dissertations philosophie, philo, moteur, recherche. Rechercher dans 37824 documents Chercher. Chercher. Accueil; Recherche Peut-on ne pas croire ? On commencera par définir la croyance en général, par exemple à l'aide de Kant (Critique de la raison pure, « Théorie transcendantale de la Méthode ») : la croyance - ou valeur subjective du jugement - présente
L'analyse du professeur Ce sujet est d’abord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repérer les modalités de cette contradiction pour essayer de comprendre en quoi elle est contestable. En ce sens, il apparaît que le savoir est affaire de connaissance alors que la croyance est affaire de sentiment. Les deux sont opposés en ce qu’il désignent donc deux rapports différents à une idée. Mais on peut aussi considérer que leurs définitions ne sont pas si lointaines dans la mesure où le savoir peut être défini comme croyance mobilisant une preuve en supplément Cf. Sujet Faut-il opposer croyance et raison ». Dès lors, le savoir ne s’opposerait pas directement à la croyance mais en dépasserait la nature dogmatique pour parvenir à une forme d’assentiment rationnel. La différence entre croire et savoir se jouerait donc dans le statut de cette preuve supplémentaire. Cependant, à l’inverse, la croyance ne se fait jamais de façon purement arbitraire et semble mobiliser des motifs, c’est-à -dire reposer sur des idées et une forme de savoir qui la provoque. On ne croit pas n’importe quoi mais on croit toujours en fonction de raisons plus ou moins obscures. Bref, le savoir est problématique et risque de rejoindre la croyance si la preuve qu’il mobilise est fragile. À l’inverse, la croyance semble dépendre initialement d’une forme de savoir plus ou moins prouvé qui ne dépend pas du critère exclusif de la raison logique mais peut également s’appuyer sur des convictions sentimentales ou sur des préjugés qui ne sont pas nécessairement dogmatiques qui sont de l’ordre de l’intuition. ...
Peuton croire sans savoir ? L'analyse Ce sujet est d’abord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repérer les modalités de cette contradiction pour essayer de
Bonjour à tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo à faire. Il faut faire thèse-anti thèse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help please = On peut vivre au jour le jour et ne pas s'interroger sur le sens des choses, du sens de la vie, simplement vivre en fonction de comment la vie se présente à nous. Autrement, grâce à la science, il devient possible de ne plus croire, on peut se limiter à savoir, douter, et faire des hypothèses. Renseignes toi sur le nihilisme Oui, possible. Ça s'appelle du nihilisme, comme l'a dit VinceOn. Mais le nihilisme n'est-il pas une croyance en quelque sorte, justement? Et bien, si on considère que ne croire en rien est une croyance ... Mais le nihilisme ce n'est ABSOLUMENT PAS ne croire en rien, au contraire c'est se persuader que tout est faux. On peut ne croire en rien, sans être nihiliste. Croire en rien, ça revient à douter de tout. Et si l'on doute, on voudra être certain être persuader de quelque chose par des preuves concrètes, c'est différent de croire. Et pour être certain, on sera forcement amené à une réflexion pour expliquer ce doute et le faire disparaitre, jusqu'à ce qu'il n'y est plus de place pour celui-ci. Ainsi, "ne croire en rien" pousserait à la réflexion de toute chose jusqu'à en déterminer la cause la plus profonde. Mais pourquoi donc faire thèse anti-thèse? La philo ne consiste pas à faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est très mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisième partie [GentleGiant] Voir le profil de [GentleGiant] Posté le 12 novembre 2011 à 164217 Avertir un administrateur Mais pourquoi donc faire thèse anti-thèse? La philo ne consiste pas à faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est très mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisième partie Mais la société est schyzo, nan ? Certains croient en rien alors que d'autres trouvent cela absurde. Le but n'est-il pas d'expliquer les raisons des deux parties pour laisser au lecteur le choix de son opinion ? Par le terme "croire" il faut peut-être sous-entendre "foi en qqch" ? Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire à quelque chose! "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire à quelque chose!" Et non ! Là , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre à avoir foi en ses pensées. C'est là toute la différence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensées de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait être nihiliste, l'avoir été, ou avoir discuté avec un ou des nihilistes sans avoir porté de jugement a priori, juste au cas où. Oui c'est tout à fait possible et j'en ai la preuve Les trolls sont partout... OMG... -_- Le 16 novembre 2011 à 081946 Yagaku a écrit "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire à quelque chose!" Et non ! Là , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre à avoir foi en ses pensées. C'est là toute la différence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensées de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait être nihiliste, l'avoir été, ou avoir discuté avec un ou des nihilistes sans avoir porté de jugement a priori, juste au cas croire en rien, c’est un état de doute permanent. Or celui qui doute en affirmant qu’il n’y a pas de certitude se contredit, car s’il y a bien une chose qui existe c’est le doute. Il y a toujours des postulats de base auxquels on est obligés de croire. Encore que les plus sceptiques et les moins prudents préférerons encore tenter l'expérience pour en juger. Exemple Il est impossible de ne pas croire à la nécessité de se nourrir pour survivre. Ou bien il est impossible de ne pas croire en l'existence de son environnement sans y laisser sa supposant même que les plus téméraires tentent l'expérience, des millénaires de sélection naturelle n'auront-elles pas rendu même ces hommes les plus fous incapables de se maintenir volontairement dans les douleurs qui précèdent la réponse. Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
Sicroire à la vérité signifie croire que l'on possède la vérité, croire que l'ont sait, être dans la vérité, évidemment pour commencer à chercher il faut y renoncer: en effet pourquoi
ce qu’est croire et la nature raisonnable et rationnelle de l’homme, il semble difficile au même moment , dans une même conscience, de croire en une idée tout en sachant qu’elle n’est pas vraie, c’est-à -dire fausse. En effet, croire, c’est être dans une attitude d’esprit qui affirme avec un degré plus ou moins grand de probabilité la réalité d’une chose ou la vérité d’une idée. Donc pour croire que la terre est ronde , il faut penser que cet énoncé est vrai, donc si je sais que ce n’est pas vrai, je sais que c’est faux , donc je ne peux pas considérer au même moment que c’est faux , et y croire c’est-à -dire croire que c’est vrai. 2. Et c’est d’autant plus difficile à concevoir que le savoir est une connaissance rationnelle obtenue soit par démonstration soit par observation et vérification expérimentale. Le savoir s’oppose à l’opinion qui est soit résultat d’un raisonnement erroné aveuglé par la passion et l’intérêt, par ex. , soit d’une erreur de perception allégorie de la Caverne de Platon, je crois ce que je vois et je me trompe, soit d’une absence de raisonnement je pré-juge avant même d’avoir jugé. Donc normalement le savoir doit l’emporter contre l’opinion et doit avoir plus de force de conviction même si l’opinion peut être très persuasive. Donc si je sais que c’est faux, je ne peux plus y croire , ni être convaincu que c’est vrai car je suis un être rationnel en tant qu’être pensant . Ma rationalité fait que je ne peux pas consciemment préférer l’infondé, l’irrationnel, le faux au démontré, prouvé et vrai. En tant qu’être rationnel, je veux raisonnablement le vrai. Consciemment, je ne peux croire au faux si je sais que c’est faux , car cela reviendrait à se mentir à soi-même OR comme le montre Sartre , cela présupposerait que je sois double une partie sachant le vrai menteuse et une partie ignorante trompée or je suis une seule et même conscience transparente à elle-même. Donc si je crois à ce que je sais ne pas être vrai , c’est en fait soit sans y croire vraiment car je sais que ce n’est