffit pas, c’est l’entraĂźnement quotidien qui est dĂ©terminant. La sagesse n’est pas dans les discours ; elle se mesure dans l’action, tout particuliĂšrement dans les accidents qui jonchent l’existence. La philosophie protĂšge l’homme de la duretĂ© du destin. Elle seule permet de maĂźtriser le dĂ©sir, que toutes les richesses du monde Ă©choueront Ă  Ă©teindre. Elle nous recommande les dĂ©sirs naturels, pourvus de limites, et elle nous met en garde contre ceux qui, ne l’étant pas, menacent de nous emprisonner dans leur logique de perpĂ©tuelle insatisfaction. Lettre 23 – Le vĂ©ritable bonheur À quoi bon parler du temps qu’il fait ? À quoi bon se plaindre de la pluie ? La sagesse, pour SĂ©nĂšque, c’est de bien placer son bonheur, c’est-Ă -dire dans ce qui ne dĂ©pend pas de nous. L’homme heureux ne vit pas dans l’espoir. Il mĂ©prise la mort ; il aide les pauvres. Également, il dompte sa sensualitĂ© et endure la souffrance. Il trouve son bonheur en lui-mĂȘme. On doit en particulier se mĂ©fier des plaisirs Ă©phĂ©mĂšres du corps, et ne lui accorder que le strict nĂ©cessaire. L’existence a besoin de repĂšres pour s’écouler dans le calme et la continuitĂ© Ces hommes qui s’élancent de projets en projets, ou qui, mĂȘme sans Ă©lan spontanĂ©, s’y laissent pousser par hasard, comment auraient-ils un sort fixe et durable, eux qui flottent, mobiles, sans repĂšres ni point d’appui ? » Le philosophe rĂ©itĂšre son avertissement quant Ă  l’influence dĂ©lĂ©tĂšre de la foule La multitude, comme ces objets qui suivent le courant des fleuves, ne marche pas, mais est entraĂźnĂ©e ». Il faut savoir ce que l’on veut soi-mĂȘme et persĂ©vĂ©rer. Lettre 31 – N’écouter que soi, mĂ©priser la fatigue Dans L’OdyssĂ©e d’HomĂšre, Ulysse bouche les oreilles de ses marins afin qu’ils ne se laissent pas sĂ©duire par le chant des sirĂšnes. L’homme en quĂȘte de sagesse doit adopter le mĂȘme genre de stratĂ©gie, explique SĂ©nĂšque c’est surtout de ne pas Ă©couter dont il a besoin, y compris ce qu’on lui souhaite du meilleur cƓur. Il n’est qu’un bien qui donne et consolide la vie heureuse ĂȘtre sĂ»r de soi. » Alors on reconnaĂźt la valeur du travail et de l’exercice. Une fois sur le bon chemin, on devient capable de mĂ©priser la fatigue, qui est mĂȘme l’aliment des Ăąmes fortes ». Non seulement on ne refuse plus le travail, mais on le rĂ©clame. L’homme Ă©clairĂ© dans cet art de vivre connaĂźt le Bien et il possĂšde la seule chose qui vaille, la seule qualitĂ© durable en comparaison de laquelle le statut social apparaĂźt dans toute son artificialitĂ© la droiture de l’ñme. Lettre 41 – La grandeur de l’homme sa raison parfaite La religion est inutile au bonheur Il n’est pas besoin d’élever les mains vers le ciel, ni de soudoyer le gardien d’un temple ». Encore une fois, la vĂ©ritable valeur de l’homme est en lui-mĂȘme, et aucune de ses possessions ne s’y ajoute. Qu’il ait de superbes esclaves, un palais magnifique, beaucoup de terrains ensemencĂ©s et de capitaux productifs, tout cela n’est pas en lui mais autour de lui. » La valeur essentielle de l’homme Ă©chappe Ă  l’échange ; on ne peut ni la donner ni la prendre. Elle rĂ©side dans la raison de son Ăąme qui le fait vivre conformĂ©ment Ă  sa nature. Lettre 50 – ReconnaĂźtre ses dĂ©fauts, un premier pas vers la vertu En observant une folle amnĂ©sique, SĂ©nĂšque a songĂ© Ă  sa propre folie. Il faut prendre conscience de ses propres erreurs et dĂ©fauts plutĂŽt que de chercher des boucs Ă©missaires. Le mal, de mĂȘme que le bien, est en l’homme lui-mĂȘme Notre mal ne vient pas du dehors, il est en nous ; il siĂšge dans nos entrailles mĂȘme. Et si nous en guĂ©rissons si mal, c’est tout bonnement parce que nous ne nous savons pas malades. » Plus tĂŽt on se met Ă  se corriger, mieux c’est – mais il n’est jamais trop tard. La sagesse est un travail qui demande patience et longueur de temps. Le philosophe en vient alors Ă  dĂ©finir la sagesse par la via negativa, la mĂ©thode consistant Ă  progresser en retirant ce qui nuit. Qu’est-ce que la vertu ? L’élimination des vices. Chez personne la sagesse n’a prĂ©cĂ©dĂ© l’erreur, chez tous la place est occupĂ©e d’avance. Apprendre les vertus n’est que dĂ©sapprendre les vices. » La philosophie est, en cela, comparable Ă  la mĂ©decine, Ă  la diffĂ©rence que son traitement est agrĂ©able. Lettre 56 – De la vraie tranquillitĂ© et de l’impassibilitĂ© du sage Toute valeur vĂ©ritable est intĂ©rieure – le calme ne fait pas exception À quoi bon le silence de tout un quartier si j’entends encore frĂ©mir mes passions ? » Le repos, ce n’est pas le sommeil ; c’est le calme de l’ñme. SĂ©nĂšque rappelle Ă  Lucilius que la tranquillitĂ© n’est pas matĂ©rielle, mais spirituelle Observe cet homme qui cherche le sommeil dans le silence de son vaste appartement pour qu’aucun bruit n’effarouche son oreille, toute sa lĂ©gion d’esclaves a Ă©tĂ© sommĂ©e de se taire ; ce n’est que sur la pointe des pieds que l’on s’approche de lui. Et nĂ©anmoins, il se tourne et se retourne dans son lit, cherchant Ă  saisir Ă  travers ses ennuis un demi-sommeil ; il n’entend rien mais il se plaint d’avoir entendu quelque chose. » En cas d’insomnie, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas s’entĂȘter Ă  dormir, mieux vaut agir. L’ambition et les dĂ©sirs susceptibles de troubler le sommeil ne sont jamais parfaitement Ă©teints, on doit donc se mĂ©fier de leur retour. En rĂ©alitĂ©, la sensibilitĂ© aux sons et aux imprĂ©vus rĂ©vĂšle l’agitation de l’ñme Tu ne jouiras d’un calme parfait que si nulle clameur ne te touche plus, si aucune voix ne t’arrache Ă  toi-mĂȘme, qu’elle flatte, qu’elle menace, ou qu’elle assiĂšge l’oreille de discours vains et de mensonges [
]. » Lettre 61 – Philosopher, c’est se prĂ©parer Ă  mourir en acceptant l’inĂ©vitable Avec l’ñge, ce qui a le plus d’importance pour SĂ©nĂšque est d’éviter ses anciennes erreurs[3]. Son rapport Ă  la mort confĂšre Ă  sa vieillesse un certain charme PrĂȘt Ă  partir, je profite mieux de la vie, Ă©tant donnĂ© que je ne m’inquiĂšte pas trop du temps que durera ce plaisir. Avant de vieillir, j’ai songĂ© Ă  bien vivre, et dans ma vieillesse Ă  bien mourir, mourir sans regrets. » Il relie cet Ă©tat d’esprit au refrain stoĂŻcien sur la soumission Ă  l’ordre naturel, Ă  l’équivalence entre la libertĂ© et le consentement Se soumettre de bonne grĂące au commandement, c’est Ă©chapper Ă  ce que la servitude a de plus amer, qui est de faire ce que l’on ne voudrait point. Ce n’est pas d’exĂ©cuter un ordre qui nous rend malheureux, c’est de l’exĂ©cuter Ă  contrecƓur. Par consĂ©quent, disposons notre Ăąme Ă  vouloir tout ce que le sort exigera, et surtout envisageons sans chagrin la fin de notre ĂȘtre. » Il faut se prĂ©parer Ă  mourir pour jouir de la vie. C’est ainsi qu’on Ă©limine le sentiment de manque qui empoisonne l’existence. J’ai vĂ©cu, cher Lucilius, autant qu’il me fallait j’attends la mort, rassasiĂ© de mes jours. » Lettre 63 – Pourquoi il faut jouir d’un ami de son vivant plutĂŽt que de pleurer sans mesure Ă  sa mort contre l’hypocrisie et la bĂȘtise de l’affliction SĂ©nĂšque n’est pas d’accord avec le stoĂŻcien Attale qui lui a enseignĂ© la philosophie lorsqu’il dit que le souvenir des amis dĂ©cĂ©dĂ©s a un goĂ»t amer. La mĂ©moire en elle-mĂȘme n’a aucune saveur ; c’est l’homme qui, sans le savoir, la lui donne. Il est bon de se souvenir des amis si on a pleinement joui de leur amitiĂ©. Cesse de mĂ©sinterprĂ©ter le don que te fit la Fortune. Elle a repris, mais elle avait donnĂ©. Jouissons pleinement de nos amis qui sait pour combien de temps ils nous sont laissĂ©s ? » PlutĂŽt que de dĂ©plorer la perte d’un ami, il faut se consoler avec ceux qui restent, ou bien en chercher de nouveaux. Le deuil doit ĂȘtre affaire de volontĂ©, pas de lassitude Mieux vaut renoncer Ă  ton chagrin que d’attendre qu’il renonce Ă  toi ». Lettre 70 – Au sujet du suicide Le temps passe comme la terre s’éloigne lorsqu’on prend la mer. Parfois le voyage est rapide ; parfois il est lent. Mais ce n’est pas la durĂ©e qui importe Ce n’est pas de vivre qui est dĂ©sirable, c’est de vivre bien. Aussi le sage vit autant qu’il le doit, non autant qu’il le peut ». DĂšs lors, l’important n’est pas quand on meurt, mais comment on a vĂ©cu, et comment on meurt. Comment bien » mourir ? Bien mourir, c’est nous soustraire au danger de mal vivre. » Si la tranquillitĂ© de l’ñme est menacĂ©e, le suicide est justifiĂ©. Certains rĂ©pliquent que l’espoir fait vivre », qu’abandonner c’est toujours abandonner trop tĂŽt. Pour SĂ©nĂšque, le suicide est au contraire le moyen de reprendre la main. Lorsque l’individu est impuissant face au destin, prisonnier de la nĂ©cessitĂ©, condamnĂ© Ă  la servitude, il peut encore renverser la situation en redevenant maĂźtre de son propre sort. On ne peut rien contre celui qui sait mourir. Il ne faut cependant pas se suicider par crainte de la mort, par exemple quand on est condamnĂ©. Socrate a attendu 30 jours – alors qu’il aurait pu se laisser mourir de faim – pour que ses amis puissent encore passer du temps avec lui. En revanche, s’il Ă©tait tombĂ© gravement malade pendant cette pĂ©riode, le suicide aurait Ă©tĂ© justifiĂ©. Étant donnĂ© qu’on meurt pour soi-mĂȘme, on peut se suicider comme on veut On doit rendre compte de sa vie aux autres, mais de sa mort, Ă  soi seul. La meilleure est celle qu’on choisit. » En pratique, il faut prĂ©fĂ©rer une mort rapide et douce. SĂ©nĂšque s’oppose aux partisans de la mort naturelle » – comme les pythagoriciens ou les chrĂ©tiens – qui avancent que seule la nature, ou Dieu, a le droit de mettre un terme Ă  la vie. De son point de vue, le suicide relĂšve de la libertĂ© individuelle. Pour un seul moyen d’entrer dans la vie, il y en a mille d’en sortir. [