pas vrai, soit sans savoir vraiment si c’est vrai dc j’ai un doute dc j’y crois car finalement je ne suis pas sûr qu c’est vrai. Dc soit je sais et je ne peux pas croire le contraire, soit je crois car je ne sais pas. Transition pourtant la mauvaise foi, ça existe même si théoriquement c’est impossible ! , on a vu dans l’histoire de la science des préjugés résister à des preuves Galilée, Copernic, Darwin, alors comment expliquer cette croyance paradoxale, illogique et contraire à la nature de l’homme ? II. Cela s’explique 1. par la nature de l’homme. Il n’est pas simplement un être de raison , c’est aussi un être de désir. Donc si en tant qu’ être rationnel il cherche la vérité, en tant qu’être de désir il cherche le bien-être, le bonheur. Or la vérité peut faire mal et renvoyer à une réalité douloureuse. Et en ce sens il a besoin d’illusion. Comme le dit Freud, une illusion n’est pas la même chose qu’une erreur … Ce qui caractérise l’illusion , c’est d »être dérivée des désirs humains ». Et , il illustre cela par l’illusion religieuse correspondant à un besoin archaïque enfantin de se sentir aimé et protégé contre le monde extérieur injuste et contre soi pulsions du ça qui résiste à l’absence de preuve de l’existence de Dieu ou même à la démonstration par la science de la fausseté de certaines explications divines création du monde, la réalité physiologique de la mort…. Dc le fond de la croyance est d’ordre psychologique détresse, peurs.. ou matérielle souffrance , misère … la religion est l’opium du peuple » pour Marx. Aussi vouloir détromper les hommes c’est attenter à leur bonheur » comme le soulignait Rivarol, d’où la résistance de la croyance face au savoir. 2. par les limites du savoir. A. Ce n’est pas parce que je sais qu’une idée n’est pas vraie qu’elle est pour autant fausse, ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas réelle qu’elle est pour autant irréelle. En effet, si par vrai, j’entends observé et vérifié, l’absence d’observation ne suffit pas pour pouvoir déclarer que la chose n’existe pas ou que l’idée est fausse . Il se peut que la chose n’est pas encore été observée ou échappe à toute observation ex. Dieu est partout donc nulle part visible. Donc je peux croire à ce que je sais ne pas être prouvé car ce n’est pas forcément irréel pour autant. Si par vrai, j’entends non rationnellement démontré, ce qui n’est pas démontré n’est pas non plus forcément faux. Cela peut être au-delà ou en-deçà de toute démonstration. Dieu se sent, selon Pascal, il s’éprouve et ne se prouve pas. Les vérités intuitives du Cœur s’imposent et l’absence de démonstration prouve plus les limites de la raison , son impuissance que la fausseté de ses vérités. Pour Descartes, Dieu c’est la perfection, et l’homme imparfait est incapable de la penser ,cela ne remet pas pour autant en question sa nature, son idée et sa vérité. Donc je peux croire à ce que je sais ne pas être démontré, mais que je sens comme étant vraie. B. Il peut même être rationnel de croire en quelque chose qui n’a pas été prouvé ni démontré le pari de Pascal. C. ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas vraie au sens de vérité absolue et universelle que pour autant cette chose n’est pas digne de confiance et de croyance Une théorie corroborée » n’est pas vraie » au sens de totalement prouvée mais elle est probable et donc je peux y croire comme en quelque chose de possible et de fiable Une théorie n’est pas vraie au sens classique en accord avec les faits, le réel , mais elle peut être vraie » au sens de vérité pragmatique » selon William .James ou de vérité technique » de Bertrand Russell. Et la théorie du non-miracle de Putnam donne des raisons d’y croire avec une certaine confiance. Conclusion Donc aussi illogique et inattendu que cela puisse paraître, je peux croire en ce que je sais ne pas être vrai, vu que l’homme a un besoin d’illusion en tant qu’être de désir , vu les limites de son savoir et vu que ce qui n’est vrai n’est pas forcément faux et donc incroyable pour autant. Peut-être sommes-nous d’ailleurs condamnés à ne croire que ce qu’on sait ne pas être vrai de manière absolue , mais vrai seulement de manière provisoire et pratique.