] Le grand motif pour ne pas nous plaindre de la vie, c’est qu’elle ne retient personne. » Le suicide est comparable, quelque part, Ă  un acte mĂ©dical on se fait bien tirer le sang pour calmer un mal de tĂȘte, alors pourquoi ne pas arrĂȘter le fonctionnement du corps pour faire cesser le trouble de l’ñme ? L’homme qui craint le suicide est comme un vieux locataire, trop attachĂ© au lieu et Ă  ses habitudes pour changer. Veux-tu ĂȘtre indĂ©pendant de ton corps ? Ne l’habite que comme un lieu de passage. » La sagesse peut ĂȘtre vaine on apprend Ă  mĂ©priser la douleur, mais la santĂ© rend cette prĂ©paration inapplicable ; on anticipe la mort des amis, puis on meurt avant. Se prĂ©parer Ă  la mort sera forcĂ©ment utile Savoir mourir est la seule chose qu’un jour on exigera forcĂ©ment de nous. » Il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre un grand homme comme Caton d’Utique[4] pour se suicider Ă  bon escient. Le sage est certes d’autant plus apte au suicide qu’il a pensĂ© sa mort, mais un homme ordinaire est tout Ă  fait capable d’un seul effort gĂ©nĂ©reux. Il faut bien rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre de se libĂ©rer de la vie, parce qu’il y a de la grandeur dans un suicide rĂ©ussi Il est inique de vivre de vol ; mais voler sa mort est sublime ». Lettre 71 – Le vrai sage n’est pas un spĂ©culatif mais un homme simple, honnĂȘte et courageux Il faut vivre comme le peintre crĂ©e son tableau aborder chaque partie, n’importe quelle dĂ©cision, aussi insignifiante soit-elle, en gardant prĂ©sente Ă  l’esprit l’idĂ©e de l’ensemble. Le hasard est certes prĂ©pondĂ©rant dans l’existence, mais il faut savoir ce que l’on veut Qui ne sait pas vers quel port il doit tendre n’a pas de vent qui lui soit bon ». Le bonheur est fondamentalement une question d’état d’esprit. L’honnĂȘtetĂ© rend les maux supportables, elle peut mĂȘme les transformer en biens. La pure thĂ©orie est bien inutile Ă  cet Ă©gard, prĂ©vient SĂ©nĂšque. Pour vivre selon la vertu, il faut accepter de dĂ©plaire et supporter le mĂ©pris. Le vrai bonheur est possible y compris dans la souffrance. Seule compte, dans tout acte, la disposition de l’ñme, car la vertu n’admet pas de compromis. Le bien de l’acte ne dĂ©pend pas des circonstances, seulement de la maniĂšre dont l’homme se rapporte Ă  cet acte, dont il le vit intĂ©rieurement. Par exemple, un repas fastueux est un mal si on en jouit honteusement, tandis que la torture est un bien si on la supporte avec gloire. Qu’aussi heureux est l’homme qui porte l’adversitĂ© avec courage que celui qui use honnĂȘtement de la prospĂ©ritĂ© ; aussi heureux le captif traĂźnĂ© devant un char, mais dont le cƓur reste invincible, que le triomphateur lui-mĂȘme. » On doit donc voir autrement la duretĂ© de l’existence La diĂšte est une peine pour l’intempĂ©rant ; le travail, un supplice pour le paresseux ; la continence dĂ©sole le dĂ©bauchĂ© ; et l’activitĂ©, l’homme qui n’y est point fait ; l’étude semble une torture Ă  un esprit inappliquĂ© ; de mĂȘme les Ă©preuves pour lesquelles nous sommes tous si faibles, nous les croyons dures et intolĂ©rables, oubliant que pour bien des hommes c’est un tourment d’ĂȘtre privĂ©s de vin ou rĂ©veillĂ©s au point du jour. Ces Ă©preuves ne sont pas difficiles en elles-mĂȘmes ; c’est nous qui sommes lĂąches et ramollis. » Comme l’expĂ©rience de la rĂ©alitĂ© dĂ©pend de la maniĂšre dont l’homme s’y rapporte, il peut se rendre beaucoup plus rĂ©sistant en endurcissant son esprit. SĂ©nĂšque dĂ©finit le sage par la rĂ©sistance Il se tient droit, quelque charge qui lui incombe ; rien ne le rapetisse ; rien de ce que l’homme doit subir ne le rebute. S’il fond sur lui quelqu’un de ces maux qui peuvent fondre sur tous, il n’en murmure point. Il connaĂźt sa force, il sait qu’elle rĂ©pond Ă  sa tĂąche. » La raison le rend intrĂ©pide dans ses convictions. Il est fier dans l’adversitĂ©, plus attachĂ© Ă  sa constance qu’aux opportunitĂ©s que lui prĂ©sente le sort. S’il souffre bien physiquement, comme tout homme, dans l’adversitĂ©, son Ăąme, elle, est hors d’atteinte. La sagesse se dĂ©finit en une seule phrase, mais elle ne donne ses fruits qu’avec le temps et beaucoup de pratique, comme certaines teintures n’imprĂšgnent la laine qu’aprĂšs un long et mĂ©thodique traitement. On y progresse de maniĂšre irrĂ©guliĂšre – parfois on rĂ©gresse – donc il faut s’armer de courage et de persĂ©vĂ©rance. Lettre 95 – La valeur de l’intention et la conviction en des dogmes moraux Rien ne sert de donner des prĂ©ceptes si l’esprit n’est pas prĂȘt Ă  les recevoir et Ă  les mettre en application. Inversement, l’homme peut faire son devoir en ignorant qu’il le fait. Il ne suffit pas de faire ce qu’indique le devoir, il faut encore le faire avec le sens du devoir. Par exemple, se prĂ©senter au chevet d’un ami malade n’est pas moral si c’est l’intĂ©rĂȘt – comme celui liĂ© Ă  l’hĂ©ritage – qui motive l’action. L’homme doit agir selon des idĂ©es directrices On doit se pĂ©nĂ©trer de convictions qui dominent l’ensemble de la vie je les appelle dogmes. [
] Des conseils dĂ©tachĂ©s sont trop peu pour ordonner et Ă©tablir tout un systĂšme. [
] Il faut se proposer un but de perfection vers lequel tendent nos efforts et qu’envisagent tous nos actes, toutes nos paroles, comme le navigateur a son Ă©toile pour le diriger dans sa course. Vivre sans but, c’est vivre Ă  l’aventure si force est Ă  l’homme de s’en proposer un, les dogmes deviennent nĂ©cessaires. » Rien n’est plus honteux, par contraste, que l’homme indĂ©cis, hĂ©sitant, et timide. NĂ©es du raisonnement, les lignes directrices sont des portions de la vĂ©ritĂ© qui nous permettent d’ĂȘtre inflexible dans nos jugements, par exemple pour distinguer le juste de l’injuste. Elles ne doivent pas plier devant l’opinion, afin que l’on apprĂ©cie chaque chose pauvretĂ©, richesses, gloire, ignominie, patrie, exil selon nos propres valeurs. Lettre 104 – Être toujours Ă©gal Ă  soi-mĂȘme, Ă  l’exemple d’illustres aĂźnĂ©s C’est simplement la nature qui porte l’homme Ă  chercher une vie honorable. Encore une fois, la souffrance et la mort n’affectent que les esprits naĂŻfs et imprĂ©parĂ©s. SĂ©nĂšque invite Lucilius Ă  s’inspirer de 2 exemples Socrate est restĂ© constant, Ă©gal Ă  lui-mĂȘme en toutes circonstances, en dĂ©pit des grandes inĂ©galitĂ©s du sort ; le stoĂŻcien Caton d’Utique n’est pas sorti du droit chemin malgrĂ© les pressions de CĂ©sar et de PompĂ©e. On craint cette aventure » qu’est la vie parce qu’on ne s’y engage pas pleinement Ce n’est point parce qu’elle est difficile que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas, qu’elle est difficile ». Une vie digne de ce nom demande des sacrifices. Il faut refuser tant les voluptĂ©s, qui nous ramollissent, que la richesse, qui nous asservit. Sans sacrifice point de libertĂ© ; et qui tient la libertĂ© pour beaucoup doit tenir le reste pour bien peu. » Lettre 107 – L’art nĂ©cessaire d’anticiper ; rien ne saurait nous Ă©tonner Lucilius se dĂ©sole que ses esclaves se soient enfuis. Or, SĂ©nĂšque trouve cette rĂ©action naĂŻve c’est le cours normal de l’existence, que parsĂšment les accidents. Tu es sujet, dans la vie, aux mĂȘmes accidents qu’en un bain public, dans une foule, en voyage, les uns prĂ©mĂ©ditĂ©s, les autres fortuits. Ce n’est pas une affaire de plaisir que la vie. » On doit se prĂ©parer mentalement aux pires accidents, telle la trahison d’un ami qui conspire pour nous assassiner. Il n’est pas possible de tout esquiver, mais on peut s’entraĂźner Ă  rĂ©sister Éviter tant d’ennemis, tu ne le peux ; les braver est possible, et on les brave quand on y a songĂ© souvent et tout prĂ©vu d’avance. On affronte plus hardiment le pĂ©ril contre lequel on s’est longuement prĂ©parĂ© ; et les plus dures atteintes, dĂšs qu’on s’y attend, s’amortissent, comme les plus lĂ©gĂšres effrayent, si elles sont imprĂ©vues. » La visualisation nĂ©gative de SĂ©nĂšque TĂąchons qu’aucun imprĂ©vu ne le soit pour nous ; et comme tout mal dans sa nouveautĂ© pĂšse davantage, tu devras Ă  une mĂ©ditation continuelle de n’ĂȘtre neuf pour aucun[5] ». La fuite des esclaves de Lucilius est un accident de rien du tout. Ils auraient pu faire bien pire – rĂ©pandre des rumeurs, le voler, l’empoisonner, le massacrer, etc. La rĂ©sistance commence avec une prise de conscience les souffrances sont inhĂ©rentes Ă  l’existence, elles sont partagĂ©es par tous les hommes. Imposons Ă  notre Ăąme la rĂ©signation, et payons sans gĂ©mir les tributs d’un ĂȘtre mortel. L’hiver amĂšne le froid, gelons ; l’étĂ© revient avec sa canicule, endurons-la ; une fiĂšvre malsaine attaque notre santĂ©, sachons ĂȘtre malades. [