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Comment trouver la problématique en dissertation de philosophie ? Quelles sont les étapes clés ? les erreurs à éviter ? et que faire si on n’y arrive pas ? On revoit la méthode avec un exemple. Cet article est le 2e de notre série sur la problématique en dissertation. Voir aussi Comprendre le sujet de dissertation 1/3 et Poser la problématique 3/3. Comprendre ce qu’est la problématique La problématique est un problème intellectuel qui apparaît lorsqu’on définit les mots du sujet de dissertation. On la présente souvent comme un paradoxe, c’est-à -dire quelque chose qui va contre nos attentes et semble contenir une contradiction. Chaque sujet est construit pour avoir une problématique et une seule. Elle est “cachée” dans le sujet et votre mission est de la découvrir. Une fois le problème trouvé, votre développement de dissertation proposera une solution. On peut comparer le sujet à jeu de casse-tête où il faut séparer des pièces imbriquées les unes dans les autres. Il y a différentes pièces emboîtées c’est les définitions. On essaie de les séparer, mais ça coince c’est la problématique. 1. Définir les termes du sujet Au brouillon, on liste les sens de chaque mot du sujet. À cette étape, on peut s’aider d’un dictionnaire généraliste type wiktionnaire et d’un dictionnaire spécialisé en philosophie. Si le sujet contient une expression courante “désirer l’impossible”, etc. il faut en plus lister les sens de l’expression. Cela permet de se familiariser avec les termes du sujet et de voir quels sont les grands champs concernés art, politique, science…. L’objectif est de n’oublier aucun des sens importants de chaque mot. Sujet Le temps nous appartient-il ? » voilà à quoi peut ressembler un début de brouillon 2. Garder les sens importants en philosophie Tous les sens listés à l’étape 1 ne sont pas utiles pour une dissertation. On va réduire notre liste en gardant seulement les sens issus d’un dictionnaire de philosophie et ceux qui montrent que le sujet joue sur les mots. On supprime aussi les définitions relatives à la théorie d’un auteur ou celles qui sont trop marquées par une tradition intellectuelle. L’objectif est d’obtenir des définitions réputées neutres philosophiquement ». C’est-à -dire que n’importe quel philosophe pourrait accepter comme point de départ de sa réflexion, indépendamment de sa définition personnelle ». La définition personnelle d’un auteur est une réponse, une prise de position sur un problème. Ce qu’on cherche ici est une définition point de départ ». En temps limité, il est conseillé de passer directement à cette étape, sans rédiger au brouillon tous les sens de chaque mot. C’est ce que font ceux qui ont déjà l’habitude de la dissertation. Sujet Le temps nous appartient-il ? » à cette étape on n’a gardé que les définitions de temps » intéressantes en philosophie 3. Chercher une contradiction L’objectif est maintenant de trouver un problème qui s’appuie sur ces définitions. En général, ce problème a la structure suivante Il semble impossible que [[ idée ]]. Pourtant il semble inévitable que [[ même idée ]] La problématique nous met face à une contradiction apparente on a l’impression que deux choses incompatibles entre elles sont vraies en même temps. Malheureusement, il n’y a pas de méthode infaillible pour trouver cette contradiction. Mais voilà quelques idées pour y arriver comparer les différents sens d’un même termerapprocher les termes du sujet, sens par senschercher des liens logiques entre les notionschercher des différences / points communs entre les notions En bref, il faut manipuler les définitions. On doit se demander ce qu’elles impliquent, ce qu’elles supposent et quelles sont leurs relations. Exemple de problématique Reprenons le sujet “Le temps nous appartient-il ?”. Ici le problème vient de deux aspects du temps qui semblent contradictoires D’un coté, l’homme peut s’approprier le temps. On choisit quoi faire de “notre” temps, on dit “avoir” du temps. Le temps est une durée qu’on occupe comme on veut. Mieux, c’est nous qui le mesurons et qui choisissons de le découper en heures, en minutes, etc. En ce sens le temps nous autre coté, le temps nous est compté. Chaque instant qui passe est un morceau de temps qui nous est enlevé. L’homme fait partie du temps. Nous vivons dedans, mais nous n’avons aucune prise sur lui. Nous ne pouvons pas l’arrêter. En ce sens le temps ne nous appartient jamais. On voit le problème le temps nous appartient… et en même temps