] Ce que nous pouvons, c’est nous Ă©lever Ă  cette hauteur d’ñme, si digne de la vertu, qui souffre avec courage les coups du hasard et veut ce que veut la nature. » Rien ne sert de s’étonner, encore moins de quereller la nature », qui gouverne l’univers par le changement. La grandeur est, pour les stoĂŻciens, dans l’abandon Ă  l’ordre du monde. Lettre 108 – Comment il convient d’écouter et de profiter des philosophes SĂ©nĂšque prĂ©fĂšre l’échange privĂ© entre un maĂźtre et un disciple Ă  l’enseignement en classe. Il compare la frĂ©quentation d’un philosophe au bronzage oui, qui amĂ©liore inconsciemment l’apparence Ă  son Ă©poque tout du moins De mĂȘme, au sortir de chez un philosophe, quelque chose de lui nous suit nĂ©cessairement et nous profite, tout inattentifs que nous soyons ». Ceux qui viennent Ă©couter le sage pour goĂ»ter son Ă©loquence ne sont pas ses vĂ©ritables disciples, qui attendent une transformation intĂ©rieure du mode de vie prescrit dans le discours. SĂ©nĂšque se souvient que c’était son Ă©tat d’esprit au sortir des cours d’Attale, qui prĂŽnait le mĂ©pris des richesses et une forme de minimalisme. Les hommes aiment Ă©couter les prĂ©ceptes, mais ils ne les appliquent pas. SĂ©nĂšque invite Lucilius Ă  ne pas perdre de vue la vanitĂ© des choses matĂ©rielles ; Ă  se rĂ©pĂ©ter cette vĂ©ritĂ©, parce qu’elle a du mal Ă  pĂ©nĂ©trer dans l’ñme. Lui-mĂȘme avait oubliĂ© les prĂ©ceptes d’Attale en revenant dans le monde – ce n’est que plus tard qu’il les a rĂ©intĂ©grĂ©s dans son mode de vie plus d’huĂźtres ni de champignons, pas de parfum, plus de vin, de bains Ă  Ă©tuves, etc. En pratique, il calibre les rĂšgles qu’il suit en fonction des effets qu’il constate. Pour certaines choses, par exemple, il garde une mesure proche de l’abstinence si le retranchement total coĂ»te moins que l’usage modĂ©rĂ© ». Lettre 118 – De l’ambition et de la vanitĂ© de la vie des politiques Il faut rester Ă  l’écart de la politique et ne rien en attendre. Plus gĂ©nĂ©ralement, c’est en ne courtisant rien ni personne qu’on atteint une parfaite indĂ©pendance Ă  l’égard du sort. Cette attitude se justifie d’autant plus qu’on surestime les bienfaits de la prospĂ©ritĂ© Tu crois tel homme fort Ă©levĂ©, parce que tu rampes loin de lui ; mais ce point oĂč il est parvenu est, ce lui semble, bien bas. [
] Presque toujours le lointain nous abuse et nous l’admirons grandeur est, pour le vulgaire, synonyme de bonheur. » Lettre 122 – Des perversions et des vices du contre nature À quoi reconnaĂźt-on un vice ? Il fait violence Ă  la nature. Boire de l’alcool le ventre vide[6], ou rĂ©clamer des roses en hiver sont par exemple des dĂ©sirs contre nature, typiques des hommes qui mĂ©prisent la simplicitĂ© de la routine populaire parce qu’ils veulent se distinguer. Pour SĂ©nĂšque, de tels hommes sont dĂ©jĂ  morts. Ceux qui Ă©valuent toute chose selon sa valeur sociale en perdent de vue les bienfaits rĂ©els Ceux qui convoitent ou mĂ©prisent les choses selon qu’elles s’achĂštent plus ou moins cher, dĂ©daignent la lumiĂšre qui ne coĂ»te rien ». En voulant susciter l’envie par l’originalitĂ© de leur luxe, tous ces gens vivent Ă  rebours ». Il ne faut pas avoir peur de vivre comme tout le monde. Aussi, tenons donc, cher Lucilius, tenons le chemin que la Nature nous a tracĂ©, et n’en dĂ©vions jamais. LĂ , tout nous est ouvert et facile ; s’obstiner contre elle, c’est proprement vivre comme ceux qui rament contre le courant. » Conclusion sur “Lettres Ă  Lucilius” de SĂ©nĂšque Les Lettres Ă  Lucilius sont, au moment oĂč j’écris, le livre le plus important pour moi – et de loin – puisque c’est le seul que je frĂ©quente sur une base rĂ©guliĂšre. Je lis, sauf exception, une lettre chaque matin. C’est, pour l’instant, le meilleur moyen que j’ai trouvĂ© pour vivre avec la conscience du temps qui passe et installer la journĂ©e qui commence dans la cohĂ©rence de la vie que je souhaite. La clartĂ© du propos et la simplicitĂ© des prĂ©ceptes rendent facile d’intĂ©grer cette lecture dans la routine quotidienne. Elles placent les Lettres Ă  Lucilius Ă  la frontiĂšre de la philosophie et du dĂ©veloppement personnel. Mais s’agit-il, au juste, d’une frontiĂšre, ou d’un territoire commun ? Ce livre confirme une hypothĂšse personnelle tout un pan de la philosophie n’est autre que l’ancĂȘtre du dĂ©veloppement personnel. Les Lettres sont un livre de philosophie, mais elles Ă©taient un livre de dĂ©veloppement personnel. Et elles peuvent le redevenir, comme l’a compris Tim Ferriss. Notre Ă©poque prĂ©sente certaines similitudes avec celle qui a vu naĂźtre le stoĂŻcisme, Ă  la fin du IVe siĂšcle avant dans la GrĂšce antique. Nous sommes déçus – le terme est peut-ĂȘtre faible – par la politique, et la religion ne nous fournit plus