il ne nous appartient pas. Mais une bonne problématique va plus loin. Elle montre que cette contradiction a des conséquences désastreuses. Elle dramatise. L’enjeu est de comprendre le rapport entre le temps et nous-même. Car si le temps ne nous appartient pas, c’est notre existence elle-même qui nous échappe. Pour que notre existence soit bien la notre, il faut pouvoir en faire ce que l’on veut. Elle doit nous appartenir. Les erreurs à éviter Ajouter / enlever des termes au sujet. La problématique émerge des mots du sujets et de ceux de leurs définitions. Il ne faut pas ajouter de notions extérieures ou supprimer des notions présentes. Le sujet “Peut-on croire la vérité ?” n’est pas “Faut-il croire la vérité ?”. Utiliser des synonymes. Il faut coller aux mots exacts du sujet et ne pas s’en écarter. Un sujet sur la “société” n’est pas un sujet sur la communauté, le groupe ou même l’État. Si vous cherchez le problème loin des mots du sujet, vous aller le rater. Choisir un problème plus large que le sujet. Le sujet fournit un contexte il sous-entend que certaines questions sont déjà résolues. Par exemple “Pourquoi être moral ?” suppose que la définition de “morale” est déjà connue. Le problème n’est donc pas “Qu’est-ce que la morale ?”. Ce genre de question est plus large que le problème que vous cherchez. Choisir un “plaradoxe”. Évitez les “plaradoxes” les faux paradoxes qui tombent à plat. Il s’agit de questions dont la réponse est évidente, parce qu’elles ne correspondent pas à un vrai problème. Exemple “Comment les besoins peuvent-ils être différents selon les gens ?” ; “Comment la définition de science peut-elle être aussi différente de la pratique des sciences ?”. Mais si je ne trouve pas la problématique ? Pas de panique. Même s’il n’y a qu’une seule “bonne” problématique, les correcteurs acceptent quand même d’autres problématiques. Il s’agit de problèmes proches ou de problèmes secondaires qui sont considérés comme valables. Au lycée, les professeurs sont bienveillants ils savent que la dissertation est un exercice difficile et ne vous en voudront pas ne pas trouver LE problème. Plus tard dans les études, c’est différent. En fac de philo, on attend de vous de trouver l’unique problème central lié au sujet. S vous n’êtes pas sûr que le problème que vous avez trouvé est le bon, demandez vous est-ce que je peux expliquer clairement à quelqu’un d’autre où se trouve le paradoxe ?est-ce qu’il est lié directement aux définitions des mots du sujet ?est-ce que le problème est solide ? est-ce qu’il me semble difficile à résoudre ?est-ce que d’autres étudiants ont trouvé le même problème que moi pour ce sujet ? À lire aussi Comment poser la problématique en introduction ? conseils de rédaction pour bien expliquer sa problématique et Comment faire un plan de dissertation ?
000 - 1. Ne pas utiliser la première personne du singulier 0:51 - 2. Soignez votre introduction 1:30 - 3. Gérez votre temps 2:11 - 4. Ne pas citer sans expliquer 2:59 - 5. Donnez une réponse claire dans votre conclusion 3:37 - 6. Soyez clairs dans votre structure argumentative 5:04 - 7. Ne foncez pas aveuglément sur le commentaire de texte
La croyance, une science aveugle, ou source de connaissances ? Ce fait de croire se traduit par plusieurs définitions, mais dans le cas du sujet de cette dissertation, nous retiendrons une seule définition. Une croyance reste essentiellement un acte de tenir pour vrai une quelconque information affirmative, principale point commun avec le savoir. Mais ce point commun suffit-il afin de les placer sur la même ligne d’horizon ?. Ils apparaissent comme contradictoires, semblable mais tellement différent, un vrai paradoxe. Nous verrons donc s’il y a un intermédiaire, c’est-à -dire un ?vénement qui est placé entre deux termes, donc qui occupe une situation moyenne e s’oppose au savoir, el la croyance est une i Ignorance. Si on définit l’ Swape nextp g urtant si la croyance s à l’ignorance. Mais nc elle n’est pas une bsence de savoir alors on doit donc en déduire que la croyance n’est pas une complète absence de savoir. Elle serait plus qu’une ignorance et moins qu’un savoir, comme un centre entre deux points diagonalement opposés. Ou bien, la croyance constituerait un intermédiaire, voir un degré pour accéder au savoir ? Car elle n’est pas une ignorance. Ou bien la croyance ne sera jamais un intermédiaire mais un obstacle à abattre pour accéder au savoir. Plateforme d’accès où mur infranchissable ? Dans une première partie, nous verrons Swige