la notice de l’existence. Peut-ĂȘtre sommes-nous perdus. Il nous manque quelque chose. Je crois que la philosophie pratique stoĂŻcienne peut retrouver aujourd’hui le rĂŽle qu’elle a jouĂ© jadis, Ă  AthĂšnes puis Ă  Rome. À voir l’engouement des AmĂ©ricains, c’est en bonne voie. Et quel meilleur manuel que les Lettres Ă  Lucilius ? Elles font un puissant antidote Ă  notre malaise. Vous souffrez ? Alors, vous apprendrez Ă  rĂ©sister. Vous perdez votre temps ? De cette façon, vous saurez le chĂ©rir. Peut-ĂȘtre que vous vous sentez anesthĂ©siĂ© par le confort moderne ? Vous retrouverez le sens de l’effort, le goĂ»t de la fatigue, et la transcendance de la douleur. Mais surtout, vous arriverez Ă  l’idĂ©e que le bonheur existe dĂ©jĂ  c’est le confort intĂ©rieur de l’ñme. Points forts Le message de SĂ©nĂšque est d’une luciditĂ© inouĂŻe, ce qui rĂ©sulte certainement des circonstances inĂ©dites de rĂ©daction. Les prĂ©ceptes qu’il donne sont directement applicables aprĂšs la lecture. De nombreuses formules sont aussi belles qu’inspirantes. Le style est simple et trĂšs clair. Le format lettres trĂšs courtes offre une grande libertĂ© au lecteur, qui peut avancer en picorant de temps en temps. Points faibles Les quelques rĂ©fĂ©rences Ă  la doctrine stoĂŻcienne peuvent rebuter l’initiĂ© comme le novice, qui ne lisent probablement pas les Lettres pour ça. Certaines idĂ©es sont redondantes mais c’est un dĂ©faut propre au format. La note de Romain Treffel, de 1000 idĂ©es de culture gĂ©nĂ©rale Avez-vous lu le livre “Lettres Ă  Lucilius” de SĂ©nĂšque ? Combien le notez-vous? 5 votes, moyenne 4,40 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre “Lettres Ă  Lucilius” Visitez Amazon afin d’acheter le livre “Lettres Ă  Lucilius” Ressources [1] Rien n’est Ă  nous, Lucilius, seul le temps nous appartient. » [2] SĂ©nĂšque cite souvent Épicure, qui a pourtant fondĂ© la doctrine concurrente du stoĂŻcisme. [3] Il s’agit toujours de la via negativa. [4] Caton d’Utique -95, -46 est un homme politique romain qui s’est suicidĂ© aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  rĂ©sister Ă  CĂ©sar. [5] La traduction de n’ĂȘtre neuf pour aucun » n’est pas terrible j’écrirais plutĂŽt qu’aucun [mal] ne te surprenne ». [6] Il Ă©tait coutume, dans l’AntiquitĂ© romaine, de boire Ă  la fin du repas. Romain Treffel, du site 1000 idĂ©es de culture gĂ©nĂ©rale Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article lettres Ă  lucilius, Ad lucilium analyse et traduction, ANALYSE DE AD LUCILIUM DE SENEQUE, Lettres Ă  Lucilius articles scientifiques
Faireun don. Newsletter. Le Seigneur t'appelle . A la saintetĂ© - Par le mariage - Par la vie consacrĂ©e - Par la vie sacerdotale; Soutenir un appel N° 130 AoĂ»t 2022 : LA CLE DU BONHEUR EST DANS NOS MAINS Imprimer; E-mail; Le livre des psaumes s’ouvre par une invitation au bonheur : ‶Heureux est l’homme″. Le bonheur sur terre, c’est possible. On le dĂ©sire fortement.
Kosay, 49 ansAlger, wilaya d'AlgerC"est Ă  vous de me dĂ©couvrir, et si vous pensez que vous ĂȘtes assez intĂ©ressante, intelligente, belle, charmante,, ouverte d'esprit et spĂ©ciale au point de susciter mon intĂ©rĂȘt, et bien n'hĂ©sitez pas Ă  me contacter, car vous ĂȘtes peut-ĂȘtre celle qui finira par bouleverser ma vie ...Atalllau, 26 ansMĂ©rignac, GirondeJe ne suis qu’un jeune homme qui rĂȘve d’une relation avec une femme mĂ»re, mesdames, si votre cƓur le veux bien, je me porte garant de votre bonheur, que ce soit dans la vie elle mĂȘme ou mĂȘme dans notre intimitĂ©. Au plaisir de vous 56 ansCognac, CharenteJ'ai 56 ans , je suis calme poser affectueux mais j'ai aussi mon caractĂšre , je suis divorcĂ© , j'ai deux enfants mais je vie seul . travailleur mais je veux maintenant prendre du temps pour la personne qui partagera ma vie .Philippe alain, 53 ansSaint-mĂ©dard-en-jalles, GirondeJe veux rester Fou vivre ma vie comme je la rĂȘve, et non de la maniĂšre imposĂ©e par les autres Paulo Coelho une femme qui ne cherche pas Brad Pitt gonflable pour Ă©pater ces copines et surtout flatter son EGAL. si vous aimez la lithothĂ©rapie les pierres venez !!! entrĂ© !!! on ...Youssef, 64 ansAix-en-provence, Bouches-du-RhĂŽnehomme mature sympa respectueux un peu - bien dans ma tĂȘte je suis serviable attentionner et sĂ©parĂ© ,je vis seul dans cadre agrĂ©able sur Aix je cherche la femme celle qui prenne soins de sa beautĂ© , la santĂ© qui pourra me corresponde 18a50ans pour relation durable et sĂ©rieu...Jean pierre, 58 ansVilvorde, Brabant FlamandLes jours passent et je veux vivre au maximum et partager des moments de bonheur intense. Je ne vais pas vous mentir que le "sexe" me manque mais il n'y a pas que ça ! NĂ©anmoins, je pense que le respect doit ĂȘtre mutuel et que chacun a le droit de dire oui ou non. J apprĂ©cie be...Lhioui, 46 ansHoumt souk, gouvernorat de MĂ©denineJe suis un homme, a la recherche d'une femme sĂ©rieuse, J'habite Ă  l'Ăźle djerba tunisie Je suis un technicien d'Ă©lectricitĂ© industriel, je gagne bien , j'ai ma propre maison me manque rien qu'une oiseau qui va remplir ma maison que de bonheur. Simplement Merci pour votre v...Patrice, 69 ansChĂąlons-en-champagne, MarneHomme veuf, bien seul, et qui souhaite pour le chemin qui lui reste Ă  faire, pouvoir le parcourir Ă  deux, en donnant ou redonnant Ă  l'autre la possibilitĂ© et l'envie de le suivre ensemble, ce chemin, et, en lui offrant tout ce qu'un coeur simple est encore capable de donner, et a...Alan, 23 ansMolac, Morbihan, BretagneJeune homme qui a mis fin Ă  une relation toxique de 7 ans, je pense ĂȘtre prĂȘt Ă  reprendre une relation sainement. Je suis attachiant, je ne fais pas semblant quand j'aime quelqu'un. Mohamed, 58 ansAlger, wilaya d'Algerje suis un homme qui aime tout ce qui beau surtout la beautĂ© la douceur l'amour vrai je suis doux romantique Ă  me dĂ©couvrir je donne l'in portance Ă  la femme je l'a submerge de bonheur et beaucoup d'amour.
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Cela crĂ©e en vous une certaine mĂ©fiance envers les hommes peuvent-ils ĂȘtre honnĂȘtes alors qu’ils sont capables de jouer sur deux tableaux, ou de vous mentir en vous faisant croire qu’ils sont cĂ©libataires ? Vous perdez Ă©galement confiance en vous. Plus on avance en Ăąge, plus la probabilitĂ© de rencontrer des hommes en couple et mariĂ©s augmente. Est-ce cela qui justifie le fait qu’ils viennent vers vous en ce moment ? Je pense qu’il faut aller plus loin que ça. Nous allons voir ici pourquoi vous avez tendance Ă  attirer les hommes en couple, et que faire pour sortir de ce schĂ©ma rĂ©pĂ©titif. Parce que la relation n’est pas claire dĂšs le dĂ©but Vous vous ĂȘtes plu dĂšs le dĂ©but, c’était une Ă©vidence. Vous avez passĂ© plusieurs bons moments ensemble, sans vous prendre la tĂȘte, juste en savourant le moment prĂ©sent. Puis un soir tout s’écroule vous dĂ©couvrez qu’il mĂšne une double vie. Il vous avoue qu’il n’est pas heureux avec sa femme, mais qu’il ne peut pas la quitter pour l’instant parce qu’il y a les enfants », parce que Sophie est dĂ©pressive et pourrait ne pas s’en remettre », parce qu’il ne veut pas la faire souffrir etc. A ce moment-lĂ  vous vous demandez comment vous avez fait pour ne pas le voir venir pourquoi n’avez-vous pas vu les signaux ? En fait le statut de votre relation n’était pas clair dĂšs le dĂ©but. Peut-ĂȘtre pour vous protĂ©ger, ou par peur de le faire fuir, vous avez prĂ©fĂ©rĂ© ne pas aborder le thĂšme de la relation avant plusieurs semaines. Vous vous ĂȘtes dit que vous vouliez vivre l’instant prĂ©sent, et ne pas lui faire peur. Sauf qu’en faisant cela vous preniez le risque qu’il puisse jouer sur les non-dits. Comment lui reprocher de vous avoir cachĂ© qu’il avait quelqu’un d’autre, si vous ne lui avez pas demandĂ© au dĂ©but ? Parce que les hommes en couple vous rassurent En vous mettant dans une relation avec un homme en couple, vous pensez inconsciemment que vous ne prenez pas le risque de souffrir. S’il n’y a pas d’engagement, il n’y a pas de rupture possible. Pas de rupture = pas de souffrance. Mais la souffrance est bien prĂ©sente sur le long-terme au final. En frĂ©quentant un homme en couple, vous gardez votre libertĂ©, votre image de femme indĂ©pendante. Cela vous rassure que vous ne viviez que les bons moments avec cet homme, que vous n’avez pas Ă  lui rendre de compte, Ă  faire des projets etc. Il y a aussi peut-ĂȘtre dans votre esprit la pensĂ©e qu’un homme pris est un homme bien. Et oui vous en avez connu des hommes cĂ©libataires, des vieux garçons, des fils Ă  mamans. Un homme en couple depuis des annĂ©es Ă  l’inverse, cela prouve qu’il sait rendre une femme heureuse. Donc il prend de la valeur Ă  vos yeux, et inconsciemment cela vous rassure. Le rĂŽle de la maĂźtresse » vous valorise Avoir le rĂŽle de la femme chiante qui lave ses slips, trĂšs peu pour vous ! Vous prĂ©fĂ©rez prendre la place de la femme fatale qui lui donne des moments de bonheur, qui le sort de son quotidien ennuyeux Ă  mourir, dans sa maison bien rangĂ©e avec le petit TĂ©o et le labrador. Le fait que cet homme dĂ©jĂ  en couple prenne le risque de faire Ă©clater son couple pour vous flatte votre ego. Vous pensez que vous ĂȘtes mieux que sa femme, car vous lui apportez un bonheur supĂ©rieur, celui de