to vie' » next page verrons que la croyance est un Intermédiaire, voir un degrés entre l’ignorance et le savoir, puis dans une deuxième partie, nous expliquerons en quoi la croyance est un obstacle à éradiquer pour parvenir au savoir. Finalement, nous démontrerons qu’aucune croyances ne peut-être le milieu entre l’ignorance et le savoir. Rien de ce qui relève de la croyance ne relève du savoir. La croyance est extérieur à ma raison donc elle constitue le premier obstacle pour accéder au savoir mais elle ne s’oppose pas moins à l’ignorance, qui elle, est une absence totale de savoir. Donc la croyance à quelques connaissances, elle pourrait alors devenir un degré, voir un moyen pour accéder au savoir. Le mouvement, qui se définit par le fait d’être ce qu’il est et ce qui n’est plus ce qu’il est, un acte flou qui dès qu’il atteint son point disparait aussitôt. La science est en mouvement, donc elle est un savoir. Elle l’est et à la fois elle ne l’est plus. Dieu est totalement ce qu’il est de manière absolu donc il n’est pas en mouvement alors que le soleil est en mouvement mais il constitue une science certaine et indubitable. Le philosophe est clairement définit par celui qui recherche ardemment la sagesse et c’est parce qu’il recherche celle-ci, qu’on dit qu’il recherche la vérité. Alors que les hommes qui recherche le divertissement ou qui recherchent des choses qu’ils perçoivent avec leur sens, qui nous trompent car ils reposent seulement sur une certitude sensible, alors ils croient. e philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il alors ils croient. Le philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il garde de la distance par rapport à ce qu’il contemple, alors il peut prétendre au savoir. Selon Pythagore, il y a trois sortes dhommes qui vont aux jeux olympiques, mais nous nous pencherons seulement sur un cas. Ily a le spectateur, qui recherche la contemplation, l’admiration et le philosophe, qui fait partie des spectateurs mais qui garde de la distance sur ce qu’il contemple. Le spectateur recherche le beau spectacle, c’est-à -dire les belles choses alors que le philosophe recherche la vérité et la sagesse, est-à -dire le beau-lui-même, qui ne peut pas être contemplé par le moyen des sens. Alors le spectateur reposerait sur les choses sensibles donc sur des croyances et le philosophe, sur des choses intelligibles, qui mèneraient au savoir. spectateur prétend aux sciences de ce qui semble donc à des croyances et le philosophe pourra prétendre au savoir de ce qui est réellement. La thèse centrale serait ce qui est totalement est totalement connaissable alors que ce qui est aucunement est totalement inconnaissable. Si l’on divise cette thèse, elle se transformerait en 3 petites hèses. La première serait, connaître est toujours la connaissance de quelque chose, la deuxième serait, connaître c’est connaître quelque chose qui est et la troisième, c’est connaître quelque chose qui est mais qui pour cette raison est absolument connaissable. ?tre signifie toujours exister, pour les grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est réel et plus elle sera connaissable. Dans ce ca 3 grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est réel et plus elle sera Dans ce cas-là , être serait du côté du réel et le savoir serait du côté du discours. L’existence est donc une connaissance par sa seule présence. Selon Platon, on ne pourrait pas connaître quelque chose qui ne serait pas réel. On peut croire qu’on sait mais ce n’est pas savoir que l’on sait. L’étude de l’être est appelée l’ontologie et celle du savoir s’appelle l’épistémologie. Il y a plusieurs degrés d’être, et pour chaque degré d’être, il y a un degré de savoir correspondant. Le savoir varie en fonction directe de l’existence. La science physique étudie les êtres qui sont en mouvement, selon Platon, ils ne pourront jamais devenir une science et le mouvement orrespond, dans le régime épistémologique, à une croyance. Mais si la croyance est un degré pour aboutir au savoir, elle serait donc un intermédiaire entre ignorer et savoir. Mais l’opinion est un type de croyance, qui est reçu de l’extérieur dont l’origine est extérieure à la raison. Ces opinions font obstacle à la recherche du savoir, alors la croyance serait un obstacle à éliminer pour accéder au savoir. La recherche du savoir va passer au travail du doute, car douter c’est arriver à outrepasser et défaire des opinions qui habitent l’esprit et qui on était forgés sans le consentement de la ralson. Le temps de la méditation va engager trois ruptures de la vie ordinaire. La première c’est le lien social, car on est soumis à la pression du milieu. Ces règles sont toujours là avant nous, ça 4 social, car on est soums à la pression du milieu. Ces règles sont toujours là avant nous, ça s’appelle la culture, ce sont nos droits subjectifs. Le temps du doute c’est la solitude, le retrait vis-à -vis du monde. La deuxième rupture est l’action, car dans la vie ordinaire, l’esprit est toujours accaparé, capté et absorbé par ce que lion fait. La pensée n’est pas libre, elle est consciemment soumise à l’action. oute va introduire ce que Descartes appelle la méditation, c’est le fait que la pensée se tourne vers elle-même, qu’elle s’examine et se sépare d’elle-même dans toute réflexion, il y a dédoublement, celui qui s’examine et celui qui a examiné. Il y a une séparation de la réflexion. Et enfin, la troisième rupture, c’est la confiance. Dans la vie quotidienne nous nous fions à notre opinion. On se contente d’opinions vraisemblables. Le doute ordinaire porte toujours sur des positions particulières. Le doute va nous permettre d’analyser de façon critique et discriminer en fonction d’un critère, qui est le ertain et indubitable. Pourtant le problème général de l’opinion c’est qu’elle vient de l’extérieur, cette intériorisation que fait la raison, se fait sur le mode de la croyance. Copinion est encore moins un avis personnel car elle est la plus étrangère à la raison et on croit y adhérer librement, de façon irréfléchie, sans la réflexion de la raison. Mais l’opinion peut être distinguée de l’ignorance car elle peut dire vrai, mais ce n’est pas pour autant qu’elle a raison. L’opinion ne pourra jamais être un moyen d’accéder au savoir mais un o S
PHILOSOPHERA L'ECOLE PRIMAIRE Les Ateliers Philo « Quand on croit détenir la vérité, il faut savoir qu'on le croit, non pas croire qu'on le sait » Jules Lequier (1814-1862) « Le monde est infini, non seulement dans toutes les directions de l'espace, mais aussi dans ses vérités » René Barjavel (1911-1985) « Qui ne possède pas sa pensée ne possède pas son action » Victor
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Fautil croire pour être heureux ? Les névroses décrites par Freud sont due à des sociétés trop morales bien que des croyances restent nécessaires. Trop de croyance en des valeurs ou pas assez sont, dans une perspective freudienne, deux maux pour le bonheur collectif. 3. Les croyances pour être heureux. a) A ce niveau de la réflexion
Par Publié le 28/10/2014 à 1630 La croyance est une notion difficile à cerner. Elle fait partie de ce que Bertrand Russel appelait les attitudes propositionnelles, au même titre que les désirs, les souhaits, les regrets. Pour certains, elle est une force capable de déplacer les montagnes. Pour d’autres, la béquille d’une humanité incapable de se tenir debout. Deux auteurs s’attaquent cet automne à cette aventureuse question. Henri Atlan, d’une part, dans un livre éblouissant intitulé modestement Croyances 1. Alexandre Lacroix, d’autre part, dans un livre scrupuleux au titre plus énigmatique Comment vivre lorsqu’on ne croit en rien ? 2. Nous évoquerons aujourd’hui celui-ci, et reviendrons prochainement sur le premier. Ce n’est pas un hasard si le dossier de la croyance remue les philosophes la croyance est humaine. Les animaux n’en savent pas assez, et les dieux en savent trop pour croire. Comme le remarquait Pascal, avec son humour tragique, le désespéré qui va se pendre croit encore à l’amélioration de son état. Et comme le pointait Husserl la thèse du monde est une croyance. Nous avons besoin de croire non pas au monde en général, mais en notre monde, ce monde-ci. Cela est plus difficile dans Alep en ruines que sur les bords du lac de Côme, mais cela ne change pas la donne sur le fond. Dans les deux cas, il faut se lever. Reste, que la thèse de Husserl se complique quand on se demande s’il est possible de croire en rien ? Avant d’aborder cette question qui est au cœur du livre d’Alexandre Lacroix, il faut clarifier un point, concernant la croyance religieuse. Sans pour autant entrer dans des discussions épineuses sur la croyance et la foi. Dans un ouvrage datant de 2007, Peut-on ne pas croire ?, le philosophe Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France à Paris, esprit frappeur, commentateur hors pair, fin lecteur de Wittgenstein 1889-1951, dénonçait avec vigueur la démission des intellectuels 3. Il critiquait leur pusillanimité envers