la passion hors de son quotidien. Vous ĂȘtes attirĂ©e par l’interdit, le challenge Une autre raison pour laquelle vous attirez les hommes en couple l’interdit vous donne envie. Vous vous voyez en cachette, personne ne le sait cela met du piment, de l’adrĂ©naline dans votre vie. Cet homme reste mystĂ©rieux Ă  vos yeux, il ne prend pas le rĂŽle du conjoint affalĂ© devant la tĂ©lĂ© aprĂšs sa journĂ©e de travail. Quand vous le voyez, il est toujours frais et prĂȘt Ă  mettre de la passion dans votre vie. Aussi vous aimez le challenge que cette relation implique. Vous avez terriblement envie d’avoir cet homme, qu’il quitte sa femme pour vous. S’il finit par le faire, cela prouverait Ă  quel point vous avez de la valeur
 J’attire les hommes en couple que faire ? Vous poser les bonnes questions Si cela fait plusieurs fois que vous attirez des hommes en couple, cela doit sĂ»rement se jouer au niveau de votre inconscient. C’est pourquoi je vous invite dans un premier temps Ă  prendre le temps de rĂ©pondre Ă  ces questions Avez-vous des peurs qui vous empĂȘchent d’aller vers une relation amoureuse saine ?Quel type de relation voulez-vous aujourd’hui ?Pensez-vous qu’il est impossible de mĂȘler passion et engagement ?Etes-vous prĂȘte Ă  ĂȘtre dans une relation stable et durable ?Est-ce que l’engagement vous effraie ? Pourquoi ? N’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  un professionnel, pour vous aider Ă  trouver les blocages inconscients en vous. Nous pouvons aussi faire un travail ensemble via la thĂ©rapie par l’écriture cliquez ici. Mettre fin Ă  une relation qui ne comble pas vos besoins Les sentiments ne suffisent pas Ă  faire fonctionner une relation amoureuse. Pour que le couple dure dans le temps, il faut qu’ils aient la mĂȘme vision de ce qu’ils veulent dans la relation. Si cette relation vous rend plus malheureuse qu’heureuse, il est temps d’y mettre un terme, malgrĂ© les sentiments. Si vous voulez faire cette dĂ©marche, vous pouvez vous appuyer sur l’article Comment oublier son ex » qui comporte plusieurs exercices pratiques. Car mĂȘme si cet homme quittait finalement sa femme pour vous, est-ce qu’il ne serait pas capable de vous tromper vous aussi pour une autre ? Il est difficile de faire confiance Ă  quelqu’un quand la relation n’a pas dĂ©butĂ© sur des bases saines. Gardez en tĂȘte que si vos besoins ne sont pas comblĂ©s dans la relation notamment ici le besoin d’engagement et d’amour, vous ne pouvez pas ĂȘtre heureuse. Donc il est important de reprendre le contrĂŽle sur vos Ă©motions et de dire STOP, mĂȘme si votre cƓur vous dit de continuer. Ecouter son intuition pour ne plus attirer d’hommes en couple Pour Ă©viter que cette situation ne se reproduise Ă  nouveau, je vous invite Ă  vous connecter Ă  votre intuition, pour savoir si le prochain homme que vous rencontrerez est bien disponible. PrĂȘtez attention aux signes est-ce qu’il est disponible Ă  n’importe quelle heure ? Est-ce qu’il vous invite chez lui ? Est-ce qu’il change de comportement rĂ©guliĂšrement avec vous ? Jouez sur la transparence dĂšs le dĂ©but de la relation. Si vous vous sentez bien avec lui, mais que vous n’ĂȘtes pas sĂ»re d’ĂȘtre dans une relation officielle, parlez-lui en Ă  cƓur ouvert, tout simplement et n’attendez pas des mois pour le faire. Demandez-lui ce qu’il recherche dans une relation aujourd’hui, pour savoir si vous ĂȘtes sur la mĂȘme longueur d’onde. Incarner ce que vous recherchez Peut-ĂȘtre avez-vous envoyĂ© le mauvais message dans le passĂ©, malgrĂ© vous. Peut-ĂȘtre que vous lui avez montrĂ© l’image d’une femme libre et indĂ©pendante, qui veut s’amuser. Ce qui a permis Ă  cet homme en couple de croire que vous seriez partante pour le type de relation qu’il voulait avec vous. Si vous voulez une relation avec un homme disponible et prĂȘt Ă  s’engager, je vous invite Ă  incarner ce que vous recherchez. Mettez de la stabilitĂ© dans votre vie, prenez des engagements avec vous-mĂȘme et les autres. Incarnez les valeurs d’engagement au quotidien, n’acceptez pas de relations non-exclusives. Exprimez ce que vous recherchez clairement, avec fiertĂ© et sans ambiguĂŻtĂ©. Ainsi vous ferez fuir les hommes en couple et vous attirerez les hommes qui veulent la mĂȘme chose que vous de l’engagement et des projets Ă  deux. Est-ce que cet article fait Ă©cho Ă  une histoire avec un homme en couple de votre cĂŽtĂ© ? Ecrivez-moi en commentaire 😊 Marie, votre Love Mentor Les lecteurs de cet article ont aussi lu L’amour passionnel peut-il durer ? Les hommes prĂ©fĂšrent-ils vraiment les chieuses ? N5OHwvJ.
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