la croyance religieuse et les religions. Il se révoltait contre les pèlerins et convertis de la dernière heure. Il fustigeait la posture héroïque des imprécateurs. Le thème n’était pas nouveau, mais il résonnait à point nommé dans le contexte actuel où la laïcité est malmenée et n’importe quelle forme de transcendance encensée. La liberté de ne pas croire est devenue suspecte. L’incroyant n’a plus droit de cité. Il n’est plus protégé comme il devrait l’être, sa liberté n’est plus assurée a priori ». Pourquoi le projet de juger et d'évaluer les croyances d'un point de vue rationnel est-il devenu aujourd'hui à ce point suspect ? Comment, après Spinoza, Bayle, Condorcet, Renouvier, notre époque a-t-elle accouché de tels sortilèges ? Bouveresse rappelait alors qu’il serait possible, et même nécessaire, de ne pas croire du tout penser, savoir, critiquer peut suffire à la tâche. La croyance est certes une donnée humaine universelle, mais elle n’est pas pour autant universellement acceptable. Cette mise au point faite, on peut passer au rien. La réflexion morale et philosophique d’Alexandre Lacroix ne part pas du tout des mêmes présupposés. Son livre n’est pas une attaque contre la pensée faible, le syncrétisme religieux, ni une mise en garde contre toutes les formes de crédulité. C’est un livre contre tous les chevaliers de l’absolu », les dogmatiques en herbe qui prétendent avoir résolu le problème de la justification de l’existence. C’est un livre qui prend simplement le scepticisme au sérieux. Dans son acceptation la plus classique. Tout en distinguant attitude théorique et attitude pratique, il insiste plutôt sur la seconde. Il rejette le dogmatisme, dans l’ordre de la connaissance ; il remet comme on dit la raison à sa place. Il professe une sorte de vitalisme critique, rejette le souverain bien, se refuse d’assigner un but au bonheur, se laisse guider par la vie. S’appuyant sur des exemples littéraires de choix – Nicolas Bouvier, Jean Genet -, il considère le ballet des apparences comme la seule réalité tangible. Dans une langue souple et aérée, l’auteur cherche une voie. Mais il n’indique pas le chemin à suivre. Reprenant à son compte le questionnement ouvert par les stoïciens et les sceptiques, il situe son propos en partant du constat de notre ignorance radicale », du caractère insondable des moments qui composent notre existence. Ce sont les stoïciens qui ont introduit la notion d’assentiment, elle est essentielle pour comprendre la croyance. Mais le même mot de croyance sert à désigner l’assentiment et ce sur quoi il porte. Dans la lignée de Sextus Empiricus, Lacroix précise donc sa pensée au sujet de ce qui constitue le nerf des querelles antiques la suspension de l’assentiment chère au stoïcisme, reprise différemment par Sextus Empiricus, dont la lecture fut déterminante dans sa trajectoire intellectuelle. Que dit-il ? Ceci La suspension de l’assentiment consiste en une méfiance à l’égard des multiples discours sur le réel, envers les théories, et non envers le réel lui-même dans ses diverses manifestations ». Il est possible en effet de douter d’une théorie, mais il est peu probable de ne pas consentir aux bienfaits de la douceur du miel ou de la beauté de la lumière méditerranéenne. Cette croyance limitée – fille de notre impulsion – constitue la morale de cet ouvrage qui se refuse à endosser la figure de l’éducateur. La critique que fait l’auteur de Foucault – au sujet des arts de l’existence – est sans concession. Non sans raison, il prend ses distances avec l’esthétique de l’existence et son volontarisme sous-jacent. On comprend mieux alors le point d’interrogation du titre. La question comment vivre n’étant pas vraiment une question, il convient – en gros – de prendre les choses comme elles viennent à Paris, Kiev, Alep, Dakar ? C’est une autre histoire. Celle que raconte Alexandre Lacroix a en tout cas de la tenue. 1 Editions Autrement. 18 euros. 2 Flammarion, 170 pages, 17 euros. 3 Jacques Bouveresse, Peut-on ne pas croire ?Sur la vérité, la croyance et la foi, Agone, 2007, 286 pages, 24 euros. Plus d'Agora Votre abonnement nous engage En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition. Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne
6oY9l. 5r9etj7v20.pages.dev/2625r9etj7v20.pages.dev/1975r9etj7v20.pages.dev/3325r9etj7v20.pages.dev/1935r9etj7v20.pages.dev/1155r9etj7v20.pages.dev/3965r9etj7v20.pages.dev/15r9etj7v20.pages.dev/3925r9etj7v20.pages.dev/216
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